Tous les animaux ne se préparent pas encore à hiberner. Dans mon jardin j’ai un petit invité un hérisson et des oiseaux, une tortue que l’on va bientôt rentrer pour l’hiver. Ce sont les oiseaux qui m’ont donné l’idée de cette création. Le matin de bonne heure, je les entends chanter encore un peu et c’est quelque chose que j’apprécie beaucoup, car à cette heure là, il n’y a pas encore le bruit des voitures ; c’est encore le calme. Les oiseaux parfois me servent de réveil.
Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?
Ce qui m’a donné l’idée de cette création, qui sort du monde réel, et de cette idée d’incruster une main dans la forme d’un oiseau, c’est sa forme. En effet en observant bien, je trouvais que l’on pouvait remplacer le corps de l’oiseau à partir du cou, par la main, il suffisait juste de bien positionner.
J’ai donc commencé par dessiner la tête de mon oiseau avec un long bec qui pourrait évoquer celui d’un Coulis cendré. Une fois ceci terminé, j’ai ensuite bien positionné la main, de manière à ce qu’elle fasse apparaître le reste du corps de l’oiseau. Il ne manquait plus qu’à rajouter une branche d’arbre pour faire tenir l’oiseau sur ses pattes étonnantes.
Pour son plumage, j’ai choisi les couleurs : jaune, bleu, vert, orange jaune et du violet pour les ongles des mains. Mon oiseau-main a pris vie sur ma feuille. Il me restait juste à lui apporter quelques finitions et le voilà libre, prêt à s’envoler très loin dans les airs vers d’autres horizons.
Quels matériaux avez-vous utilisés ?
Cette production a été conçue sur une feuille 36×46 cm. Un crayon HB pour faire naître l’esquisse. De la peinture aquarelle et des crayons de couleur pour terminer les finitions.
Que ressentez-vous en face de votre création ?
Je me sens voyageuse et pensive. J’apprécie de faire naître des compositions qui nous envoient dans un autre monde. J’aimerais entendre mes oiseaux du matin chanter encore très longtemps.