La prise en charge pénitentiaire des délinquants sexuels sous le sceau de la gestion des risques et de la lutte contre la récidive

Logo Cairn.InfoNathalie Gourmelon

Sociologue indépendant  gourmelon@anomia-sociologueconsultant.fr

Partant de la grille de lecture de la « nouvelle pénologie », cet article propose une analyse de l’évolution de la prise en charge psychiatrique et sociale en milieu pénitentiaire des délinquants sexuels. Le traitement psychothérapeutique comme le traitement social, réhabilitatif, se décalent aujourd’hui vers un accompagnement psycho-socio-éducatif via des techniques cognitivo-comportementalistes, plus inscrit dans une perspective pragmatique de gestion des risques et de lutte contre la récidive. Ce mouvement interroge nombre de professionnels mais sa généralisation renvoie aussi aux paradoxes originels de ces domaines de pratique.

La prise en charge pénitentiaire des délinquants sexuels sous le sceau de la gestion des risques et de la lutte contre la récidive

Afirem – Association française d’information et de recherche sur l’enfance maltraitée

Logo-AFIREML’A.F.I.R.E.M. regroupe des professionnels impliqués dans la protection de l’enfance.

L’association a pour objet d’améliorer l’efficacité des professionnels de l’enfance au service de la prévention, du dépistage et du traitement des enfants et adolescents en danger (maltraités et en risque) et de leurs familles, et de favoriser le développement d’une prise en charge bientraitante (au sens de bienveillance et bienfaisance) au moyen :

– de la diffusion de la connaissance : colloques, séminaires, journées d’études, publications,
– de la mise en place d’instances d’échanges interprofessionnels, interinstitutionnels et interdisciplinaires, au plan national ou international,
– de la mise en œuvre d’actions de formation,
– du développement et la participation à des études et recherches en sciences humaines,
– de la contribution à l’élaboration des politiques publiques (sensibilisation des instances, réponse aux sollicitations des collectivités territoriales, des médias).

La réflexion de l’AFIREM s’inscrit dans une démarche éthique fondée sur le respect :

– des droits et de l’intérêt de l’enfant au sens de la Convention Internationale des droits de l’Enfant (CIDE),
– de leurs familles,
– des professionnels.
L’AFIREM n’est pas une structure d’intervention directe auprès des enfants maltraités et de leurs familles. L’association peut réaliser toute action ayant un lien direct ou indirect avec son objet social tel que défini dans le présent article.

L’A.F.I.R.E.M. a été créée en 1979 sous l’impulsion d’un pédiatre, Pierre STRAUS, dans un contexte de déni de la maltraitance à enfants de la part des professionnels concernés, et en l’absence de travail en pluridisciplinarité.