Des larmes de petits bonheurs mais aussi de souffrance.
Gardons le côté bonheur.
J’ai eu du mal à faire évoluer ce tableau, quelque chose cloche rien ne me vient pour le faire parler plus, je parle de le faire vivre.
Je ne voulais pas laisser de blanc non plus, l’étouffer, dessiner des formes m’effrayait.
Tout cela je ne me l’explique pas, beaucoup d’angoisses aussi qui sont présentes.
Je dirais qu’une partie de mon cerveau est complètement bloquée, je le représenterais en un sucre. Celui-ci prête à fondre dès le moindre changement, insécurité.
J’ai cette impression que si mon cerveau se réveille trop, il va provoquer des dégâts. J’ai une frayeur qui est là vis-à-vis de cette situation.
Je suis un peu réticente à mettre des couleurs, mais elles sont là discrètes 🙂
J’ai toujours cette grosse pulsion de tout recouvrir de rouge et de noir.
Ma stabilité durant le week-end est à fleur de peau, est comme un hérisson dès qu’on s’approche de lui il se met en boule et fait ressortir ses piques et bien c’est un peu cette image que j’ai de moi.
J’ai commencé par dessiner les larmes, après les mains mais je voulais qu’elles soient petites et plus ou moins tordues, et je suis descendue doucement vers le bas de la feuille pour finir cette esquisse, en réalisent ce visage de dos.
Je me suis servie des couleurs suivantes pour réaliser ce tableau :
Terre de Sienne naturelle
Terre de Sienne brûlée
Terre d’ombre brûlée
Terre d’ombre naturelle
Bleu cobalt
Bleu de Prusse
Bleu céruléum
Rouge vermillon
Rouge carmin
Rouge de cadmium foncé
Ocre jaune
Jaune citron (mélangé)
Jaune de Naples rougeâtre
Gris de Payne
Noir d’ivoire
Blanc de Chine
Vert jaunâtre
Vert clair
