Nuit difficile
LeS indfemiEE trouvE biZare que je turene pas j’aI cvoulU eCriR mAiS jE vOyaiS doublE
BD – SOS – Je suis sur le parking
19h21
Il y a une seule chose qui m’a fait revenir : un mail !
Ce soir le vide complet et pas de manipulation, de cinéma ou autre mais une réelle souffrance. Je suis en larmes et en boule sous ma couette.
Je ne mange toujours rien.
Ça ne manque pas, j’ai envoyé bouler une infirmière. Elle voulait un compte rendu de l’hôpital sauf qu’il faut deux à trois semaines pour cela. Elle doutait. Elle m’a agacée. J’ai fini par lui dire la vérité que le médecin ne savait pas que je n’avais plus qu’à crever ! Elle me dit : ça c’est votre interprétation ! J’ai répondu : vous avez autre chose de mieux à proposer ? là le silence… Vous savez ce que j’ai dit ? Merci. Et je suis partie. Je présenterais mes excuses. Sûrement envers elle j’ai manqué de politesse et de respect.
17h27
J’ai appelé le taxi mais plus d’espoir de rien je ne peux être plus claire.
16h57
Je suis mal et figée :((((( toujours sur le parking et appelé personne.
16h21
Je dois rappeler mais j’en est pas la force je suis en larmes. Je comptais sur ce rdv afin qu’on trouve une solution ou autre mais là j’ai plus d’issue, plus et je me supporterait pas de me voir encore encore me dégrader comme cela et la douleur est terrible à supporter.
16h13
Retournez à l’hôpital et demandez un taxi. Pensez à ce que vous a dit le psychomotricien
Je lui ai expliqué aussi que j’attendais beaucoup de ce RDV de mardi à l’hôpital que je n’étais pas sûre non plus de bien vouloir entendre, comprendre et bien réagir si on me disait qu’on ne pouvait pas faire grand chose ou autre à cause de mon état actuel, que cette envie de me battre là serait pas mal touchée.
Que j’y allais seule aussi que mon ami ne m’accompagnait pas. Qu’il ne le voulait pas et que ça me mettait en colère un peu mais que j’en avais pris l’habitude mais que j’aurais bien voulu qu’il soit là. Mais voilà c’est comme ça.
Là-dessus le psychomotricien m’a répondu que c’était important que je revienne ensuite à la clinique. Avait-il senti dans ma voix que peut-être cette envie d’abandonner serait là ? si jamais on me disait que.
16h 09
Je suis sortie le médecin ne sait pas ce que j’ai à part constater certains dégâts. Je suis vidée et je suis sur le parking ne sachant plus quoi faire sauf de mauvaises pensées !
