BD – Qui est Dominique Cotterez ? Qui est celle « amoureuse » de son père ?

Comme je l’ai écrit,  ce procès me touche et me bouscule.
Mais je ne suis pas la seule non plus dans ce cas.
Madame Dominique Cotterez pour moi est dissociée.

• On peut le voir dans ces diverses réactions, comme « aimer » être amoureuse de son père.
Je pense que ce n’est pas vraiment elle qui l’aime à en avoir des rapports sexuels avec lui.
Je pense que c’est la petite fille qui fait partie d’elle et qui ne se rend pas compte que c’est grave, que ce n’est pas normale non plus, qu’elle ne se rend pas compte que ce n’est pas bien que peut-être que pour elle c’est normal. Que cette petite ne sait pas ce qui est bien ou mal de normal ou pas.
Cette phrase en dit long :
« Récit de la journée d’hier : « Mon père ne m’a jamais touchée. » lâche finalement Dominique »
Pourtant elle raconte bien certains faits  qui montrent bien que son père avait avec elle des rapports sexuels.
Alors qui dit cela ? Quelle partie d’elle ?

« Mon père ne m’a jamais touchée »

Ce qui je ne comprends pas c’est que personne jusqu’à présent n’a parlé, abordé ce phénomène de dissociation au cour de ce procès, qu’un expert ne soit pas encore venu en parler à la barre, un bon psychiatre… car ce phénomène fait bien parti des séquelles post-traumatiques. Cela permettrait peut-être de mieux comprendre l’attitude et les réactions, les dires différents de madame Cotterez durant ce procès.

Il y a ceci aussi qui me travaille : le docteur Subtil parle de déni de grossesse ! Un déni on ne se rend pas compte non ? Il faut m’expliquer là.
Celui-ci me « parle » en procès car dans cette partie d’aimer ce père en moi, elle existe cette partie, cette petite fille est là et parle, elle l’aime son papa et c’est difficile de lui faire comprendre que ce qu’il lui a fait est grave et mal, Il faut tout lui expliquer etc. Elle intervient lors de mes absences et je peux dire que nous on ne ressent pas ces changements et on ne les voit pas venir non plus. Ça vient comme cela, comme un jet aussi brutal et la retombée fait mal 🙁

Cette dame Cotterez assume beaucoup dans la vie de tous les jours et vit dans l’indifférence aux yeux de son mari et dans les silences aussi.
Voici une phrase :
« Dominique #Cottrez est d’accord pour dire qu’il n’y a pas pire solitude que la solitude à côté de celui qu’on aime. «
Alors oui elle vit dans le silence et avec ses silences à elle.
Concernant son mari il n’est pas réaliste. Il vit dans son monde et ne pense pratiquement qu’à lui ! Sur tout les points…
Cette phrase en dit long et je la connaîs bien !
« N’y a t il pas un vrai problème de couple ? »
– « Non, pour moi non. »
« C’est une femme que j’adore et que j’estime très bien, elle m’a toujours fait plaisir »
Cette phrase me fait mal y compris le mot ; « Plaisir » ! Et le mot « estime ». Il ne convient pas pour un couple, quand on aime la personne.

Concernant les crises d’épilepsies et bien non je ne suis pas d’accord avec ses dires :
« En revanche Pierre-Marie #Cottrez était très attentif aux crises d’épilepsie de sa femme. Il savait quand ces crises allaient se produire. »
Celles-ci ne préviennent pas non plus ce n’est pas vrai, et parfois faut appeler le Samu tellement elles sont fortes.

http://artherapievirtus.org/VPI/video-justice-le-mari-de-dominique-cottrez-a-la-barre/

Monsieur n’a rien vu ! Et rien su ! Sous le choc ! Pas vraiment certains sur ses dires non plus, il a réponse à tout. J’ai du mal là aussi.

Quand on regarde les dégâts affreux il y pas de mot pour l’expliquer, ni pour ces bébés.
Pas de procès pour lui mais il est aussi coupable de ne l’avoir pas aidée, accompagnée chez les médecins, de ne pas avoir pris sa défense auprès de la sage femme, de ne pas avoir vu ! Et écouté non plus. Et ces sorties avec les copains non plus y compris la boisson etc. une femme ne doit pas servir que pour les rapports sexuels.

Il y a une chose aussi, j’ai lu que ces bébés portaient tous un prénom alors les appeler sous numéro c’est pas possible ! J’arrive pas à savoir leurs prénoms.
Qu’ils reposent en paix ces petits êtres.
Je ne sais pas quoi penser pour la fin de ce procès.

J’ai toujours cette peur me concernant quand je ne me rappelle pas quand mes absences arrivent de ce qui peut se passer.

Récit de l’audience du 29 juin 2015 : « Mon père ne m’a jamais touchée », lâche finalement Dominique

http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/proces-cottrez/octuple-infanticide-mon-pere-ne-m-a-jamais-touchee-lache-finalement-dominique-cottrez_975559.html

Me Berton intime à D #Cottrez de raconter dans quel état elle est quand elle accouche puis tue le 1er nouveau-né. « Pas dans un état normal »
« Vous avez pris du plaisir à tuer ?
– Non. »
« Après la naissance Emeline, j’ai commencé à avoir relation sexuelle avec mon père. Virginie pouvait être de mon père ou de mon mari »
Question de Me Berton. Après la naissance d’Emeline, D #Cottrez reprend des relations sexuelles avec son père, après les viols de l’enfance.
Rappel : pendant sa 2ème grossesse, quand son mari se rend compte qu’elle est enceinte, il lui dit d’aller chez le médecin. Point.
« Mais pour Virginie y avait mon mari ! J’étais à l’hôpital : Quand le l’ai vue c’était ma fille je l’ai aimée tout de suite »
Pour les autres bébés, « j’étais toute seule » sanglote-t-elle.
L’avocat général revient sur la naissance de Virginie. « En la voyant vous vous dites pas ma fille est anormale ? »
« Est-ce que Virginie est normale ?
– Si, elle est normale ».
Elle est secouée de sanglots, on entend son souffle dans le micro
Dominique #Cottrez s’effondre dans les bras de sa première fille, Emeline. Celle-ci l’entoure de ses bras –

Dessin-n°238-–-Pierre-Marie-Cottrez-2Le Mari

Il a un fort accent du Nord. « C’est une femme que j’adore et que j’estime très bien, elle m’a toujours fait plaisir –
« Malgré ce qui est arrivé, je serai toujours à ses côtés ».
Menuisier, Pierre-Marie #Cottrez est aujourd’hui au chômage. « J’ai été licencié ». –

Dominique #Cottrez fait tout : elle s’occupe des enfants, des comptes, des tâches ménagères… Son mari travaille et voit ses copains

Le soir, Pierre-Marie #Cottrez va souvent boire des coups avec les copains.
« Dominique ne venait jamais ».

Pierre-Marie #Cottrez dit n’avoir rien vu, rien aperçu. Qu’elle n’avait pas ses règles, par exemple – Vous le saviez, ou pas, qu’elle était enceinte pour Virginie, avant qu’elle perde les eaux ?
Grand silence de Pierre-Marie #Cottrez
– Non.

Pierre-Marie #Cottrez ne sait plus quand il a su que sa femme était enceinte de leur 2e fille.
7 mois de grossesse ou quand elle perd les eaux ?

Un coup, il raconte que c’était à sept mois. Un coup au moment où elle perdait les eaux.
Les versions sont contradictoires.
Il a pourtant dit qu’il avait compris à 7 mois, qu’il lui avait dit d’aller chez le médecin.
On n’y comprend rien. « Je sais plus ».
– « Et la contraception, vous y pensiez ? Les préservatifs ? »
– « Non, pas du tout. J’en ai jamais mis ». Pierre-Marie #Cottrez

La présidente parle de « la violence de l’indifférence ».
C’est ce qui caractérise Pierre-Marie #Cottrez. Il reconnaît : il ne pose pas de questions

En revanche Pierre-Marie #Cottrez était très attentif aux crises d’épilepsie de sa femme. Il savait quand ces crises allaient se produire.

Pierre-Marie #Cottrez « n’a jamais remarqué » les sacs qui contenaient les petits corps restés des années dans la chambre.
Pierre-Marie #Cottrez dit qu’il n’avait jamais remarqué de sac, ni même senti une odeur forte. Mais il a remarqué qu’un coin était moisi. – L’odeur était due à ses pieds !
Son incapacité, ou non-volonté, à voir les choses interpelle.
« Ça fait mal aux tripes de la voir là, au tribunal ».
Premier moment d’émotion exprimée par Pierre-Marie #Cottrez

Pierre-Marie #Cottrez ne croit pas à l’inceste entre sa femme et son beau-père.
« Ce n’est pas possible » dit-il.

« N’y a t il pas un vrai problème de couple ? »
– « Non, pour moi non. »

Dominique #Cottrez est d’accord pour dire qu’il n’y a pas pire solitude que la solitude à côté de celui qu’on aime.

– « Est ce qu’elle vous a dit qu’elle n’était pas heureuse ? », demande l’avocat général Eric Vaillant.
– « Non ».
Interrogé, Pierre-Marie #Cottrez rappelle le surnom qu’ils se donnent l’un l’autre dans leur couple : « gros ».

Frank Berton rappelle les propos de Pierre-Marie #Cottrez en GAV, sur l’inceste de sa femme avec son père.
– Y croyait-il ?
– « Oui et non, dans tous les cas je ne pense pas qu’elle me l’aurait dit » avait il répondu à l’époque ».

Des phrases qui me touchent comme beaucoup d’autres, il faut suivre ce procès me déstabilise et me pose plein de questions, des doutes.