Atelier pratique :
Dimanche 2 mai 2021 « Se retracer, exploration de la ligne » guidé par Jean Marc Péladeau et d’Alice Albertini art-thérapeute
« Se retracer, exploration de la ligne »
Description de l’atelier :
La ligne est premièrement un acte et un art de communication. Si l’on peut dire qu’au vingtième siècle, on a réussi à libérer la couleur du réel, il en est ainsi de la ligne qui s’est libérée de la reproduction d’un réel anecdotique. La ligne porte en soi des vertus thérapeutiques. À travers certains exercices, nous explorerons différentes qualités de vie que porte la ligne : L’intimité du mouvement, le sens du territoire et le sentiment de la liberté du moment. Invitation à laisser sa trace.
Matériel nécessaire : Un cahier d’esquisse ou feuilles blanches plus ou moins 28cm (11po.) /35cm (14po.). 25-30 feuilles blanches 8, 1/2 / 11po (A4), crayon de couleurs, crayon graphite, bâtons de conté noir.
J’ai voulu essayer de faire naître une production concernant l’atelier de dimanche qui a été dirigé par Jean Marc Péladeau et Alice Albertini.
Les traits, les courbes, les lignes c’est ce qui fait apparaître l’émotion esthétique. Parfois on part d’un point et on revient sur ce même point. Tout ceci est né du mouvement. Les lignes sont les structures de la composition des créations, c’est une expression pure.
Les lignes, les formes, les traits sont pour moi un symbole, l’ensemble évoque par moment une notion de force. Tout comme le calme et le repos dans une composition ainsi qu’une tranquillité pouvant aller à la zénitude. Selon comment on les fait apparaître sur notre feuille l’ensemble symbolise le mouvement et le dynamisme, ou encore le mouvement devient négatif ou positif. L’ensemble des traits et des courbes, et des lignes peuvent retranscrire, incarner de l’agitation, de l’angoisse, de la confusion. Dans mes productions j’aime jouer avec tout cet ensemble, c’est ce qui me permet de pouvoir cacher un mal être dans ma production, ou une joie. En fait c’est tout cela qui donne vie à une création.
Il y a une structure qui se met en place tout comme un équilibre. J’aime ça : on joue avec les traits, les lignes on peut faire apparaître des formes penchées, de travers, droites. Il y a cette liberté. Je ne vois pas les limites dans ces moments-là. Parfois je fais des mélanges, je m’y perds, je m’y retrouve mais il me semble quand même que l’équilibre est toujours là.
Quoi que l’on fasse avec des traits, des lignes, des courbes il y aura toujours une forme qui va en apparaître. Une naissance sera là. Celle-ci peut-être sera voulue ou alors pas du tout maîtrisée ce que j’appelle parfois une surprise sans oublier l’étonnement. Il n’y a pas prise de tête. On laisse son crayon vagabonder sur la feuille. À ce moment-là le calme et l’apaisement se manifestent dans le mouvement des traits, des courbes, et des lignes. Mais aussi dans notre cerveau.
Pour concrétiser mon esquisse, mon idée était de faire apparaître justement, avec l’aide des lignes, des traits et des courbes deux corps mélangés l’un dans l’autre mais ne formant finalement qu’un tout. Il m’arrive par moment de tout mettre ensemble, car tout se ressemble, rien n’est séparé.
Pour cela je me suis installée comme d’habitude dans mon petit espace cocooning. Je me suis fait accompagner d’un fond de musique.
Ensuite j’ai pris ma feuille, un crayon fusain et j’ai commencé à faire apparaître les courbes, les traits. Je trouvais que pour commencer une journée c’était un mouvement apaisant sur ma feuille. J’écoutais ce petit bruit, ce crissement que ce crayon faisait entendre sur ma feuille. Celui-ci était intégré dans la forme de mon esquisse qui prenait forme petit à petit.
Au loin, j’entendais toujours le fond de la musique (la flûte de Pan.) La fenêtre de mon salon était ouverte, le soleil était là. Quelques bruits de voiture, mais rien qui pouvait empêcher ce crayon de se balader sur ma feuille. Et moi je profitais de ce moment, de cet atelier qui nous était offert par Jean Marc Péladeau.
Mon esquisse était là. Ces deux corps étaient là il ne leur manquait plus que leurs couleurs.
Ces deux corps étaient incorporés l’un dans l’autre. Mais je laisse à chacun et à chacune d’observer ce qui lui vient.
Concernant les couleurs j’ai pris celles du moment mais le jaune me parlait beaucoup, je pense que ce jaune reflétait ce soleil qui était dehors. Mais ce jaune, je l’ai mélangé avec la couleur verte, bleue. Avec également la couleur orange et le rouge cerise. Je souhaitais qu’aucune couleur se retrouve seule. Les mélanges dans l’harmonie c’était ça que je souhaitais faire apparaître sur l’ensemble de toute ma production. Tout comme je voulais quelque chose de bien aéré. Bon moment, ce fut un moment agréable pour commencer cette journée.
Matériaux utilisés :
J’ai utilisé une feuille blanche de format, 36 x 46 cm. De la la peinture aquarelle, et un crayon fusain – Comté à Paris Charcoal 2B.