Exposition : « Ce qui reste » – Sophie Calle – jusqu’au 7 juin 2020

Avant l’ère des réseaux sociaux, l’artiste française Sophie Calle mettait déjà en scène son existence par le biais de photos et de textes.
Dans l’exposition « Ce qui reste », visible au Kunstmuseum de Ravensbourg, dans le sud de l’Allemagne, elle évoque les souvenirs de sa mère, son chat et son père. A voir jusqu’au 7 juin 2020.

Sophie Calle, née à Paris le 9 octobre 1953, est une artiste plasticienne, photographe, femme de lettres et réalisatrice française.
Son travail d’artiste consiste à faire de sa vie, et notamment des moments les plus intimes, une œuvre. Pour ce faire, elle utilise tous les supports possibles : livres, photos, vidéos, films, performances, etc.
Le travail de Sophie Calle cherche à créer des passerelles entre l’art et la vie. Sous la forme d’installations, de photographies, de récits, de vidéos et de films, l’artiste construit des situations associant, selon la formule de Christine Macel, « l’association d’une image et d’une narration, autour d’un jeu ou d’un rituel autobiographique, qui tente de conjurer l’angoisse de l’absence, tout en créant une relation à l’autre contrôlée par l’artiste. »

Exposition : Carnets voyageurs – Du 20 au 31 mars 2018

 

CPBB – pôle 14 Ville Evrard de Bondy

C’est une unité d’hospitalisation à temps partiel, alternative ou consécutive à une hospitalisation temps plein. Tout patient admis à l’hôpital de jour est également suivi au centre médico-psychologique. Le travail thérapeutique y est centré sur le développement des potentialités de chaque personne, de son autonomie et de ses capacités sociales. Une grande partie des activités proposées ont lieu « hors les murs » de l’hôpital de jour afin de faciliter la réinsertion des patients en les familiarisant avec leur environnement urbain.

Les carnets voyageurs
Ils sont les voyageurs
Les voyageurs du souffle,
Les voyageurs de l’en vie
Les voyageurs du corps
Oui… ils voyagent…
Ils voyagent
Dans leurs têtes
Ils voyagent
Dans leurs émotions
Ils voyagent
Sur leurs traits
Ils voyagent
Dans leurs phrases
Ils voyagent
Dans leurs rues,
Ils voyagent
Sur les trottoirs
Ils voyagent
Dans leurs bus
Ils voyagent
Dans leur banlieue
Ils voyagent
Dans leurs oeuvres
Ils voyagent
Dans les images
Ils voyagent
Dans leurs dessins
Ils voyagent
Dans Leurs CARNETS
Avec leurs crayons
de couleur
De la couleur qui embellie

Catherine Stoessel
Peintre plasticienne
Dr en art-­thérapie
Université Paris V Descartes

Les dessins ne sont pas fait pour rester enfermés
C’est comme les gens
Ils ne sont pas fait pour rester enfermés
Les dessins et les gens ont besoin d’air,
d’air libre,
Ils ont besoin de regard et d’être regardés
Ils ont besoin de plantes, de ciel, de maisons, de rues,
De foules ou d’oiseaux, de forêt ou de routes,
Ils ont besoin de murs tout petits
Pas trop grand, pas de ceux qui empêchent la vue

Les dessins sont des personnes,
Plutôt des bribes de personnalité
Atteintes parfois par des humeurs
Des humeurs changeantes

Les dessins agissent comme une pommade
Ils agissent comme un baume sur la personne
Ils agissent comme un placebo, ils sont beaux

Les dessins sont parlants
Les dessins peuvent être violents
Les dessins sont apaisants
Les dessins sont rieurs

Les dessins ne sont pas des leurres
Car ce sont les leurs, ils sont réels
Et il leurs appartiennent

Merci à leurs auteurs de s’exposer
Et de nous les montrer
Aujourd’hui, là, maintenant.
Venez et voyez !