PTSD – The lives of Lee Miller

Lee Miller
PTSD – The lives of Lee Miller
Ajoutée le 22 août 2012

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La scène peut paraître surréaliste, pourtant, elle est tout à fait authentique. Dans l’appartement abandonné d’Adolf Hitler à Munich, Lee Miller, une ancienne top model américaine devenue reporter de guerre se fait tirer le portrait dans la baignoire du dictateur (on peut voir la photo sur le site Messy Nessy Chic).

David_E_Scherman-_Lee_Miller_1944Lee Miller arrive alors tout juste à Munich, entourée par les troupes américaines de la 45e division qui viennent de libérer la ville. A cette époque là, entre 1944 à 1946, elle travaille pour le magazine Vogue. Accompagnée par David Scherman, photographe de LIFE, elle couvre le débarquement en France des soldats américains, parcourant ainsi l’Allemagne, l’Autriche et les camps de concentration de Dachau ou de Buchenwald.

After the war, Miller suffered terrible PTSD, which doctors at the time hadn’t yet wrapped their heads around.

Ses photographies, dont celle de deux soldats ouvrant en pleine clarté un camion rempli de cadavres entassés, sont les premières à révéler le concret de l’horreur des camps. Il lui faudra écrire à Vogue et certifier que les clichés sont authentiques pour que le magazine les publie3. Elle fait également alors avec David E. Scherman, correspondant de Life, l’une de ses plus célèbres photos, son autoportrait prenant un bain dans la baignoire personnelle d’Hitler dans son appartement privé au 16, Prinzregentenplatz à Munich

Livre – François Lebigot – Le traumatisme psychique

François Lebigot trauma psychiqueÉditeur responsable : Henry Ingberg – Ministère de la Communauté française – 44, boulevard Léopold II – 1080 Bruxelles.
Novembre 2006
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Clinique du traumatisme psychique

Nous écarterons d’abord une source de possible confusion. Il ne s’agit pas ici du « trauma sexuel infantile » de Freud, par lequel il expliquait dans les débuts de l’invention de la psychanalyse les symptômes de la névrose. Il s’agit du trauma de la mort, de l’anéantissement, qui peut d’ailleurs être le résultat d’une agression sexuelle. Voyons donc d’abord les caractéristiques de ce trauma.

Confrontation avec le Réel de la mort

Le traumatisme psychique résulte d’une rencontre avec le « réel » de la mort. Cela veut dire que le sujet s’est vu mort ou il a perçu ce qu’est vraiment la mort comme anéantissement, et non sous cette forme imaginaire qui caractérise le rapport des hommes à la mort. Freud faisait remarquer que nous savons tous que nous allons mourir, mais que nous n’y croyons pas. Il n’y a pas de représentation de la mort dans l’inconscient, et d’ailleurs comment représenter le néant.

Trois types de situations

Nous pouvons répertorier trois types de situations qui peuvent être à l’origine d’un traumatisme :

• Dans la première,

le sujet est lui-même concerné de près par la mort : agression, accident de la voie publique, accident du travail, attentat, etc.
Dans ces situations, il y a un bref instant où il s’est vu mort : il voit dans les yeux de l’agresseur qu’il va tirer, la voiture arrive sur lui à vive allure, il bascule dans le vide, la bombe explose à un mètre de lui.

• Dans le deuxième type de situation,

la mort de l’autre, de l’alter ego, survient brusquement sous les yeux du sujet. Un exemple : deux casques bleus sont de garde devant le Q.G. français à Sarajevo. Ils discutent tranquillement, la période est calme. Tout d’un coup l’un voit une tache rouge apparaître sur le front de l’autre, qui s’écroule au même moment, mort. Le survivant revivra la scène dans ses cauchemars.

• La troisième situation est appelée « la mort horrible ».

Les cadavres sont nombreux, et en mauvais état, mutilés, en cours de putréfaction. C’est
le genre de spectacle qui s’offre aux sauveteurs qui arrivent sur un grand carambolage autoroutier ou à des soldats qui découvrent un charnier.

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