Outreau : Cherif Delay publie sa vérité et provoque des remous
De Gaël BRANCHEREAU (AFP) – 11 mai 2011
LILLE — Devenu adulte, Chérif Delay, le fils de Myrian Badaoui-Delay, une des quatre condamnées de l’affaire de pédophilie d’Outreau, publie sa vérité et maintient ses accusations au risque de choquer et de faire ressurgir des blessures, dix ans après le déclenchement des procédures.
Co-écrit par le journaliste Serge Garde, l’ouvrage de Chérif Delay, âgé de 21 ans, s’en prend à « la vérité judiciaire inattaquable » qu’avait fait émerger, selon lui, le procès en appel de novembre 2005 aboutissant à la condamnation de quatre personnes – dont sa mère et son père adoptif – sur les 18 mises en cause.
Co-écrit par le journaliste Serge Garde, l’ouvrage de Chérif Delay, âgé de 21 ans, s’en prend à « la vérité judiciaire inattaquable » qu’avait fait émerger, selon lui, le procès en appel de novembre 2005 aboutissant à la condamnation de quatre personnes – dont sa mère et son père adoptif – sur les 18 mises en cause.
A l’exception de François Mourmand, décédé en prison d’une overdose médicamenteuse, les autres ont bénéficié, à ses yeux, d’un « acquittement programmé ».
« Je vais enfin pouvoir répondre à ceux qui, sans me connaître, m’ont traité de menteur, d’affabulateur, de mythomane et j’en passe », écrit Chérif Delay.
« Tout ce que j’ai dit devant les assises de Saint-Omer, je l’avais dit pendant mon premier interrogatoire et je le maintiens aujourd’hui (…). Mes violeurs, je peux difficilement dire combien ils étaient. Mais j’en ai identifié avec certitude sept en plus de Delay (son père adoptif) et de ma mère. Soit neuf au total », accuse-t-il.
« Je vais enfin pouvoir répondre à ceux qui, sans me connaître, m’ont traité de menteur, d’affabulateur, de mythomane et j’en passe », écrit Chérif Delay.
« Tout ce que j’ai dit devant les assises de Saint-Omer, je l’avais dit pendant mon premier interrogatoire et je le maintiens aujourd’hui (…). Mes violeurs, je peux difficilement dire combien ils étaient. Mais j’en ai identifié avec certitude sept en plus de Delay (son père adoptif) et de ma mère. Soit neuf au total », accuse-t-il.
Le jeune homme, qui raconte sans pudeur ses années de galère après Outreau – la drogue, la délinquance, la prison, les tentatives de suicide – décrit une fois de plus la constitution de ce qu’il continue d’appeler « le réseau ».
Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés
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