BMP – Essai de broderie sur feuilles trouvées dans mon jardin

               
Comme vous le savez : essayer, découvrir c’est ce que j’aime. Là je me suis lancée dans l’idée de faire de la broderie sur un feuille d’arbre, une vraie feuille, pleine de vie, toute neuve, puisque c’est le printemps.
Comme je le mets dans le titre, c’est un essai, parce que c’est vraiment nouveau pour moi. J’ai une petite expérience du crochet, puisque j’ai fait des napperons et que j’ai une nappe en cours aux points de croix dont le motif a été fait par moi-même.
Ce que j’aime, c’est la finesse de travail, la minutie que cela demande, l’impression d’une certaine fragilité avec ces mailles, et pourtant au-delà de la fragilité, je peux deviner la solidité.

Comment avez-vous procédé pour donner naissance à votre création ?

Tout d’abord, je devais choisir mes feuilles. Je suis donc allée les choisir dans mon jardinet. Il y a une feuille de lierre terrestre et une feuille de Dracaena Marginata.
J’ai commencé par bien observer les feuilles, comme pour les mettre en moi, peut-être faire un avec elles. Puis je me suis lancée dans les premiers points de broderie avec un crochet et des fils de coton de couleur.
Dès les premiers points, je sentais bien que je partais à l’aventure. Comme ce n’est qu’un essai, je me disais : « Fais de ton mieux, après, tu te feras un point pour pouvoir voir où tu dois t’améliorer. »
Me dire cela, m’a rassurée et m’a permis de fuir un peu mes angoisses. Je voulais que cette découverte reste un moment agréable et de détente.
Ainsi, j’ai continué cette aventure. Sans trop me poser de questions pour les points de broderie, j’ai laissé mon instinct me guider, en utilisant ce que je sais faire, dans ce moment précis et dans le temps présent. Il ne fallait surtout pas déchirer les feuilles, donc douceur dans mes gestes.
Et puis, je me disais que moche ou beau, cela n’avait pas d’importance et cela m’a redonné le sourire.
J’avais hâte d’arriver au bout pour voir la feuille enveloppée dans son cocon de couleur, en espérant donner ainsi naissance à une émotion esthétique. Je m’amusais !

Quels matériaux avez-vous utilisés ?
  • Crochet numéro 3 mm
  • Fils de coton colorés.
  • Feuilles de lierre terrestre et une feuille de Dracaena Marginata.
Que ressentez-vous devant vos compositions ?

Ma première réaction a été une petite déception, mais l’important était d’avoir essayé, d’avoir passé un agréable moment et de me dire que je suis tout à fait capable de m’améliorer.

BMP – Mise en place des premières décorations de Noël à L’Ehpad Korian Les Amarantes à Tours

C’est toujours un plaisir pour mon groupe d’Arts plastiques de retrouver les résident.e.s de l’établissement « les Amarantes ».

Le but est de proposer de belles décorations de Noël sur les tables lors des repas de fin d’année.
Avec Christelle, ma collègue de travail, nous formons un agréable duo, une complicité spontanée, qui permet de trouver des idées, mais aussi d’aider chaque participant à trouver sa place et à pouvoir aider à la création de ces décorations.
Cette année, l’idée est de fabriquer en se servant du collage d’utiliser des bouchons de liège pour fabriquer des arbres de Noël, et des bonnets. Plus tard, d’autres arbres seront faits en utilisant du papier d’emballage ou du papier bulle de couleur blanche.
Pour cet atelier, il est demandé aux personnes autour des tables d’arriver à maintenir leur concentration, et travailler la motricité dans l’utilisation des ciseaux, (découpage) et la bonne coordination des gestes pour le collage. Certaines personnes utiliseront le pistolet à colle, mais Christelle et moi-même serons alors très attentives et très présentes.
Comme à chaque atelier, les personnes ont été mises en duo. On évite de les changer, car les repères pour les résidents sont très importants, et le travail en duo permet d’instaurer des liens, liens qui perdureront tout au long des ces ateliers. Quand j’observe ceci, je trouve cela très fort en émotions.<
Je dois dire, que ces ateliers ont été un peu difficiles pour nous. Il y a eu des problèmes de concentration, pour le collage des bouchons, en particulier pour les mettre dans le bon ordre, pour donner forme aux arbres. La manipulation du pistolet à colle a été difficile pour certaines personnes, qui ont du prendre du temps pour se familiariser.
Mais avec de la patience et de l’écoute, les différents gestes ont été bien intégrés et les premières décoration de Noël, ont vu le jour. Et tout cela dans une très bonne ambiance, même si cela a été un peu compliqué pour certaines personnes.

Pour faire un sapin, il faut 26 bouchons de liège, et un petit pied en bois.

Pour faire un bonnet, il faut 18 bouchons de liège.
Au total, 338 bouchons ont été peints par les personnes autour des tables. N’est-ce pas magnifique ? Tout le monde autour des tables a su surmonter les divers difficultés.
Les résident.e.s ont été très contents du fait qu’on ne leur a pas mâché le travail. Que l’on ne fasse pas à leur place. Que ce soit à eux de faire le travail.
Durant ce temps, il y a eu de la découverte, le plaisir d’essayer et pour certains de dépasser leur zone de confort, pour se risquer à faire du plus difficile. Il y a eu aussi l’envie de faire, de bien faire, mais aussi de partager avec l’autre membre de son duo, et avec tout le groupe.

L’atelier s’est terminé par un goûter préparé par le cuisinier de l’établissement.
Nous avons passé un super moment intergénérationnel. le mouvement est là, ça glisse tout seul ! C’est chouette !