Hubert Van Gijseghem – L’enfant mis à nu – L’allégation d’abus sexuel : La recherche de la vérité

Logo-érudit.orgFruit de la collaboration de six auteurs, quatre psychologues et deux avocats, cet ouvrage se consacre à l’épineuse question de la crédibilité de l’allégation et du témoignage de l’enfant dans des causes d’abus sexuel.

L’ouvrage se divise en quatre parties. Dans la première, Hubert Van

Gijseghem aborde les problèmes liés à la crédibilité de la déclaration de l’enfant.

Il trace, à partir de son expérience clinique et de la recherche empirique, les principaux facteurs affectifs et cognitifs pouvant affecter la qualité du témoignage de l’enfant. Ainsi, la clarté, la cohérence et la consistance du témoignage de l’enfant sont réexaminées à la lumière de considérations concrètes inhérentes au stress et à la confusion engendrés par la situation judiciaire. Egalement sont abordés des facteurs d’ordre affectif tels que la certitude de ne pas être cru, la confusion engendrée par l’inégalité de statut dans la position de victime-accusatrice, la difficulté d’accuser un être cher, le besoin d’oublier et de faire abstraction de la blessure corporelle. Les facteurs d’ordre cognitif considérés traitent de la diminution du souvenir, de la suggestibilité, de la notion de temps chez l’enfant, et de la «mémoire de scénario». La considération de ces facteurs est essentielle pour s’assurer de la qualité du témoignage de l’enfant et, par conséquent, pour la confiance qui s’en dégagera.

Hubert Van Gijseghem – Us et abus de la mise en mots en matière d’abus sexuel

Us-et-abus-Van-GijseghemEditions du Méridien
date de parution : 1 mars 1999
Collection : psychologie
ISBN : 2-89415-249-3
EAN : 9782894152492
Nombre de pages : 272
Dimensions : 15,0 cm × 23,0 cm × 1,7 cm<

Cet ouvrage dénonce l’acharnement investigateur, préventif ou thérapeutique, qui déferle sur les victimes réelles et présumées d’abus sexuel. Il fait suite à un précédent ouvrage intitulé L’Enfant mis à nu. L’allégation d’abus sexuel : la recherche de la vérité, qui interroge déjà certaines pratiques plus néfastes que bénéfiques. Ce livre prêche, comme le précédent, en faveur d’un esprit critique et se tient loin des débats idéologiques relatifs à cette question. L’agitation et le militantisme incroyables reliés à l’étude du phénomène de l’abus sexuel ne peuvent que laisser perplexe, et nous y contribuons probablement nous-mêmes. En même temps, nous voulons crier :  » stop !  » Non pas pour revenir au déni d’il y a une vingtaine d’années, mais dans le but de faire preuve d’un minimum d’esprit critique qui préserve des pratiques inquisitoriales ou des ravages d’un Malleus Maleficarum.