Selon les associations de protection de l’enfance, l’affaire de pédophilie d’Outreau dévoilée en 2001, a mis à mal la prise en compte des témoignages d’enfants par la justice.
L’affaire d’Outreau a jeté un discrédit sur la parole des enfants se disant victimes d’abus sexuels, selon les associations de protection de l’enfance, certaines parlant d’un « retour en arrière » d’au moins dix ans.
Mensonge
Cette affaire, partie d’abus sexuels sur des enfants par leurs parents, est considérée comme un des pires fiascos judiciaires de ces dernières années. Dix-sept personnes étaient au départ accusées, treize ont été finalement acquittées lors de deux procès, en 2004 et 2005.
« L’héritage d’Outreau est gravissime » car « toute la France a considéré que les enfants avaient menti », déplore Homayra Sellier, présidente de l’association Innocence en Danger.
Cette association avait écrit au parquet général pour s’inquiéter de la prochaine prescription de faits qui auraient été commis par l’un des acquittés, Daniel Legrand, alors qu’il était mineur. Son troisième procès s’ouvrira à Rennes le 19 mai.
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