Comme je me suis bien amusée à donner naissance au portrait cubiste de : Salvador-Dali
pourquoi ne pas retourner dans ce monde de visages transformés ?
Mon envie était de mettre une autre personne en valeur, j’en ai plusieurs en vue, mais pour cette fois, c’est Albert Einstein qui va passer entre les mains, les mouvements des doigts de BMP. Je souriais toute seule devant ma feuille !
Une citation que j’apprécie bien :
La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre !
Albert Einstein.
Quelques mots sur ce génie !
Albert Einstein, 1879-1955 symbole d’intelligence, de savoir et de génie, est un physicien d’origine allemande qui a marqué le 20ème siècle. Il est né le 14 mars 1879 à Ulm dans le sud de l’Allemagne. Einstein a été apatride et a eu plusieurs fois une double nationalité. Il est connu du grand public pour l’équation E=mc2. Grâce à lui, la mécanique quantique et la cosmologie ont connu un large développement. Il reçoit le prix Nobel de physique de 1921 pour son explication de l’effet photoélectrique. Il épousa en première noce la physicienne Mileva Marić, puis sa cousine Elsa Einstein. Il est mort le 18 avril 1955 à Princeton dans le New Jersey (États-Unis).
Certains auteurs d’études sur Albert Einstein le considèrent dyslexique, alors que d’autres prétendent qu’il ne l’était pas au sens le plus strict du terme. Ce qui est certain, c’est qu’Albert Einstein présentait différentes difficultés avec les mots, souvent accompagnées par des talents spéciaux de l’hémisphère droit.
Il aimait jouer de la musique, du violon et du piano. Il jouait facilement des sonates de Mozart et de Beethoven. Il lui arrivait également de s’asseoir au piano et de passer du temps à rechercher de nouvelles harmonies et transitions. Mais cet engouement pour la musique n’était pas (ou pas seulement) une distraction, mais plutôt une manière pour Albert de se mettre dans un état d’esprit paisible qui favorisait sa réflexion. Quand certains gros problèmes le préoccupaient, il se mettait volontiers à jouer, puis, après quelque temps, se relevait brusquement en disant : « Ça y est, j’ai compris ! ». Une solution lui était apparue.
Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?
Je vois souvent des photos d’Albert Einstein qui nous tire la langue, ce vieil homme aux cheveux fous, tirant une langue moqueuse aux photographes.
Mais pour ma part, je souhaitais lui donner, lui apporter un visage qui lui serait unique, mais surtout l’envoyer dans le monde du cubisme.
Pour la naissance de mon ébauche, ce qui m’a tout de suite aidée, c’est la chevelure de ce génie qui ne passait pas inaperçue et c’est cela qui m’a aidée pour poser les premiers traits sur la feuille : donner naissance aux cheveux. Puis je suis allée plus bas sur ma feuille, pour positionner la moustache. Ensuite j’ai fait apparaître son nez et sa bouche en dessous de sa moustache. Mon esquisse avançait bien sur ma feuille et je reconnaissais bien monsieur le génie avec sa chevelure qui semble ne pas connaître d’entretien régulier. Cela aussi, je l’ai appris en lisant des articles sur Einstein ; il ne s’occupait pas de ses cheveux, ses cheveux étaient touffus et duveteux et la plupart du temps non peignés.
Pour les couleurs, mon idée était que cela aille légèrement du noir au gris qui aurait des nuances de plus en plus claires, en utilisant de la peinture aquarelle et des feutres aquarelles. Je trouvais qu’il serait plus reconnaissable.
J’ai finalisé quelques finitions au feutre noir.
Quels matériaux avez-vous utilisés ?
Cette production a été conçue sur une feuille de 36 X 46 cm. J’ai utilisé de la peinture aquarelle, un crayon HB pour faire naître mon esquisse. Pour terminer des feutres à pointes fines.
Que ressentez-vous face à votre peinture ?
J’observe ma composition, et ça me sonne comme un autre univers. Dans ma tête, je me sens entre les deux. Je souris, car je trouve que les cheveux de Albert Einstein sont bien peignés là…