6 juin 2015 | Auteur Jacques Thomet
Je vous livre mon adaptation satirique du tube de Claude François, dédiée à Florence Aubenas et Lucie Soullier après leur article « Outreau : trois semaines dans l’ombre des révisionnistes » dans le Monde de ce samedi.
Vous devez savoir que j’étais à Rennes de lundi à jeudi soir et que j’ai suivi toutes les audiences intégralement.
Vous devez surtout apprendre qu’aucune des deux journalistes du quotidien n’est venue me parler, à aucun moment, avant ou après les audiences, ou pendant les suspensions de séance, pour me demander mon avis, avant de me mettre en cause dans leur papier écrit à quatre mains. C’est le contraire de ce que j’apprenais aux futurs journalistes quand je donnais des cours à l’IPJ ou à Sciences Po…
Voici ce « Comme d’habitude » abrégé, et revu à ma manière :
Je me lève, et je vous bouscule
Vous ne bougez pas
Comme d’habitude
Soullier, et toi Aubenas
Aux yeux n’avez pas froid
Comme d’habitude
Ma main caresse mon clavier
Vous n’me lisez pas
Comme d’habitude
Mais vous, changez mes propos
Comme d’habitude
Vous me taillez un costard
Bien trop grand pour moi
Comme d’habitude
A deux, vous m’abominez
Sans m’avoir parlé
Comme d’habitude
Sans bruit, la raison vous quitte
Plus de cellules grises
Comme d’habitude
Gare à, l’effet Rosenthal
Comme d’habitude
Comme d’habitude, dans tous vos papiers
Vous occultez la vérité
Comme d’habitude, je vais sourire
Comme d’habitude, je vais même rire
Comme d’habitude, vous me faites vomir
Comme d’habitude
Et puis le jour s’en viendra
De vos repentirs
Comme d’habitude
Soullier, Aubenas
Vous trouverez la voie
Comme d’habitude
Toutes seules, vous découvrirez
L’objectivité
Comme d’habitude
Vos calomnies, j’essuierai
Comme d’habitude
(…)
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