Eric Dupond-Moretti et Lino Ventura

Eric Dupond-Moretti et Lino Ventura : Portraits croisés pour un message aux présidentiables

Eric Dupond-Moretti et Lino Ventura

NOTE
Cet article a d’abord été publié sur le blog Mediapart de Marie-Christine Gryson. Comme vous pouvez en juger, il ne porte en rien atteinte à une quelconque disposition qui justifierait de l’effacer.
Or Médiapart a autoritairement pris la décision de le dépublier
Quelles pressions la rédaction a-t-elle subie ?

L’intérêt pour cet avocat médiatique, réside dans son pouvoir d’attractivité qui s’étend aujourd’hui au cinéma, sachant qu’il nous permettra d’attirer l’attention sur un message à transmettre au présidentiables, message que Lino Ventura, à qui il est comparé, n’aurait sans doute pas refusé. Il concerne la maltraitance aux assises des enfants victimes de viols, enfants reconnus victimes
Une notoriété instrumentalisée en tant que réalité sociétale
Celui que les journalistes appellent Acquitator, Me Eric Dupond-Moretti vient d’être projeté dans l’actualité en tant qu’acteur pour le dernier film de Claude Lelouch : « À chacun sa vie ». Celui-ci l’a accompagné sur de nombreux plateaux télévisés, estimant avoir trouvé le nouveau Lino Ventura. Cela tombait juste avec la promotion du livre coup de poing de l’avocat : « Direct du droit » promotion qui, coïncidait avec l’annonce très médiatisée de la défense du jeune Théo, victime de violences policières. Nul ne s’est permis de relever que le soutien compassionnel et révolté du public à l’égard du jeune homme, lui a permis de contre-dire sa critique leitmotiv sur le non-respect de la présomption d’innocence qu’il évoquait pourtant, quelques jours auparavant, à propos de François Fillon. Sans oublier sa dénonciation du « tout victimaire », ces deux critiques étant présentées comme occupant le centre de son ouvrage. Mais ne cherchons pas trop la petite bête chez celui qui se considère comme la « Bête noire » des magistrats, et regardons plutôt ce que ces tempos chanceux de la carrière de l’avocat, nous apprennent des faits sociétaux dont il est l’un des indicateurs somme toutes, assez significatif.
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Dix-huit mois de prison avec sursis pour le viol de sa fille

Dix-huit mois de prison avec sursis pour le viol de sa fille
Par Samuel Cogez
Publié le 11/07/2017

Un père de famille de 54 ans a été condamné ce mardi par le tribunal correctionnel d’Arras à dix-huit mois de prison avec sursis pour avoir violé sa fille mineure à plusieurs reprises, alors qu’elle était adolescente, de 2002 à 2008. Son épouse a été aussi reconnue coupable de non-dénonciation.

Dix-huit mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve de deux ans, avec obligation de soins et d’indemniser la victime. C’est la peine à laquelle a été condamné A. H., un Arrageois de 54 ans, reconnu coupable d’agressions sexuelles multiples sur l’une de ses filles et pour violences sur son fils. Pour ne pas avoir dénoncé ces faits dont elle était pourtant informée de la bouche même de sa fille, l’épouse d’A. H. a écopé de neuf mois de prison avec sursis. On parle ici de viols complets, correctionnalisés par la justice (c’est-à-dire jugés par un tribunal correctionnel au lieu d’une cour d’assises), niés en bloc par le père.

Abusée à plusieurs reprises

C’est l’épilogue d’une sordide affaire d’inceste dont a été victime une jeune fille, de ses 9 ans à ses 15 ans. Malgré les quelques « inexactitudes » et « confusions » relevées d’ailleurs par les juges lors de l’audience, la version de la jeune femme, aujourd’hui majeure, n’a jamais varié. Sa sœur a aussi confirmé qu’elle avait été abusée à plusieurs reprises, notamment dans la salle de bain. La mère, qui a préféré se taire, avait aussi été avisée de la situation et avait entendu les cris de sa fille. Un dossier survenu dans une famille carencée au niveau mental, aux repères moraux et sexuels défaillants.

Le père devra verser 3 000 € à sa fille, sa femme 1 000 €. A. H., reconnu coupable aussi de violences sur son fils, devra lui régler 500 € de dommages et intérêts.

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