Un sujet que je n’ai jamais aborder, la phobie sociale, cette angoisse qui me tétanise d’aller vers les autres personnes, faire le premier pas, même avec ceux qui ne me sont pas inconnus, de parler avec des personnes étrangères aussi, aller de l’avant, sortir à l’extérieur, dans ce que j’appelle la jungle. Je suis là , j’ai tellement peu confiance en moi que je n’ose pas, mais je dirais comme même il y a un léger mieux dans cette situation. Ce sont les angoisses qui m’envahissent qui me posent des soucis.
Parfois je suis là, je voudrais me retrouver petite pour qu’on ne me voit plus. Parfois mon silence est de trop quand je sors à l’extérieur, il doit mettre mal à l’aise les autres personnes. Cette angoisse est forte, et présente. Elle finit par tourner en panique. La peur d’oser est là. Je scrute le moindre de mes paroles et mouvement. La frayeur de partir en vrille.
La peur d’être jugée, d’être prise en faute, fait ressortir chez moi la culpabilité dans ses moments-là. Je suis là à me dire que ce que je fais ou dit n’est pas bien, comme cette peur de n’êtes pas acceptée par exemple lors d’une conversation ou autre fait ressortir chez moi la honte, et les paroles sont là dans ma tête ; tu n’es pas bien, tu n’es pas la bienvenue etc. J’en reviens au livre « gérer la dissociation d’origine traumatique » où il explique, se sont mes personnalités qui interviennent. Toutes ses situations je dois apprendre à les gérer pour avancer, donc je dois me poser des ultimatums pour pouvoir affronter passer par dessus de tout cela.
Dans ces moments-là mon cerveau manque d’oxygène, j’étouffe, j’ai la tête vide, parfois j’en perds mes mots quand je dois m’exprimer devant du monde je suis là à tâtons à chercher. Ça fait des phrases saccadées. Le sentiment d’irréaliste est présent aussi. Je ne sens plus le sol sous mes pieds, ma vue devient floue. Je recherche quelque chose autour de moi qui pourrais me rassurer, mais trop tard, je perds le contrôle . Je n’ai qu’une hâte : rentrer chez moi. Et cela ce n’est plus possible !
Il y a aussi les dissociations, qui elles sont provoquées par une odeur ou autre, même une voix. Je rajouterais la frayeur, ses angoisses que je ressens en moi peut provoquer ses dissociations.
Maintenant je prends mon MP3 et des bonbons à sucer, pour m’aider, des ancrages, qui m’aide à ne pas me disperser, ou me dissociée. Je me répète dans la tête tu vas y arriver, tu es dans le présent.
Tableau
Toile réalisée sur feuille de format de 50×70 cm à grain fin.
Fond réalisé à la pastel sèche.
Finitions, crayons Art Grip Aquarelle ( Faber- Castell) et aux pastel sèches
Explication de mon dessin .
Des grandes mains qui sont là à vouloir m’attraper, qui me fond tourner dans tous les sens, voilà comment je perçois le monde extérieur, cette phobie social, une impression qu’on va m’aspirer
Le visage en morceaux représentent, la dissociation et tous les troubles que je ressens dans les situations que j’ai décrite.