Je voudrais écrire ceci car peut-être qu’en l’écrivant ça va m’aider aussi à prendre du recul par rapport à cela.
Aller à Clichy ne m’effraie pas, car je sais que je serais bien reçue et qu’une sécurité sera aussi mise en place.
Et puis je ressens quelque chose de fort, de beau et de chaud en émotion dans ma tête par rapport à cette exposition.
C’est le résultat aussi d’un travail d’un suivi en ligne avec le blogue. Ce n’est pas toujours facile à cause de mes troubles, et je m’en mords les doigts, car si je pouvais remédier à tout cela je le ferais. Je voudrais être une fée pour pouvoir enlever avec ma baguette magique les blessures que je fais, ce qui me rend dingue quand je m’en rends compte, et que le mot excuse ou pardon ne peut pas toujours arranger. Je voudrais ne laisser que ce que j’apporte de beau, de rigolo ou autre, je suis consciente que ça demande de la patience aux personnes qui me suivent. Et ça je ne cesserais de remercier, et ce mot est faible, le mot Respect est dans ma tête et sort 🙂
Ce qui est beau et important c’est faire ressortir, aux yeux de toutes les personnes, tout le positif dans ce travail réalisé avec et à travers le blogue, cette évolution très positive, les améliorations de mon état, liées à l’Art-Thérapie, cette présence de liens aussi qui m’enlève cette impression de mort et de ne pas exister.
Oui montrer cette situation, cet arc en ciel de positivité malgré mes troubles dissociatifs de tous les jours. Ce positif extraordinaire !
Je me dis aussi que si on y arrive avec moi d’autres personnes peuvent y arriver aussi, et qu’elles doivent essayer. Je voudrais montrer cet exemple et là le mot « sortir du déni » est présent et cela est important me concernant.
Faire mieux connaître mes troubles, représenter les victimes qui sont dans la pénombre, leur montrer cet espoir d’un mieux c’est important pour moi.
Ce qui m’effraie c’est que concernant l’exposition sur Tours, je ne me rappelle pas de grand chose, je ne me rappelle pas de mon intervention qui a ému tout le monde d’après les dires.
Et oui ça me fait mal.
Je sais que j’ai eu des troubles aussi, pendant le vernissage et pendant ma venue aux jours d’exposition.
Même si je n’ai pas peur d’aller à Clichy et de ça j’en suis sûre, pour l’instant car je ne ressens pas d’inquiétude, ce qui m’effraie c’est d’oublier cette journée, ce bijou. Que cela soit mangé comme à Tours par mes troubles dissociatifs et ça je le ne le veux pas. Alors je me demande comment je peux faire pour que cette situation n’arrive pas.
Une petite inquiétude aux changements de mes moments d’absences. Le mot grabuge est là.
Et cette frayeur que tout s’arrête suivi etc. mais je pense que la c’est le passé qui ressort fort.
Mais chez Béatrice il y a ce coté positif et ce coté battante qui est là et je me dis que c’est du positif que je dois me fier à cette partie là.
Je suis une petite femme Rambo je tombe mais je me suis relevée jusqu’à présent ! et j’avance 🙂 avec toute cette aide.