Niki de Saint Phalle – Art thérapie et viols par inceste

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Catherine Marie-Agnès Fal de Saint Phalle avait un nom prédisposé. De la faille au phallus ils sont bien présents dans nombreuses de ses sculptures monumentales. L’inceste n’est pas une prérogative des pauvres. Celui que son père, un banquier de 35 ans, lui fera subir à onze ans et son éducation catholique auront raison de la sienne. Niki qui fait tôt le choix de devenir une héroïne réglera son compte à la brutalité machiste et à la complicité de sa mère. Elle peint la violence en broyant les objets du quotidien et en les intégrant à ses tableaux, leur tire dessus à la carabine en faisant exploser les couleurs, décide de tomber amoureuse du point d’interrogation, de conquérir le monde. Niki veut rendre leur pouvoir aux femmes, qu’elles soient mariées, accouchant, mères dévorantes, sorcières ou putains. La Nana Power revendique le pouvoir des hommes en préservant la féminité. Certaines féministes orthodoxes y perdent leur latin. Paraphrasant Engels (la femme est le prolétaire de l’homme) elle clame que « une femme dans la civilisation des hommes c’est comme un nègre dans la civilisation des blancs.
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Une réflexion au sujet de « Niki de Saint Phalle – Art thérapie et viols par inceste »

  1. Sur France culture, le matin vers 8 heures ce jour.
    Je suis toujours étonnée de constater combien le déni familial persiste. Une de ses petite fille disait qu’on rapportait tout à l’inceste, mais que si elle ne l’avait pas dit, c’est qu’elle ne trouvait pas ça si important et qu’on ne devait pas le mettre en avant.
    Madame, votre grand-mère a quand même été internée et a subi des électrochocs. Elle shootait dans des figurines qui représentaient son père, avec rien moins qu’un fusil. La colère était son moteur.
    Si elle ne l’avait pas dit c’est qu’elle n’avait aucun droit de le dire. A cet époque le tabou était tellement important. J’ai rencontré votre grand-mère et comme je suis l’une des premières à avoir dévoilé sur TF1 en 89 (la bourgeoise de la troupe) on a pu se rencontrer et elle disait bien qu’elle n’avait pas pu parler. Elle aurait été enfermée pour toujours et son œuvre inconnue.
    Ce n’est pas pour rien qu’elle était des nôtres à la fin.
    Combien de temps encore les familles, qui porte cette honte, vont-elle protéger le secret et permettre les crimes ?

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