La succession d’Ouranos, le dieu des Titans Cronos

On dirait un homme préhistorique ! il est impressionnant.


Saturne dévorant un de ses fils (Saturno devorando a un hijo) Peinture murale transférée sur toile
Francisco de Goya (1746-1828)
1819-1823 146×83 cm Madrid
Saturne chez les Romains (ou Cronos chez les Grecs) est le fils d’Uranus-Ouranos le dieu du ciel et de Gaïa, déesse de la Terre.

La succession d’Ouranos, le dieu des Titans Cronos

Nous avons vu que l’union entre Gaïa et Ouranos a produit des Cyclopes, des Titans et des Hécatonchires. Ouranos n’ayant pas vraiment la fibre paternelle, méprise ses enfants et encore plus les Hécatonchires qu’il n’hésite pas à enfermer dans les profondeurs de la Terre. Gaïa qui elle est une bonne mère, ne supporte pas l’attitude de son mari. Pour se venger elle appelle ses enfants les Titans à s’insurger contre leur père. Seul Cronos répond à l’appel. C’est ainsi qu’il en vient à couper les testicules de son père. Après cet épisode, on peut proclamer Cronos comme étant le successeur officiel d’Ouranos.
Cronos va donc se marier avec sa sœur la Titanide Rhéa (pas de panique, c’est courant dans la mythologie grecque). Avec elle il produit six enfants que vous connaissez alors tous : Hestia, Déméter, Héra, Hadès, Poséidon et Zeus. Sauf que voilà, Cronos a reçu une éducation, disons très houleuse contenu des relations entre ses parents et la fâcheuse anecdote avec son père. Car Cronos a saisi les ambitions de son père. Si Ouranos détestait tant ses enfants, qu’il prit même la démesure de les enfermer, c’est tout simplement parce qu’il craignait que l’un le détrône ou lui prenne sa place. Et de là, Cronos compris que c’était possible puisqu’il a lui-même détrôné son père ! Alors voulant être prudent et s’assurer que l’un de ses enfants ne soit pas trop « ambitieux » il décide de les avaler un par un, chaque fois qu’un de ses enfants vint au monde. Ainsi il est sûr d’éradiquer toute succession.
Sauf que Rhéa, tout comme Gaïa, est très maternelle et ne supporte pas de voir son mari avaler ses enfants tout rond, un par un. Elle demande alors de l’aide à sa mère pour que Cronos cesse son rituel. Toutes les deux établissent donc un plan. A l’arrivée du sixième enfant, qui n’est autre que Zeus, Rhéa cache son enfant et dépose à la place une pierre qu’elle a soigneusement emmaillotée comme un enfant. Cronos n’y voyant que du feu, avale la pierre tout rond et ne remarque absolument rien. Pendant ce temps, Zeus est emmené en Crète où il sera allaité par la chèvre Amalthée (on dit aussi qu’un jour Zeus aurait cassé par mégarde la corne d’Amalthée et qui aurait donné ainsi la fameuse corne d’abondance. Plus tard Zeus placera cette chèvre dans le ciel en tant que constellation : le capricorne). Ainsi Zeus grandi et décide de vaincre son père Cronos pour qu’il libère ses frères et sœurs. Pour ce faire il doit être malin, alors il fait appel à la Titanide Métis (la fille d’Okéanos et de Téthys. Métis est la déesse de la ruse). Il la courtise et lui demande des conseils. Alors elle lui explique qu’il doit être au service de son père pour mieux se venger. Ainsi Cronos ne se doutant de rien et croyant qu’aucun de ses enfants n’est en vie, il engage Zeus comme son domestique. Puis un jour, le roi des Dieux versa un puissant vomitif dans la coupe de Cronos qui se mit à vomir tout ce qu’il pouvait, entres autres ses enfants. Ainsi renaît Hestia la déesse du foyer, Déméter la déesse des moissons, Héra la déesse du mariage, Poséidon le dieu de la mer et Hadès le dieu des enfers.

Voilà comment la première génération d’Olympiens naquit et connu un triste sort. Zeus, le dernier enfant a sauvé ses frères et sœurs de son terrible père Cronos. C’est donc en toute logique que la suite des événements va être ponctué par le soulèvement des Olympiens contre leur père.

12/ L’hyperactivité chez les victimes de viols par inceste

La dissociation structurelle primaire

1.2. Symptômes négatifs dans la PAN

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Cependant, si l’évitement mental du survivant n’est pas efficace et si son efficacité mentale demeure insuffisante pour intégrer les souvenirs traumatiques, il vit une suractivation physiologique chronique. Dans ce cas, il ne se sent pas engourdi, mais, au contraire, dominé par une dysphorie chronique, une impression d’urgence des tâches à faire, une anxiété, une dépression, une culpabilité, une honte, une frustration, une irritabilité, ou une rage généralisées, qui l’empêchent de ressentir les émotions au plan des relations d’intimité et d’avoir plaisir à vivre. 
Cécilia, une patiente souffrant d’ESPT complexe, était chroniquement angoissée et déprimée et avait l’impression d’être continuellement submergée par le stress. Dès que la moindre chose allait de travers, elle se sentait gravement déprimée, coupable, et ne pouvait plus assurer son travail. 
La plupart du temps, en raison de son incapacité à réguler les affects, la PAN vacillera entre des extrêmes de sous- et de suractivation physiologique. 

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BD – Les angoisses et l’hyperactivité

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