BMP – Que ton cœur soit entendu

BMP – Que ton cœur soit entendu

Je voulais dessiner quelque chose sur mon « désir » Que ton cœur soit entendu.
Je me suis installée dehors, le temps était doux, mon poste radio pas loin, juste pour avoir un fond sonore pas loin de mes oreilles.
« Que ton cœur soit entendu » oui, une peinture sur ce sujet. Je me disais pourquoi pas, car c’est une situation qui existe qui souvent est en marche à l’intérieur de nous.
Je trouve que tout ce qui vient du cœur est beau, ce n’est pas de la manipulation, ce n’est pas de la souffrance, c’est vrai et fort, et parfois cela peux aider celui, ou celle qu’on a en face de nous. C’est comme une partition de mots, qui sortent de notre cœur qui vont dans notre bouche et que ce phonographe le transforme et partage en musique, en quelque chose de doux, d’harmonieux, d’ensoleillé, de chaleureux, à la personne en face de nous.

Réalisation de mon esquisse

J’ai donc commencé par dessiner le phonographe à manivelle en haut de ma feuille. Le mot manivelle me plaît, on peut la remonter à tout moment, au moment qui bon nous semble. Sa forme est originale je trouve. Le mot fleur me vient tout de suite, en le regardant, je parle de la forme du haut. J’ai continué mon esquisse en réalisant le cœur mais toujours à ma façon. Il fallait que le côté « humain » ressorte de ma toile » donc : un cœur humain. Il n’y avait que cela qui pouvait représenter cet ensemble de situation qui sortait de nous.
Et j’ai terminé en y rajoutant, des jambes, des pieds et une main. Et oui une main, pour moi c’était suffisant au moment de la réalisation de mon esquisse. (Je ne devais pas étrangler avec mes mots.)
Pour la réalisation de son manteau en aquarelle, pour le phonographe, je souhaitais de la gaité, car ce qui en sort est une douceur, rien d’agressif. Donc pas de couleur sombre.
Pour le cœur, je voulais laisser celui-ci en naturel. Pas de bariolé. Le mot pas « franc »  ressortait dans ma tête si je le noyais dans la couleur.
Pour le reste, je parle des jambes, des pieds et de la main, ça a été la couleur du moment qui me venait de ma tête.

Matériaux utilisés :

Peinture réalisée sur feuille de format de 50 x 70 cm à grain fin. Pour les finitions crayons Art Grip Aquarelle.
J’ai utilisé les couleurs suivantes en aquarelle : noir d’ivoire, blanc de Chine, orange, vert foncé, magenta, bleu céruléum, rouge vermillon.
Pastels gras.

Qu’avez-vous ressenti ?

Je souhaitais une toile qui ne fasse pas ressortir de la souffrance, ou de l’agressivité.
Je ne sais pas, mais un moment ces situations sont venues me titiller dans ma tête et ont provoqué une petite angoisse.
Ça me tenait à « cœur » de bien faire ressortir ce message dans ma toile : Que ton cœur soit écouté.
Je me disais mon cœur est là et on y prend ce qui se trouve de bon en moi. Je me disais que oui cela pouvait être utile. Mais si je m’éternisais longtemps, le mot « doute » pointait son nez.
Je me suis demandée pourquoi la réalisation de cette peinture, ma réaction a été : que ça c’est Béatrice et on ne doit pas chercher à comprendre.
Des dissociations, je me suis dit, elles devaient être là, elles sont en moi, cela n’aurait pas été logique, j’ai souris toute seule.

Que ressentez-vous face à ce dessin ?

J’ai cette impression que les paroles de ce cœur ressortent en une douce mélodie. Mais une angoisse est là, celle-ci n’est pas trop compréhensible.
Mais cette peinture me plaît.

BMP – Le pinceau


Une petite pause entre mon travail sur l’intime. On ne cherche pas trop, voilà ça se passe comme ça, on laisse faire… Je voulais peindre, j’avais une grosse envie de faire tourner mon pinceau.
Le tenir droit dans mes mains, le poser sur la feuille et le faire tourner sans le bouger de place.

Réalisation de ma peinture

Installée dehors, la douceur était là. Accompagnée de mon poste radio.
J’ai donc pris mon assiette, j’y ai déposé, de la couleur aquarelle. J’ai commencé par le vert émeraude. J’en ai déposé sur mon pinceau qui était légèrement humide. Puis j’ai continué avec la couleur rouge, jaune vert etc…
J’ai déposé ma première touche de pinceau à peu près au centre de la feuille, là ou un espèce de cœur ressort légèrement en relief.
J’ai fait du « tournicote » avec mon pinceau, voilà comment j’exprimerais, pour définir, la réalisation de cette peinture. (Ma façon de tenir mon pinceau et de comment j’ai réalisé les formes.)

Matériaux utilisés

Peinture réalisée sur feuille de format de 50 x 70 cm à grain fin.
J’ai utilisé les couleurs suivantes : orange, blanc de Chine, bleu ceruleum, rouge pourpre, violet, jaune citron, vert émeraude, rouge vermillon, rose, jaune pâle.
Un pinceau moyen plat et eau.

Qu’avez-vous ressenti ?

Je me demandais ce qui me passait par la tête, pour réaliser une peinture de ce « genre » et à ce moment là en plein dans mon travail sur l’intime.
Le mot enfantin était là, et me parlait beaucoup, mais impossible de changer ma façon de travailler et de tenir mon pinceau.
Je me sentais bien, mais à la fois intriguée. Et en questionnement qui s’exprimait là juste à ce moment ?

Que ressentez-vous face à ce dessin ?

Le mot indéfinissable remonte de suite dans ma tête.
Mais je reste intriguée j’ai cette impression que ça ce n’est pas Béatrice qui a eu cette idée de tableau, c’est un peu flou.
J’écris cela car dans ma tête et dans mon corps je ressens, un coté petit et un coté est grand. Une envie de lait est très présente aussi.
En regardant mon tableau, ça me faisait penser à la laine de mouton. Mais il n’a pas de sens finalement non plus.
Voilà je reprends mon autre peinture 🙂