Elles crèvent d’être enfermées dans un no man’s land, de devoir se taire à cause de la honte et de la culpabilité par Muriel Salmona

Elles crèvent, littéralement, d’être enfermées dans un no man’s land, de devoir se taire à cause de la honte et de la culpabilité.

mai 2010, par Claudine Legardinier

Psychiatre psycho-traumatologue, responsable de l’antenne 92 de l’Institut de victimologie, présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie, Muriel Salmona reçoit des victimes – et des auteurs – de violences, notamment sexuelles. Elle décrit les conséquences de ces violences, parmi lesquelles la prostitution, et les étapes de la reconstruction.
Il faut sortir de ces parasitages monstrueux qui nous font confondre désir et excitation traumatique. Certains hommes qui croient désirer ne vivent en fait que des symptômes psychotraumatiques, un mal être qui les pousse à s’anesthésier dans des conduites addictives. C’est l’équivalent de la conduite du toxicomane. Ce qu’ils vivent n’est pas du désir mais une excitation liée à un stress. Et l’orgasme est un shoot obtenu en exerçant des violences.
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