Maurizio Gribaudi, Itinéraires ouvriers. Espaces et groupes sociaux à Turin au début du XXe siècle

Logo-PerséeMaurizio Gribaudi, Itinéraires ouvriers. Espaces et groupes sociaux à Turin au début du XXe siècle

Présentation
La réflexion sur les structures sociales semble se tourner de plus en plus vers l’étude et des réseaux de relations qu’entretiennent les individus entre eux. Mais la nature, la spécificité, voire les limites de ces outils n’ont jamais été directement examinées.

Cet ouvrage propose d’aborder ces questions de manière empirique. À Paris, Naples, Turin, Cagliari, Athènes, Helsinki, Saint-Pétersbourg et Madrid, des témoins ont accepté de consigner, dans des cahiers spécialement préparés,  et suivant un même protocole d’enquête, une multitude de renseignements sur leurs rencontres. Ils ont de plus été  interrogés, en détail, sur leur espace de relations. Des portraits, fins et souvent plaisants, émergent de cette enquête et éclairent les formes selon lesquelles les personnes agencent quotidiennement leur vie.

Par leur dimension méthodologique, ces exercices révèlent les ambiguités inscrites dans la plupart des mesures et des hypothèses de travail bâties autour des réseaux. Ils montrent aussi que leur analyse permet de décrypter avec précision les mécanismes d’agrégation  et de reproduction des maillages d’une société. Mieux, ils suggèrent enfin que l’optique individuelle, loin de réduire la portée de l’observation, est particulièrement bien  adaptée à la compréhension des dynamiques sociales globales.

Avant-propos, par MAURIZIO GRIBAUDI

Réseaux et inscriptions sociales

MICHAEL EVE : Qui se ressemble s’assemble ? Les sources d’homogénéité à Turin MAURIZIO GRIBAUDI : Réseaux egocentrés et inscriptions sociales. Continuités et discontinuités dans les formes de structuration de l’espace parisien

RISTO ALAPURO : Continuités et discontinuités des réseaux d’enseignants à Helsinki et à Paris

Réseaux et inscriptions spatiales

BABRIELLA GRIBAUDI : Identité sociale et territoire. Naples entre centre et périphérie FLORENCE MAILLOCHON : Réseaux utopiques. Formes de relations et pratiques spatiales à Paris

Réseaux et représentations sociales

GIULIANA MANDICH : Pratiques de sociabilité et tissage du réseau. L’exemple de Cagliari NELLY ASKOUNI : Réseaux et modes d’intégration du milieu enseignant. Une lecture des données athéniennes

ZACARIAS MONTOUKIAS : Réseaux et parcours. La construction ordinaire d’un tissu de liens personnels à Madrid

ANNA MARIA GATTI : Cagliari les hommes ont des amis, les femmes des parents
Annexe 1. L’enquête: méthode et déroulement pratique
Annexe 2. Le cahier d’enregistrement
Bibliographie
Table des tableaux
Table des figures

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Livre – Mike Davis – Le Stade Dubaï du capitalisme

Mike-Davis-–-Le-Stade-Dubaï-du-capitalisme

Hugues Jallon Traducteur,  Marc Saint-Upéry Traducteur, François Cusset
Date de parution : 11 octobre 2007
Editeur : Prairies ordinaires (les)
Collection : Penser/croiser
ISBN : 978-2-35096-011-1
EAN : 9782350960111
Présentation : Broché
Nombre de pages : 87
Dimensions : 12,0 cm × 18,0 cm × 0,5 cm
Village de pêcheurs devenu métropole mondiale en moins de vingt ans, lieu de tous les superlatifs (plus haut gratte-ciel, plus vaste centre commercial, plus grandes îles artificielles, hôtel le plus étoilé…), Dubaï pourrait bien signaler l’émergence d’un stade nouveau du capitalisme, encore inconnu sous nos cieux : un système à la fois plus ludique, par la généralisation du loisir touristique et de la jouissance commerciale, et plus violent, entre chantiers esclavagistes et politique de la peur, grâce aux guerres qui font rage de l’autre côté du Golfe persique – soit une société sans vie sociale ni classe moyenne, pur mirage de gadgets sans nombre et de projets pharaoniques. L’analyse de Mike Davis pointe les rapports de force à l’œuvre derrière le phénomène Dubaï ; elle est complétée par une réflexion de François Cusset sur les défis posés aux  » démocraties  » occidentales par l’insolente réussite de Dubaï, Inc.