BMP – Le Rubik’s Cube des années 1980 métamorphosé en roller

BMP – Le Rubik's Cube des années 1980 métamorphoser en roller
Aller on s’amuse, l’idée, faire apparaître une production avec le côté rigolo. Un petit clin d’œil aux formes carrées et colorées. Comme je l’ai déjà dit, je n’ai jamais su trouver comment refaire un Rubik’s cube, mais cela c’est une autre histoire.

Le Rusbiks ‘Cube (ou Cube de Rubik) est un casse-tête inventé par Erno Rubik en 1974 un sculpteur et professeur d’architecture hongrois, qui s’intéresse à la géométrie et à l’étude des formes en 3D. Cet objet, c’est rapidement répandu sur toute la planète au cours des années 1980. Le Rubik’s Cube est devenu culte avec toutes ces questions qui vont avec, par exemple comment résoudre un Rubik’s Cube ?

Quelle technique utiliser ? Comment améliorer son temps ? Quarante ans après sa création, le plus célèbre cube multicolore continue d’entretenir l’esprit de compétition des nombreux fans. Il y a même eu une compétition speedcubing. Le Rubik’s cube est le roi du casse-tête. Mais c’est aussi un objet relaxant et stimulant qui semblerait aider à développer notre intuition et notre intelligence, mais il fait aussi appel au calme et à la réflexion. Ce petit objet cache donc derrière ces couleurs comme un petit mystère. Me concernant je voulais le rendre plus rigolo dans sa forme, car par moment celui-ci me rend perplexe.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Il y avait divers liens qui venaient quand je pensais à ce cube.
D’abord : les années 80, car c’est à ce moment-là que cet objet s’est fait vraiment connaître.
Le deuxième lien les Roller. C’est le côté décalé, irréel, mais aussi rigolo, et c’est ce que je voulais faire aussi apparaître, mais pas seulement, car les Roller qui permettent de se déplacer rapidement, renvoient à l’idée que ce Rubik’s Cube s’est fait connaître dans beaucoup de pays et donc Roller = déplacement. Pour terminer, j’ai rajouterais des bras, des jambes, ceci pour lui apporter une forme plus humaine. Les yeux sont venus à la fin, après avoir mis les couleurs. J’avais ressenti comme un tiraillement en moi lors de mon observation. Donc incruster des yeux me rassurait.
Pour les couleurs, il fallait que ça sonne la spontanéité, la gaîté, mais je ne voulais rien de carré, c’est ainsi que la peinture déposée sur les divers carrés n’est pas bien nette. Une impression de carrés légèrement déformés, voilés. Ramener plusieurs mouvements différents m’amusait beaucoup. Je ris, car je me dis que je devrais faire de même avec la colère, mettre des jambes et des bras. Parfois, vraiment, je me demande ce qui se passe dans ma tête. Une fois mon esquisse complètement recouverte de son manteau, je suis passée aux finitions, mais là, il fallait un certain flou. Je souhaitais rester sur l’idée de l’amusement et de l’agréable.

Quels matériaux avez-vous utilisé ?

Création conçue sur une feuille de format de 36 x 46 cm. Comme médium, j’ai pris de la peinture aquarelle, un crayon HB pour mon esquisse. Et pour terminer des feutres.

Que ressentez-vous en face de votre création?

J’observe ma production de loin et là je m’amuse ! Je pensais aussi à ce cœur coloré que j’ai fait naître il y a peu de temps. Je ne suis pas rentrée dans les grands détails. Le côté carré m’angoisse de plus en plus. Par moment je trouve que ça gâche le plaisir. Je reste sur cette note colorée.

Petit diaporama des créations sur le Rubik’s Cube :

BMP – Un gentleman avec une tête en Rubik’s cube

BMP – Un gentleman avec une tête en Rubik’s cube
Qui n’a pas essayé de faire ce jeu entièrement ? Je n’y suis pour ma part jamais arrivée. J’ai repris ce jeu, mais très timidement. Cette image de manipulation me semble moins prenante dans mon cerveau depuis peu alors je voulais en profiter pour jouer avec les couleurs. Avoir dessiné sur la manipulation m’a aidée. Mais maintenant, je reprends cet objet mais d’une façon différente c’est-à-dire que c’est au moment où il n’y a rien qui captive mon regard à la télévision mais aussi quand je ne me sens pas angoissée. Cela me permet de continuer à travailler ma concentration et ma jugeote. Mais j’ai beau le retourner dans tous les sens, ce Rubik’s cube, je n’arrive pas à remettre toutes les couleurs dans le bon ordre. Dans ma tête, c’est le lien des couleurs qui m’a attiré pour faire naître cette production.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

L’idée restée sur un peu d’humour. Ce qui me causait du souci par contre, c’était de dessiner une perspective avec ce cube. Dans ma tête, j’avais du mal imaginer ce cube bouger dans tous les sens. Maintenant, pourquoi dessiner un Rubik’s cube à la place d’une tête ? C’est parce qu’à chaque fois que je prends cet objet et que j’essaie de lui mettre ses couleurs dans l’ordre ça me donne le vertige dans la tête. C’est ainsi, que pour cette création, je préfére rester sur le chemin de l’humour de manière à faire fuir cette image de vertige. L’humour aide par moment.
Je percevais bien l’idée d’un gentleman avec une cravate, un costume, et un petit foulard bleu dans sa poche. Le monsieur chic ! J’ai donc commencé par dessiner ce Rubik’s cube. Il fallait qu’il donne cette impression de mouvement. Il sera donc dessiné un peu de travers pour faire parler ceci et cela m’a aidée aussi pour le mouvement. Puis j’ai continué avec le reste du corps. Je m’amusais. Mais l’idée de faire également une autre production sur un autre thème que cette manipulation en me servant d’un Rubik’s cube me titillait. Je riais toute seule. J’aime donner vie à une production, c’est pour cela qu’il est important d’observer l’esquisse se mettre en mouvement sur ma feuille petit à petit. Même si l’idée peut passer un peu saugrenue. Mais quand je contemple la création finie sur le chevalet, cette impression s’efface.
Mon esquisse finie, je suis passée aux couleurs. Pour le rubik’s cube, je n’ai pas retranscrit ses couleurs à lui, je voulais qu’il soit unique, j’ai donc choisi les tons qui me plaisaient mais sans réfléchir après, la spontanéité devait être là. Pour le haut du costume, j’ai choisi, du marron avec du dégradé et du gris pour le pantalon, sans oublier la petite pochette de couleur bleue. Quelques finitions ont été faites au pinceau.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Dessin conçu sur feuille blanche 36 x 48 cm. J’ai utilisé un crayon à papier HB, comme médium de la peinture aquarelle.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

Mon gentleman est là. Il vit sur ma feuille. Dans ma tête, j’avais vraiment envie de continuer cette série. Plus je regardais ce Rubik’s cube et plus je me disais que chaque petit carré de couleur contenait une nouvelle idée. J’ai besoin subitement de les remplir. En attendant, j’ai pris plaisir avec mon pinceau. Je regarde cet objet et la manipulation est beaucoup moins présente et ça, c’est chouette !