BD – Vernissage de l’exposition de Tours

AfficheExpoD’abord je suis contente, le groupe de Chambray : « Sortir du silence » était présent, la présidente Geneviève, Martine, Laurence 1 et 2 et Marinéla et Karine et il y avait toutes les amies de Muriel,  de Paris et les environs.
Aucun professionnel de l’extérieur.
Je me serais sentie seule si le groupe de Chambray n’était pas là. Je n’ai pas eu trop d’échange avec les amis de Muriel, juste avec deux personnes… Un des ami de  Muriel,  psy, m’a dit que je n’étais pas positive sur le fait quand je disais que des parties de moi étaient pas mal abîmées, inexistante même. Je ne sais pas comment interpréter cela.
il semblerait que mes tableaux auraient fait grande sensation. C’est compliqué dans ma tête !
Muriel a fait son discours, s’est fait prendre en photo par la journaliste de la Nouvelle République, parlé de son travail etc.
J’ai dit quelques mots,  mais j’ai eu l’impression d’avoir mis mal à l’aise.
J’ai parlé des bienfaits de l’Art -Thérapie, de comment j’ai commencé à dessiner, sur le blogue, donc j’ai parlé du blogue Raivvi , de Art Thérapie Virtus, etc. C’était important pour moi qu’il soit présent ce soir pour beaucoup de raisons. La journaliste était très impressionnée de la manière dont j’évoluais dans ce blogue avec cette aide… Elle a pris note de la date de l’exposition sur Clichy aussi et le nom du blogue.
La journaliste de la Nouvelle République m’a demandé des renseignements plus précis sur mes dessins et troubles, car comme elle m’a dit, c’est dommage que ceci n’ait pas été marqué en écrit en plus détaillé.
J’ai assumé mes troubles ça a été difficile mais j’ai fait aux mieux car sortir du déni c’est cela. Parler des troubles post-traumatiques graves, les séquelles, suite aux sévices, viols et maltraitances multiples, et j’ai fait ressortir aussi le positif en appuyant sur le fait que je dessinais.
D’ailleurs la journaliste a beaucoup aimé ma phrase :
L’Art-Thérapie est un médicament sans effet secondaire. Elle l’a marqué. Comme elle m’a dit : c’est une belle façon de parler de l’Art-Thérapie.
Je n’ai pas souhaité me faire prendre en photo. Ça c’était trop.
Muriel avait dit à la journaliste de prendre mes tableaux en photo mais ne pas citer de noms. C’est la journaliste qui me l’a répété.
J’ai eux des absences, mais bon, ce n’est pas facile pour moi de parler de mes troubles. Je suis rentrée vers 20 heures. C’est Martine qui m’a ramenée. Il était temps, mon corps ne suivait plus trop.
Mon « ami » n’est pas venu à l’exposition.
Je n’ai pas pris la grosse tête, je reste moi et ça c’est important.

17 réflexions au sujet de « BD – Vernissage de l’exposition de Tours »

    1. @ Sissi. Je pensais vous avoir fait passer le message que toutes vos questions sont un sujet d’ensevelissement, une cause de stress et ne sont pas les bienvenues. Le blogue est un lieu thérapeutique et où les patients doivent se sentir en sécurité. Vos questions incessantes et inappropriées sont des attaques. Je me vois dans l’obligation de mettre en attente certains de vos commentaires.
      J’aurais pensé que l’observation vous aurez permis d’approcher le processus thérapeutique dans la création artistique silencieuse de l’Art-Thérapie. Mais vous semblez de plus en plus vouloir vous substituer aux psy et Art-Thérapeutes.
      Vos commentaires seraient les bienvenus s’ils étaient aidants et non pas intrusifs et contraire à l’Art-Thérapie par leur jugement de valeur : c’est beau, c’est moche, j’aime, j’aime pas ce qui n’a rien de constructif.
      J’ai posté plusieurs billets sur la définition de l’Art-Thérapie à votre intention. Il y aurait, par exemple, eu moyen d’aider Béatrice en lui écrivant ce que vous ressentez vous devant les œuvres de l’exposition et l’exposition elle-même, à travers ce que vous voyez sur le billet, en restant dans l’ici et maintenant et pas une projection sur une prochaine expo alors que celle-ci est en cours.

      1. Bonjour Emmanuelle,
        Je ne suis pas du tout sur ce blogue pour mettre en mauvaise position le travail de quiconque.
        N’étant pas une victime, et ne connaissant pas toutes les séquelles traumatiques graves, il ne m’est pas aisé de trouver les bons mots.
        Je suis désolée auprès de Béatrice si mes questions l’ont brusquée. J’aurais tendance à oublier que Béatrice reste très fragile.
        Je suis plus que ravie que le travail de Béatrice soit montré au public. De façon à ce que les séquelles soient connues et reconnues par tout le monde et qu’on ne fasse pas d’amalgames entre les différentes pathologies.
        Je suis très heureuse et intéressée par ce travail en ligne. J’en apprends beaucoup.
        Je serais plus attentive dans mes commentaires.
        Orientez-moi pour m’expliquer comment je peux poser une question si j’en trouve la nécessité ?
        Merci à vous.

    2. Oui je vais garder mon nom Sissi. Je sais que des personnes les changent mais pas moi.
      Si je suis effrayée, mais remplacer mon corps mon cerveau est trop tard ça demanderait trop de boulot… un peut d’humour 🙂 Je fais au mieux afin de ne pas trop y penser.
      Je veux dire si il y a troubles dissociatifs et bien je ferais au mieux pour éviter de déstabiliser qui que ce soit.
      Mais je sais une chose, je ne me démonterais pas. Même si des situations en ce moment m’angoisse et me terrifie…

  1. « Un des ami de Muriel, psy, m’a dit que je n’étais pas positive sur le fait quand je disais que des parties de moi étaient pas mal abîmées, inexistante même. Je ne sais pas comment interpréter cela. »

    A t-il raison ? avec un traitement…
    La journaliste ne vous a t-elle pas déstabilisée avec toutes ses questions ?

    1. La journaliste découvrait un sujet qu’elle ne connaissait pas : les troubles dissociatifs donc elle était intéressée.
      J’ai eu du mal, mais elle y a été doucement.
      J’ai du mal avec la réaction de ce monsieur car il y a des situations qui sont pas récupérables, je dois apprendre à vivre avec. C’est son avis au monsieur il s’est exprimé.

      1. Mes questions que je pose déstabilisent ? Je ne savais, pas je suis désolée. Car c’est pas ce que je souhaite.
        Mais il faut me le dire alors si non comment je le serais, je ferais plus attention.
        De toutes façon je savais que je déstabilise, mon attitude etc. 🙁 Le professeur de neurologie me l’a dit car parfois on ne sait pas quoi me répondre… ils sont perdus. Mais comme il me l’a dit je suis moi je n’ai pas une double face.

        « ne se permettent pas de poser en forme de rentre dedans ? »

        Je fais du rentre dedans moi, mais alors avec qui j’aimerais savoir c’est important ?

          1. Je ne suis plus ce soir, mon cerveau là est disjoncté, la compréhension etc est asséchée.
            Restons positive, ça ira mieux demain.
            J’ai tellement cette frayeur de toujours me tromper etc donc oui je pense toujours à moi… je me vise…

    1. Personne du groupe n’a pris la parole. D’ailleurs moi je l’ai prise de justesse, Muriel avait zapé que je voulais dire un mot, pourtant quand je suis arrivée on en a parlé…
      Deux personnes du groupe ont vu que j’avais du mal à suivre, elles m’ont proposé de m’assoir… Moi j’avais mal dans mon corps, le reste je ne sais pas.
      Ce matin je ne me rappelle pas de tout.
      Je viens d’apprendre qu’un deuxième écrit a été fait, Muriel ne m’en a pas informée, j’ai l’impression qu’on pense que je ne suis pas capable de comprendre etc. Ce côté là me fait souffrir, comme le fait d’oublier !

        1. Je suis incapable de me rappeler ce que j’ai dit, je pourrais le redemander à Martine par exemple, ou Laurence. Mais Béatrice sait ce qu’elle ressent pour le blogue, ce travail en ligne etc.
          Oui pourquoi pas déjà pour dire merci et pourquoi je fais ce travail etc. Mais là il y aura beaucoup plus de monde c’est impressionnant encore plus et il y aura des professionnels etc. J’ai peur de mes dissociations car j’en ai eues hier, mais je serais en sécurité je me le répète 🙂

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