Une témoin du Bataclan : « le dernier terroriste s’est fait abattre juste à côté de nous »

Ajoutée le 14 nov. 2015

Une témoin était dans la salle de spectacle, où elle dit être restée bloquée « au moins trois heures et demi ». Encore en état de choc, cette femme affirme avoir entendu « tous les échanges de coups de feu ». « Ce qui nous a fait le plus peur c’est que le dernier terroriste s’est fait abattre juste à côté de nous », ajoute-t-elle. Et de poursuivre : « C’est tellement surréaliste un truc comme ça, on va à un concert pour se marrer, (voir) un groupe qui n’est absolument pas politisé ».

« Ils ont arrosé, arrosé de balles, toute la fosse » : en tentant de « sauver sa peau » du « charnier » du Bataclan, Marielle Timme s’est terrée silencieusement près de trois heures avec sept autres personnes dans la salle de bains d’une loge, avant d’être secourue par le Raid. Installée au balcon, « j’ai tourné la tête, et j’ai vu les types armés, avec des armes automatiques. On reste incrédules cinq secondes, en se disant ‘mais qu’est ce qui se passe, c’est pas possible’ et là un gars nous a dit ‘tous à terre!' ». « Ce qui nous a fait le plus peur, c’est que le dernier terroriste s’est fait abattre juste à côté de nous, donc on a entendu tous les échanges de coups de feu. Des bombes aussi. Du coup on n’osait pas ouvrir au Raid, parce qu’on ne savait pas si c’était le Raid ou des terroristes. »

L’art-thérapie pour vétérans

Ajoutée le 29 avr. 2015

Les bienfaits de l’art-thérapie se font ressentir chez des vétérans de guerre canadiens qui cherchent à mieux gérer leurs traumatismes.
Un reportage de Paul Ruban et Kalinka Saint-Pierre.

love-art-therapy-denim-150They say, “War is hell”. A person never knows what to expect in the heat of battle. One moment the silence is deafening, and the next moment the countryside erupts in percussive explosions with the endless spray of bullets flying everywhere. Sometimes it is hard to tell, under the constant shelling and lifeless bodies strewn about the battlefield, who is friend and who is foe.

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Alternatively, it is not always the intensity of the fighting that gets under a one’s skin. Just the sight of another member of one’s unit having a bad encounter with a roadside bomb is all it takes to shake a person up. The thought quickly crosses the mind, ‘That could have been me.’ Or, maybe it is the guilt some feel from that first or second confirmed kill. It is enough to compel many soldiers to ask, ‘Is human life really that expendable?’

Art Therapy Helping Veterans Battle PTSD

On the battlefield, the need to survive causes many soldiers to quickly learn how to suck it up and tuck many of those feelings inside. Perhaps the greatest difficulty is facing these issues when the war machine is no longer forcing these individuals to engage the primal instinct to survive. They call it aftermath, because that is when the real calculations are performed by the human psyche, and the final assessment of the real extent of the damages are made.

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