L’institution judiciaire a fait la démonstration de son incapacité à traiter les dossiers de pédocriminalité !

Facebook-LogoSerge Garde
Le 4 juin 2015
Inénarrable Dupond-Moretti ! Le verdict n’est même pas rendu que déjà, devant les caméras, il commente l’acquittement de Daniel Legrand !
Chassez le naturel et il revient au galop ! Selon cet avocat récidiviste plus aucun journaliste ne pourra dire qu’il existe « une autre vérité » sur Outreau ! Suivez son regard… Quelle prétention ! A force d’être entouré de journalistes serviles, il s’imagine qu’il peut dicter aux autres ce qu’ils doivent faire ou non ! Aucun avocat et surtout pas les Delarue-Dupond- Berton ne me dicteront ce que j’estime devoir faire !
Dès la fin de la première semaine, l’issue du procès ne faisait aucun doute. Un avocat général qui oublie, pour la clarté des débats, de s’asseoir sur le banc de la défense ! Le président qui organise les débats et l’ordre des témoins pour favoriser la défense ! La faiblesse des avocats des parties civiles ! Le défilé des acquittés et des quatre condamnés qui tiennent tous le même discours parfois avec les mêmes mots… Leurs aveux réitérés ? Quels aveux ? Ah oui, ceux qui figurent dans le dossier, avec tous ces détails circonstanciés impossibles à inventer ? C’est le juge Burgaud qui les a suggérés ! Ben voyons ! La réactivation du lynchage du juge d’instruction est absolument nécessaire à la défense. Sinon, leur story-telling s’écroule !
Avec quelle obstination, tous ces gens se sont succédés à la barre pour dire : oui les enfants Delay ont bien été violés mais il n’y a eu qu’eux !
Monsieur Dupond-Berton-Delarue, cela s’appelle du REVISIONNISME. Car personne n’a le pouvoir d’effacer la vérité judiciaire de Saint-Omer qui a reconnu que 12 enfants ont été victimes !
C’est le point faible de la vérité des acquittés : quatre condamnés définitifs et douze enfants victimes, cela suppose que les quatre ont violé ou agressé les douze gosses. Or les quatre condamnés n’avaient que quatre enfants concernés. Comment les huit autres sont venus se faire violer à la Tour du Renard ? Le couple Delay-Badaoui a également été condamné pour proxénétisme : où sont donc les clients ?
Le procès de Rennes n’apporte aucune réponse à ces questions logiques et implacables. Et les Dupond-Berton-Delarue pourront éructer en chœur leurs anathèmes, ils n’y pourront rien ! Il existe bien deux vérités judiciaires incompatibles ! Et ce n’est pas moi qui les ai inventées !
Je remercie la défense pour la publicité qu’ils ont faite au film « Outreau, l’autre vérité » et je vous invite à le visionner pour vous faire une opinion raisonnable.
Que restera-t-il de Rennes ? L’indicible souffrance des frères Delay qui s’est exprimée et que plus personne n’osera nier. Même le quarteron d’avocats de la défense, qui a répété pendant une décennie que ces enfants mentaient n’ose plus le dire…
Enfin, l’institution judiciaire a fait la démonstration de son incapacité à traiter les dossiers de pédocriminalité ! La preuve par Rennes ! Et cela doit nourrir la réflexion de toutes celles et de tous ceux qui luttent contre la banalisation des crimes sexuels sur les mineur-es ! Comment dépasser ce procès qui n’honorera pas l’institution judiciaire ?
A suivre…
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Réponse de Serge Garde à Me Hubert Delarue : Diffamation

th-1Diffamation
L’un des avocats de Daniel Legrand, dont le procès s’ouvre devant les assises des mineurs à Rennes le 19 mai prochain, Me Hubert Delarue, perd son sang-froid.
Faut-il qu’il soit inquiet pour tenter aussi piteusement de faire diversion ?
Dans plusieurs tweets et des déclarations à la presse, il me traite de :
– « révisionniste » agissant en « clique » ;
– « d’imposteur »
– « de falsificateur de la mémoire judiciaire »
Mon confrère Jacques Thomet et l’expert Marie-Christine Gryson sont pareillement diffamés.

Dans le Dauphiné libéré du 16 mai 2015, Me Delarue en rajoute : « Derrière tout ça, en réalité, quoi qu’ils disent, il y a toute l’équipe des révisionnistes qui, de manière très couarde, passe son temps à dire que les acquittés étaient coupables. »

La couardise, parlons-en !
Comme les principaux avocats de la défense dans le dossier Outreau, j’ai sollicité Me Delarue afin qu’il réponde à mes questions. Comme les autres, Me Delarue a fui ma caméra. Et lorsque « Outreau, l’autre vérité » est sorti en salles en mars 2013, ces courageux avocats ont affirmé sans honte que mon documentaire était partial puisque la défense ne s’y exprimait pas !
Me Delarue estime que j’agis lâchement puisque je n’ose pas l’affronter à Rennes, pendant le procès ?
Qu’à cela ne tienne, qu’il me fasse citer comme témoin !

Et bien évidemment, je me réserve le droit de donner à ces allégations diffamations, les suites qu’elles méritent.
Malgré des menaces réitérées, ni Me Delarue ni personne d’autre, n’a porté plainte contre « Outreau, l’autre vérité ». Et pour cause ! Mon film est 0% fiction !
Je vous invite, si vous ne l’avez pas encore fait, à visionner le DVD d’ « Outreau l’autre vérité », (en vente à la FNAC) ou dans sa version tronquée, piratée sur YouTube.
Et faites vous votre propre opinion !
Serge Garde
PS : Le fait que Me Delarue soit mis en examen pour « usage de faux en écritures » dans une autre affaire, ne m’autorise pas à le traiter de falsificateur. Je respecte la présomption d’innocence.

Film – « Outreau l’autre vérité »