BMP – Le bateau et son reflet


Un beau soleil ce dimanche qui me remonte le moral. Je me suis donc installée dehors pour réaliser cette aquarelle, pas de musique, juste profiter de réaliser ce travail en compagnie de ce rayon de soleil qui venait me dire bonjour en se reflétant sur la table.
J’observais son déplacement, je me disais dans ma tête ne te sauve pas, je voudrais profiter, de ton empreinte pour éclairer mon aquarelle pour la rendre encore plus vivante.
J’étais pressée de réaliser le fond, dans ma tête les couleurs, oranger, jaune me titillaient, le mot apaisement était là dans ma tête, pas complètement installé mais je savourais ce moment de calme.
Un petit vent pointait son nez mais il était pratiquement inexistant, je ne le sentais pas vraiment, j’entendais le bruit des feuilles de la haie qui bougeaient. Je me disais si une absence arrive et bien elle laissera sa trace en partant, je ne voulais vraiment pas me prendre la tête, je voulais juste profiter de ce moment de calme, un peu éloigné des paroles parfois violentes.

Matériaux

Feuille de format 50 x 70 cm à grain fin
J’ai utilisé les couleurs aquarelles suivantes : ocre d’or, bleu céruléum, bleu de cobalt, bleu outremer, noir d’ivoire, rouge vermillon, orange, jaune foncé.
Huile fine : blanc de titane
Gouache fine blanche.
Pinceaux : 1fin et un moyen.
Rouleau.

Qu’avez-vous ressenti ?

Je me disais vivement cet été que je puisse peindre dehors sans me couvrir.
Des souvenirs de colonie de vacances remontaient en tant que monitrice. J’aime bien la mer c’est de l’eau infinie, avec de beaux dégradés de couleurs.
J’apprécie ce petit rayon de soleil qui ressort dans ma toile.
Un apaisement discret mais il était là dans ma tête.
Je me disais se servir de la spatule reste une façon originale de travailler.

BMP – des fleurs mais je ne sais pas pourquoi


Parfois j’aurais envie de prendre toutes les couleurs de peinture du monde. De m’en recouvrir le corps entier y compris la tête, y compris tout son l’intérieur. Y compris le cerveau. J’aurais un corps en arc-en ciel de couleurs rien d’autre.
Je n’aurais que des envies de couleurs, que des idées colorées. Je pourrais changer de couleur par rapport à la situation du moment, par rapport au lieu, par rapport au temps, par rapport aux personnes qui seraient en ma compagnie. Je n’aurais plus de week-end d’angoisse, je n’aurais plus ce passé qui me poursuit.
Je me transformerais juste en caméléonienne discrète, gaie et brillante par ces reflets multicolores.
Allez une petite aquarelle ! Je trouve ce pinceau bien chaud entre mes doigts aujourd’hui. La spatule est souple comme une danseuse,  elle se tord, silencieuse quand elle se déplace sur ma feuille. Les couleurs aquarelles auraient tendances à vouloir se mélanger entre elles, s’étendre partout dans mon assiette à vouloir en déborder.
Mes gestes se montrent parfois rapides, je n’ai même pas le temps de suivre mon pinceau ou ma spatule. Ils se montrent désordonnés depuis ce matin, comme mes idées, elles fond des bons comme des grenouilles, elles  partent et reviennent. Parfois elles ne reviennent même pas, elles partent dans le brouillard, se perdre dans mon cerveau.
Des fleurs oui mais je ne sais pas pourquoi, mais elles sont là:)
Installer dans le salon mais je ne saurais dire combien de temps j’ai mis pour réaliser cette aquarelle. Je n’ai pas mis de musique, juste la télé mais il passait quoi exactement ?

Matériaux

Aquarelle réalisée sur feuille de format de 50 x 70 cm à grain fin.
J’ai utilisé les couleurs aquarelles suivantes : blanc gouache fine, vert clair, vert vessie, bleu outremer, bleu céruléum, noir d’ivoire.
Spatule, pinceau plat à poils durs, eau.