BMP – Une main oiseau  !

BMP – Une main oiseau  !
Tous les animaux ne se préparent pas encore à hiberner. Dans mon jardin j’ai un petit invité un hérisson et des oiseaux, une tortue que l’on va bientôt rentrer pour l’hiver. Ce sont les oiseaux qui m’ont donné l’idée de cette création. Le matin de bonne heure, je les entends chanter encore un peu et c’est quelque chose que j’apprécie beaucoup, car à cette heure là, il n’y a pas encore le bruit des voitures ; c’est encore le calme. Les oiseaux parfois me servent de réveil.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Ce qui m’a donné l’idée de cette création, qui sort du monde réel, et de cette idée d’incruster une main dans la forme d’un oiseau, c’est sa forme. En effet en observant bien, je trouvais que l’on pouvait remplacer le corps de l’oiseau à partir du cou, par la main, il suffisait juste de bien positionner.
J’ai donc commencé par dessiner la tête de mon oiseau avec un long bec qui pourrait évoquer celui d’un Coulis cendré. Une fois ceci terminé, j’ai ensuite bien positionné la main, de manière à ce qu’elle fasse apparaître le reste du corps de l’oiseau. Il ne manquait plus qu’à rajouter une branche d’arbre pour faire tenir l’oiseau sur ses pattes étonnantes.
Pour son plumage, j’ai choisi les couleurs : jaune, bleu, vert, orange jaune et du violet pour les ongles des mains. Mon oiseau-main a pris vie sur ma feuille. Il me restait juste à lui apporter quelques finitions et le voilà libre, prêt à s’envoler très loin dans les airs vers d’autres horizons.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille 36×46 cm. Un crayon HB pour faire naître l’esquisse. De la peinture aquarelle et des crayons de couleur pour terminer les finitions.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

Je me sens voyageuse et pensive. J’apprécie de faire naître des compositions qui nous envoient dans un autre monde. J’aimerais entendre mes oiseaux du matin chanter encore très longtemps.

BMP – Deux oiseaux à la place des yeux

BMP – Deux oiseaux à la place de yeux
Je souhaitais faire une production qui se rapprocherait de la nature avec des oiseaux. Cette idée m’est venue car dans mon petit jardin, il y avait un merle chanteur qui se faisait bien entendre. Pourtant deux, de nos chats étaient là à l’observer ! Mon autre idée, était d’incorporer la forme des ailes dans un visage, de manière à ce que ces oiseaux et ce visage ne fassent qu’un.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Comme je l’ai écrit, je souhaitais faire apparaître un mouvement, grâce à la position des ailes des oiseaux. Une certaine grâce me parlait dans ma tête.
Mon désir également. Faire parler la situation d’originalité, en espérant qu’elle ferait naître en même temps, une pointe d’émotion esthétique. Avant de commencer mon esquisse, je devais réfléchir à la manière dont J’allais positionner les oiseaux qui seraient à la place des yeux. Ce serait cela l’originalité. Je devais dessiner les oiseaux de la même grosseur.
J’ai donc fait apparaître un visage de femme. Puis j’ai positionné les yeux des oiseaux à la place des yeux du visage, suivra le corps et les ailes. Une fois cette étape faite, j’ai continué avec le nez et la bouche, en maintenant mon idée de faire naître une production originale. Tout l’ensemble devant créer l’émotion esthétique. J’ai finalisé mon esquisse par le cou. Je réaliserais tous les petits détails au moment de déposer ma peinture aquarelle sur mon croquis.
Concernant les couleurs, j’ai repris celles de la nature : le vert, le marron. Une pointe de jaune pour rappeler le blond des cheveux, du blanc pour éclaircir les couleurs par endroits. Les finitions, étant faites au fur et à mesure avec mon pinceau. J’essaie de faire de plus en plus cette méthode, mais parfois j’oublie.

Quels matériaux avez-vous utilisé ?

Cette production a été conçue sur une feuille blanche de format 36 x 40 cm.
J’ai utilisé comme médium de la peinture aquarelle et un crayon HB.

Que ressentez-vous en regardant votre production ?

Je me sens un peu plus apaisée qu’au début. J’ai quelques problèmes de coordination avec mes membres. Ce qui m’angoisse pas mal. Mais cette angoisse était moins présente au moment de dessiner. Mon cerveau n’est pas fixé sur cette contrariété mais sur le mouvement du pinceau.
Je ne me sens moins serrée. J’aime toujours autant prendre mon crayon.