Procès Dominique Cottrez – Lundi 29 juin 2015 – 3e jour – Les viols par inceste – Tweets de la salle d’audience

L’audience a repris avec le témoignage par visioconférence de Christian Doutremepuich, expert génétique.

La présidente invite Dominique à parler de son père.

Rapidement il a exposé le résultat de ses analyses, qui confirment que les bébés sont issus de Dominique et de son mari

On a un peu de temps avec le prochain expert. La présidente en profite pour interroger Dominique sur sa relation avec son père.

« A 8 ans, il me proposait toujours d’aller chercher les œufs, il m’a fait asseoir dans la paille et il a enlevé ma petite culotte »

« Une fois comme ça j’ai eu des attouchements. Il m’a fait asseoir dans la paille. Il a commencé à enlever ma petite culotte. »

« Il a mis ses mains sur mon corps. Il a dit « c’est notre petit secret ». Si tu dis rien, je t’offrirai un petit mouton. »

– « Comment savez-vous que c’était à 8 ans ?
– Marie-France était encore là. Jacqueline était partie, Nicole aussi. »

– « Il ne s’est pas couché sur moi. Il a posé ses mains.
– Vous avez compris ce qui s’est passé ?
– Non. Je demande ce qui arrive. »

Dominique Cottrez a la voix étouffée de sanglots

« Il dit c’est notre petit secret, qu’il m’offrira un petit mouton. »

– « A ce moment-là, y a-t-il d’autres gestes de sa part ?
– Non.
– Et après ?
– Après… c’est beaucoup plus tard. A 12 ans. »

« Après ma communion. Il s’est couché sur moi. Je sais pas vraiment s’il y a eu pénétration. Mais j’ai senti quelque chose de chaud »

Ensuite, cela se reproduit régulièrement, de façon espacée. « A chaque fois il me demande de garder le secret »

Dominique a la voix étranglée quand elle répond aux questions de la présidente.

Dominique dit que la dernière fois, ado, c’était à 15 ans, dans les champs. « Après j’ai vu des copines »

Cette fois-là, Dominique dit qu’elle savait ce qui allait se passer. « Je me laisse faire »

La présidente lui demande si dans ces moments là, elle pouvait partir.
« Oui je peux partir mais il me retenait, il voulait que je reste »

– « Je pouvais partir.
– Vous ne le faites pas ? Pourquoi ?
– Il me retenait. Mais il n’y avait pas de violence. »

« Il n’y avait pas de violence », explique avec ses mots Dominique qui décrit pourtant un viol.

Après son 1er accouchement, elle se sent seule. « Il est revenu vers moi. » Elle pouvait lui parler de son mal-être, sa solitude.

Après (mon) premier accouchement, « il est revenu vers moi », poursuit Dominique

– « Et après ?
– J’étais amoureuse.
– Vous ressentiez des sentiments amoureux pour votre père ?
– Oui. »

Elle trouve une épaule attentive. »J’ai eu des sentiments amoureux (à l’égard de son père) », confie Dominique

– « On a eu une relation. J’étais consentante.
– Où ?
– Dans sa chambre.
– Je vous demande cela, car votre mère pouvait arriver… »

Dominique décrit ensuite « une relation consentante » avec son père, des sentiments « amoureux ».

Tandis que Dominique raconte son récit glaçant, son mari et ses filles écoutent derrière elle.

Selon Dominique , les relations sexuelles avec son père se déroulaient après son travail, en fonction « des opportunités ».

« Je pose des questions pour comprendre, pas par pur voyeurisme », précise la présidente.

Dominique explique pour la première fois que son père était au courant de ses grossesses

 Dominique affirme avoir eu des relations complètes avec son père pendant 5 ans après son 1er accouchement. « Après c’était des caresses »

 « C’était un besoin physique », affirme Dominique . Elle dit ne pas avoir pensé à stopper les relations avec son père

 « Il savait que j’étais enceinte. Je lui disais. (…) Mais pour lui c’était pas un problème »

 Dominique a aussi confié à son père qu’elle avait tué ses bébés après chaque grossesse.

Pour la première fois aussi, Dominique explique qu’elle a confié à son père avoir tué les bébés.

« A chaque grossesse, je lui ai dit ce que j’ai fait. Il ne pose pas de question », déclare froidement Dominique

 C’est la première fois dans ce procès qu’on entend Dominique s’expliquer sur la relation incestueuse avec son père.

Dominique « Il y en avait 2 (corps) au grenier, au moment du déménagement, il (mon père) m’a proposé de m’aider à m’en débarrasser »

Dominique explique cette relation incestueuse avec des mots simples. Déconcertant.

Certaines de ses déclarations diffèrent de ce qu’elle a dit pendant l’instruction.

La présidente s’arrête là et laisse les avocats des parties civiles poser leurs questions.

Me Costantino soulève une contradiction qui lui semble « énorme » à propos des dates

« Si les rapports s’arrêtent en 1993, on a 7 ans sans relation sexuelle qui soit de nature à donner lieu à la naissance des enfants »

– Comment pouvez-vous dire : « je craignais d’avoir des enfants de mon père » et dire que vous n’aviez pas de relation ?
– Je disais ça pour les 1ers

– « Donc pour les premiers vous le craignez, mais ensuite vous ne le craignez pas.
– Silence.
– Je n’ai pas d’autre question. »

« Où est la vérité Mme ? », s’agace la vice-procureure qui pointe du doigt les nombreuses versions de l’accusée.

C’est l’avocate générale qui poursuit et pointe plus fortement des contradictions dans le récit de Dominique

« Où se situe la vérité ? Quelle est la vraie version ? », relance la vice-procureure. Dominique le sait-elle vraiment ?

« Je suis très embêtée madame . On essaye de s’approcher au plus près de la vérité. 6 versions de tout ça et là on en est à une 7ème »

– « Jamais vous ne dîtes votre père « arrête » ? » interroge le procureur.
– « Non ».

L’avocat général : « Mme , est-ce que vous n’avez pas inventé cette histoire d’inceste parce qu’on vous y a poussé involontairement ? »

« Est-ce que vous n’avez pas inventé cette histoire d’inceste ? » Depuis dix minutes, le procureur essaye de faire craquer Dominique

« Si votre père a fait ce que vous dites, c’est un immense salopard. Si vous avez inventé, il est en train de se retourner dans sa tombe »

– « Si votre père a fait ce que vous dîtes, c’est un immense salopard », assène le procureur.
– « Oui », murmure Dominique

Me Berton entre en scène. « Donnez-moi la date à laquelle votre père vous a pénétrée pour la première fois », tonne-t-il.

Me Berton, l’avocat de , se lève. « Donnez-moi la date à laquelle votre père vous a pénétrée pour la 1ère fois. On veut savoir ! »

« Parce que ces gens-là ne vont pas vous croire ! Ils considèrent qu’on peut inventer un inceste! », s’exclame Me Berton, l’avocat de Dominique

« Les gens pensent que l’on peut inventer un inceste ! », s’exclame Me Berto

« Pourquoi vous mettez les bébés dans le grenier de votre père ?
Votre père, que vous aimez plus que tout! »
« Y a que lui qui le sait »

Me Berton :
– « Pendant l’instruction, vous avez dit que vous auriez aimer avoir un enfant de votre père ? »
– « Oui »

« Vous n’avez pas si honte de cette relation avec votre père puisque vous dites que vous auriez aimé avoir un enfant de votre père »

Me Frank Berton reprend des déclarations faites par Dominique pendant l’instruction

Me Berton s’énerve contre sa cliente : « Et vous allez vous réveiller ou pas ? »

Me Berton tente de faire réagir sa cliente : « Vous allez vous réveiller oui ou pas ? »

« Vos filles sont là. Pierre-Marie leur aurait fait ça. Comment vous l’auriez pris ? », interroge faussement Me Berton.

Frank Berton demande :
– « vous jurez sur la tête de vos filles que votre père vous a violée ? »
– Dominique C : « non ».

– « Madame vous jurez sur la tête de vos filles que votre père vous a violée ?
– Non, je jure pas
– Il vous a violée ou il vous a pas violée ?
– Non »

Acculée par son avocat, Dominique a craqué :
– « Sur la tête de vos filles, vous jurez avoir été violée par votre père ? »
– « Non »


Dominique vient de dire, sous la pression de son avocat, que « non » elle n’a pas été violée par son père.

Acculée par son avocat, Dominique vient d’avouer que son père ne l’a jamais violée.

Une audience qui secoue la défense comme le ministère public: D#cottrez revient sur sa révélation de l’inceste au bout de 5 ans…


Audience suspendue sur cette fracassante révélation

La présidente suspend l’audience rapidement après ces révélations.

Incroyable ce volte-face de dominique . merci à pour le livetweet

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A la pause, même l’avocat général a du mal à se remettre de ce coup de théâtre

Le + notable, ce n’est pas tant que D. avoue avoir inventé un inceste pour sa défense qu’elle le fasse sur question de son avocat.

Me Berton :
– Vous jurez sur la tête se vos filles que votre père vous a violée ?
– D. : Non.
Suspension.

Procès Cottrez : les questions du déni de grossesse et de l’inceste au cœur des débats

L’audience vient de reprendre

Caty Lorenzo Regreny, psychologue, est appelée à la barre. Son audition semble bien fade à côté de ce qui vient de se passer

L’audience reprend. La psychologue Caty Lorenzo-Regreny livre son rapport d’expertise par visioconférence


« Vous m’amenez à réfléchir, madame la présidente. C’est comme si Dominique avait été contente de garder ce secret pour elle. »

« C’est elle et la maternité. Quelque chose lui appartient, peu importe ce qui a pu se passer avant »

Me Crespin, avocat de l’association Enfant Bleu-Enfance maltraitée, tient à informer l’experte des dernières révélations de Dominique

L’avocat d’une association des parties civiles vient de révéler à la psychologue entendue les dernières révélations de Dominique

La présidente ne l’avait pas encore indiqué à l’experte.

« Il faut bien savoir qu’on fait la différence entre consentir et obéir », insiste la psychologue.

« Il faut faire la différence entre consentir et obéir », commente la psychologue.

La psychologue : « madame Cottrez ne s’aime pas (…) elle a toujours été sous la dépendance affective de 2 hommes : son père et son mari ».


L’experte psychologue : « il ne faut pas oublier que Dominique Cottrez est épileptique. Ce qui peut provoquer des difficultés mnésiques »

L’inceste est un secret dont le poids empêche toute relation authentique avec les autres, selon l’experte psy.

« L’enfant qu’était Dominique Cottrez. a pu se sentir trouée ». Et « manger, être enceinte », c’est se remplir. Combler la béance.

La psychologue rappelle que son rôle n’est pas de chercher la vérité, ni de dire si certaines déclarations sont vraies.

« Il manque quelque chose de l’ordre du fondamental pour être terminé » chez Dominique , observe la psychologue.

« Il y a quelque chose de réparateur avec ces grossesses », ajoute-t-elle, pour compléter une question de Me Rodolphe Costantino

« Ce n’est pas fréquent d’avoir huit bébés étranglés », conclut la psychologue.

Désolée, petit problème de connexion. Ça marche à nouveau.

Dominique de nouveau à la barre : « Non je n’ai pas été violée par mon père »

La présidente revient ensuite sur le « non » de Dominique . Celle-ci répète :
« Non je n’ai pas été violée par mon père »

– « Il ne m’a pas touchée » – « Ni enfant ni adulte ? », demande la présidente.
– « Non »

– « Il ne m’a jamais touchée.
– Jamais ?
– Non. »

ALERTE : Dominique dément avoir eu toute relation son père. « Je n’ai jamais eu de relation avec lui », souffle-t-elle.

– « Vous saviez que tous vos enfants étaient de votre mari ?
– Oui.
– Vous le saviez pour Virginie ?
– Oui. »

Dominique est murée dans le silence. Elle vient de se rasseoir en larmes sur sa chaise, la main sur sa tête comme pour mieux se cacher


Dominique ne souhaite pas poursuivre. Elle se rassoit et tient sa tête baissée avec sa main droite.

La présidente lui demande pourquoi elle a parlé de cette relation avec son père.
« Je… sais pas. »

« Réfléchissez-y. On en reparlera demain », lui dit avec douceur la présidente.

« Comment peut-elle dire qu’elle a été violée alors que quelque part elle a ressenti de l’affection ? », questionne la psychologue

« Cela pose la question de l’introjection du désir de l’autre ». Vous avez quatre heures.

Depuis 1heure, on interroge une psychologue qui a fait un rapport sur des déclarations qui viennent de s’effondrer. Comment dire…

On questionne une psychologue sur or son rapport est caduc. C’est comme lire un journal de 2010 pour connaître l’actualité.

Elle s’est débarrassée du mensonge et va permettre d’aborder les débats sous 1autre angle, celui de la pathologie », dit Me Carlier

La présidente met fin à la visioconférence. Suspension d’audience de 10 minutes.

Me Carlier, avocate de , réagit hors audience aux aveux de sa cliente. Elle a agi car elle a peur de la sanction

« Avec l’inceste elle a vu un échappatoire. »

Me Carlier : « Il est plus facile de défendre quelqu’un qui dit la vérité. »

« Elle est terrorisée à l’idée qu’on la prenne pour un monstre », dit Me Carlier pour justifier le mensonge

L’audience reprend.

L’audience reprend avec le psychiatre Dubec qui a assisté au coup de théâtre.

C’est Michel Dubec, médecin psychiatre, qui arrive à la barre.

« J’étais là depuis le début de l’après-midi. La dame que je vais décrire n’est pas la même que la personne que j’ai devant moi. »

« C’est une personne d’une intelligence fine et aiguisée. »

Michel Dubec a expertisé Dominique en parallèle de son confrère Daniel Zagury.

Expert psychiatre lui-même, Michel Dubec invite à « se méfier des psychiatres, des psychologues »

« Les cas dont on n’a pas l’habitude, on devrait dire qu’on n’est pas compétent. Nos connaissances ne marchent pas dans un cas exceptionnel »

« Il faut se méfier des psychiatres », dit… le psychiatre

« Ce 1er homme qui s’intéresse à elle, c’est une surprise. Elle en tombe donc amoureuse. Mais il n’a pas vu l’attente qu’elle avait »

Sur Pierre-Marie , le mari, le psychiatre dit : « C’est un rude au labeur qui ne donne pas dans la finesse psychologique »

Il avait décrit Dominique avec une « intelligence fine et aiguisée »

« croyait toujours qu’une intervention extérieure viendrait à son secours. Ce que l’on retrouve chez beaucoup de mères infanticides »

Michel Dubec, le psychiatre, boit un verre d’eau.

« Dominique a gardé les corps des nouveau-nés en tant que tels. C’est très très curieux », soulève le Dr Michel Dubec.

« Pourquoi garde-t-elle les corps sans essayer de les détruire ? », interroge le psychiatre

« Il se chauffait avec une chaudière à charbon, aurait pu les faire disparaître »,dit le psy.Mais elle lui avait dit « Ça leur aurait fait mal »

« Je maintiens que cliniquement, il y a un inceste de l’enfance », déclare le psychiatre

Dr Michel Dubec : « Je maintiens que cliniquement, il y a eu un inceste de l’enfance »

« Madame a des vérités successives. Ce n’est pas être mythomane », poursuit le Dr Dubec.

Cela fait 2 heures maintenant que nous écoutons le psychiatre Dubec, désormais connu par sa phrase « il faut se méfier des psychiatres »

« On n’est pas dans un déni de grossesse mais dans un entre-deux. Elle est dans une dénégation », explique le psychiatre.

« J’ai du mal à vous suivre », intervient finalement la présidente. Nous aussi 🙂

Après une heure de développement, la présidente interrompt le psychiatre « j’avoue, j’ai du mal à vous suivre »

« C’est pourtant très terre à terre », répond le psychiatre sûr de son propos

« Moi j’ai surtout eu l’impression, depuis trois jours, qu’elle est soumise au poids du regard », confie la présidente.

Le psychiatre a cette phrase tellement révélatrice : « J’essaye à tout prix de trouver une explication à ces infanticides, sinon on a rien »

« J’essaie de trouver une explication », rétorque le Dr Dubec. « Parce que sinon on n’a rien. »

Cette dernière phrase du Dr Dubec résume toute la difficulté qu’ont les psys pour comprendre les 8 infanticides de Dominique

« La violence des faits, huit infanticides, fait qu’on ne peut pas chercher à la comprendre vraiment », ajoute le Dr Dubec.

« La violence des faits, huit infanticides… on ne peut pas chercher à la comprendre vraiment », confesse le psychiatre.

Le psychiatre vient de résumer la complexité de ce cas hors norme. Même la psychologie a du mal à comprendre.

« Dominique est dans un brouillage émotionnel », poursuit le psychiatre.

Pendant que le Dr Dubec et la présidente échangent sur elle, Dominique reste immobile, comme prostrée.

Dominique écoute les experts parler d’elle sans bouger.

Le Dr Dubec est toujours à la barre. Il poursuit ses explications : « Elle avait une conscience fluctuante de sa grossesse »

« Une femme infanticide ne donne pas la mort. Elle ne donne pas la vie », estime le Dr Dubec

Après avoir évoqué Freud, le Dr Dubec estime qu’il reste une hypothèse : un délire intérieur

Après Freud, on passe à Kretschmer : « Il est possible qu’elle soit dans un délire intérieur »

Le Dr Dubec décrit le délire de Kretschmer, qui pourrait toucher Dominique . Explications :

Pour comprendre le délire de Kretschmer, petite fiche wikipedia =>

Dominique avait expliqué au psychiatre avoir mis les corps deux par deux dans les sacs pour ne pas qu’ils se sentent abandonnés

« Quand on est psychiatre, il faut faire attention à ne pas manquer d’humanité », souligne le Dr Dubec.

Dominique est toujours assise sur sa chaise, immobile, tandis que les psychiatres tentent de trouver une explication à son geste

L’avocate de Dominique a pris la parole. « Quand je défends quelqu’un, j’ai besoin de la comprendre », martèle-t-elle.

Me Carlier tente de savoir si le manque d’investissement du mari peut expliquer le fait que Dominique n’ait pas investi la grossesse

« Qu’est-ce qui peut rompre la dénégation de grossesse ? », interroge l’avocate de Dominique

« Dominique a toujours le sentiment d’être mise à l’écart. Dans sa pensée magique, elle attend un sauveur », estime le psychiatre

L’audience est suspendue.

Après cette journée pleine de rebondissements, l’audience est suspendue. Elle reprendra demain à 9h.

L’image est terrible : Virginie dans les bras de sa mère effondrée. Son mari, totalement abattu.

Dominique s’effondre dans les bras de ses filles.

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