
Sortir de l’originalité, des limites que le dessin nous permet et cette peinture c’est un peu cela.
La nature pour moi est une source de découverte. Il y a toujours des choses nouvelles, ce qui me plaît c’est ce côté constant de changement, de nouveauté, comme la naissance d’un nouveau bourgeon, c’est pour moi une nouvelle vie à chaque fois qui prend sa place dans le paysage, et tous les parfums qui représentent un bourgeon qui devient une fleur, ou un arbre, etc. c’est la vie en continuité finalement la nature.
Comment avez-vous dessiné ?
Il fait très beau par moment, alors je vais dehors pour dessiner.
J’aime bien réaliser des mélanges.
Le printemps me donne des idées 🙂
Et là je voulais faire un visage mélangé dans la nature.
J’ai donc commencé mon esquisse par ce point de repaire au milieu de ma feuille, le visage. Des yeux de « biche » et j’ai continué par la réalisation de cheveux qui ressemblent à une grande feuille en mouvement. Sortir de la normalité « ah » ça j’aime ça.
Puis j’ai eu cette idée de faire un corps qui reste toujours dans l’originalité du moins pour moi, en y incorporant des arômes et des feuilles, de plante ou d’arbre, pas d’importance mais ça reste toujours ma « patte » pour la création de la naissance de ma peinture.
J’ai dessiné les arômes en premier après le visage, ensuite j’ai « comblé » par les feuilles.
Pour la réalisation de son manteau d’aquarelle, un arôme rouge et pourquoi pas. Comme un arôme jaune qui ressemble au soleil qui nous réchauffe et qui nous apporte la bonne humeur et ça aussi pourquoi pas ? Je fais voyager. Puis des feuilles vertes, plus ou moins dans la « normalité » . Voilà ce que je souhaitais : réaliser une peinture imaginaire finalement.
C’est plus facile d’imaginer en dessin, en y mettant de la couleur que d’imaginer dans ma tête sans crayon et sans forme. Je n’y arrive pas vraiment.
Matériaux utilisés
Aquarelle réalisée sur feuille de format de 50 x 70 cm à grain fin.
Pour les finitions crayons Art Grip Aquarelle.
J’ai utilisé les couleurs suivantes :
Violet, vert émeraude, blanc de Chine, noir d’ivoire, jaune moyen, vert jaunâtre, rouge vermillon, terre d’ombre brûlée, vert foncé.
Je me suis « éclatée » à réaliser cette peinture.
Qu’avez-vous ressenti ?
Les mots « limite, sortir de la normalité » cette envie de les exprimer sur feuille en me faisant voyager était bien là présent dans ma petite caboche.
Parfois j’ai ces pulsions pas toujours compréhensibles en moi de vouloir jouer avec ces situations, mais je ne ressens pas cette envie de faire du mal, juste les taquiner. Du moment que les mots violence, faire du mal ne sortent pas, je suis rassurée.

