Sur et pour la meilleure entraide possible entre victimes de viols par inceste adultes et leurs allié-e-s grâce à nos échanges sur ce blogue. Une communauté virtuelle. Un blogue collaboratif pour que vous puissiez en faire un lieu de mémoires, rassembler les morceaux de votre vie, retrouver ceux que les parties dissociées rendent invisibles.
10 réflexions au sujet de « BD – Les rubans bleus dans les cheveux »
Je n’avais pas beaucoup d’habits, j’avais ce pantalon de cuisinier gris blanc petits carreaux que je portais deux semaines de suite quand j’allais au collège, que je lavais en pleine nuit dans le lavabo de la salle de bains pour qu’il sente meilleur et qui reste propre, comme mes cheveux un instinct quand mes mères me disaient que je sentais mauvais. J’avais peur qu’elles me le disent, alors je me lavais les cheveux aussi avec du savon, et un jour elles m’ont surprise et elles m’ont punie encore plus, en me disant que je n’avais le droit de me laver que quand elle le décidaient, et à leur façon, et avec qui elle le voulait aussi, les fameux bains avec Daniel.
Outre le fait que la couleur des rubans est quand même assez étonnante, ce qui me frappe le plus c’est la tête. Elle me fait penser à ces têtes que l’on achète aux enfants pour coiffer. Parce que je trouve la différence entre la droite et la gauche assez spectaculaire. Les cheveux de gauche sont beaucoup plus courts que ceux qui sont en natte à droite.
Et pour moi, cela renvoie au clivage, comme s’il y avait celle avec des nattes (celle qui a aussi été livrée au Gros et au reptilien) et celle avec des couettes, qui a peut être été livrée à Daniel.
Intéressant quand même le « rien ne doit dépasser ». Tout garder dedans, ne rien montrer.
Au début je voulais dessiner une couette de profil, et la natte de face, mais je ne voulais pas faire les mêmes proportions au niveau du visage, et cela a donné ceci.
J’ai une photo sur laquelle j’ai les cheveux très courts. Après j’ai été coiffée comme ceci, natte couette longtemps, après il sont redevenus courts ces cheveux, je suis une instable pas possible avec mes cheveux, courts, à moitié longs, et ma cicatrice sur ma joue, ne m’aide pas…
Oui je suis encore comme cela : rien de doit dépasser, me concernant et dans un ensemble général aussi, maniaque ? Je ne sais pas.
Petite. Sur des photos mes cheveux sont courts comme un garçon, je sais qu’à 15 ans je les avais courts aussi je me revois à pleurer, je suis redevenue ce garçon, ils étaient très courts, et cette histoire de pantalon de cuisinier, il y a aussi ce baptême vers 15 ans. Mes mères me disaient que cela faisait plus propre, que je devais être comme pure, là rien ne dépassait, juste mon épis devant, qui faisait enrager mes mères car il rebiquait. Pure sauf que moi j’y croyais sauf que aussi la pureté n’était plus là…
Là je devais avoir 6 ans je dirais.
On dirait une poupée de porcelaine d’une temps révolu. S’il vous plaît dénouez doucement les rubans et dessinez-les doucement aussi.
Le voilà votre bleu profond, prenez-en soin.
c’est jolie les poupées de porcelaine, leurs visages est fin parfois, mais j’en suis rassasier ma belle mère en avait beaucoup beaucoup …elle amidoné les robes parfois..
Le voilà votre bleu profond, prenez-en soin. oui un petit petit début 🙂
10 réflexions au sujet de « BD – Les rubans bleus dans les cheveux »
Je n’avais pas beaucoup d’habits, j’avais ce pantalon de cuisinier gris blanc petits carreaux que je portais deux semaines de suite quand j’allais au collège, que je lavais en pleine nuit dans le lavabo de la salle de bains pour qu’il sente meilleur et qui reste propre, comme mes cheveux un instinct quand mes mères me disaient que je sentais mauvais. J’avais peur qu’elles me le disent, alors je me lavais les cheveux aussi avec du savon, et un jour elles m’ont surprise et elles m’ont punie encore plus, en me disant que je n’avais le droit de me laver que quand elle le décidaient, et à leur façon, et avec qui elle le voulait aussi, les fameux bains avec Daniel.
Beatrice
Outre le fait que la couleur des rubans est quand même assez étonnante, ce qui me frappe le plus c’est la tête. Elle me fait penser à ces têtes que l’on achète aux enfants pour coiffer. Parce que je trouve la différence entre la droite et la gauche assez spectaculaire. Les cheveux de gauche sont beaucoup plus courts que ceux qui sont en natte à droite.
Et pour moi, cela renvoie au clivage, comme s’il y avait celle avec des nattes (celle qui a aussi été livrée au Gros et au reptilien) et celle avec des couettes, qui a peut être été livrée à Daniel.
Intéressant quand même le « rien ne doit dépasser ». Tout garder dedans, ne rien montrer.
Catherine Lestang
Au début je voulais dessiner une couette de profil, et la natte de face, mais je ne voulais pas faire les mêmes proportions au niveau du visage, et cela a donné ceci.
J’ai une photo sur laquelle j’ai les cheveux très courts. Après j’ai été coiffée comme ceci, natte couette longtemps, après il sont redevenus courts ces cheveux, je suis une instable pas possible avec mes cheveux, courts, à moitié longs, et ma cicatrice sur ma joue, ne m’aide pas…
Oui je suis encore comme cela : rien de doit dépasser, me concernant et dans un ensemble général aussi, maniaque ? Je ne sais pas.
Beatrice
Et sur ce dessin là, vous avez quel âge ?
Emmanuelle Cesari
Petite. Sur des photos mes cheveux sont courts comme un garçon, je sais qu’à 15 ans je les avais courts aussi je me revois à pleurer, je suis redevenue ce garçon, ils étaient très courts, et cette histoire de pantalon de cuisinier, il y a aussi ce baptême vers 15 ans. Mes mères me disaient que cela faisait plus propre, que je devais être comme pure, là rien ne dépassait, juste mon épis devant, qui faisait enrager mes mères car il rebiquait. Pure sauf que moi j’y croyais sauf que aussi la pureté n’était plus là…
Là je devais avoir 6 ans je dirais.
Beatrice
C’est quoi cette histoire de pantalon de cuisinier ?
sissi
C’est un très beau bleu. Béatrice vous êtes en plein dans le beau bleu.
Le visage est inexpressif.
sissi
Si je devais mettre quelque chose en expression cela aurait été des larmes.
Beatrice
On dirait une poupée de porcelaine d’une temps révolu. S’il vous plaît dénouez doucement les rubans et dessinez-les doucement aussi.
Le voilà votre bleu profond, prenez-en soin.
Emmanuelle Cesari
c’est jolie les poupées de porcelaine, leurs visages est fin parfois, mais j’en suis rassasier ma belle mère en avait beaucoup beaucoup …elle amidoné les robes parfois..
Le voilà votre bleu profond, prenez-en soin. oui un petit petit début 🙂
Beatrice