Imre Kertész – Prix Nobel de littérature hongrois

Je souffre beaucoup, c’est vrai, pourtant, j’ai une raison précise de supporter ces souffrances,
de ne pas en finir plus rapidement. Pensez aux suicides de Primo Levi, de Tadeuz Borowski ou de Jean Améry, à tous ces survivants des camps qui se sont donné la mort.
Je ne veux pas ajouter mon nom à cette liste.
Je ne veux pas qu’on puisse dire que j’aurais exécuté moi-même la sentence.
C’est pourquoi je tiendrai jusqu’au bout.