BD – ARCA – Universalisme

Étymologie : du latin universus, tout entier, universel, général.
L’universalisme est le principe selon lequel une croyance, une opinion, une idée, ont une vocation universelle.
Domaine de la religion :
L’universalisme religieux est la propension des religions à étendre et à propager leur foi par des missions. C’est le cas notamment du christianisme et de l’islam qui ont des vocations universelles. Il a pour fondement la croyance que le salut promis par Dieu bénéficiera à toute l’humanité, par le biais de la rédemption. L’universalisme s’oppose alors à la prédestination.
Domaine de la philosophie :
L’universalisme est une doctrine ou une opinion qui considère l’univers comme une unité englobant tous les êtres humains et qui n’admet d’autorité que dans le consentement universel. Proche de l’humanisme, l’universalisme philosophique considère que tous les citoyens du monde doivent être respectés.
Domaine de la politique :
L’universalisme en politique est l’affirmation que tous les groupes humains ont une nature commune. Par-delà les différences biologiques et culturelles, il existe une unité fondamentale du genre humain. Il en résulte que l’ensemble des peuples doit être représenté dans la conduite des affaires du monde.
L’universalisme républicain, qui est une doctrine d’origine française, présente la République comme un idéal universel. Les valeurs qui sont les siennes, liberté, égalité des individus et fraternité, ont vocation à être adoptées par tous les humains et à s’appliquer uniformément. C’est en son nom que toutes les discriminations, quelles qu’elles soient, sont rejetées.
Si l’on retrouve bien les principes de liberté et d’égalité dans les déclarations internationales contre les discriminations, celles-ci ne se réfèrent pas à l’universalisme républicain, mais sont ouvertes aux différences culturelles et à la protection des minorités.

Humanisme

« L’Homme est la mesure de toute chose. »
Protagoras – 485-410 avant JC
Définition de l’humanisme :
Étymologie : du latin humanitas, nature humaine, culture, lui-même dérivé de homo, homme.
L’humanisme classique :
L’humanisme est un mouvement de pensée qui s’est développé en Italie pendant la Renaissance, en réaction au dogmatisme rigide du Moyen Age. Il propose de renouer avec les valeurs, la philosophie, la littérature et l’art de l’Antiquité classique qu’il considère comme le fondement de la connaissance.
Les humanistes de la Renaissance sont des érudits qui ont soif de savoir. Ils affirment leur foi dans l’être humain qu’ils mettent au centre de leurs préoccupations et dont ils recherchent l’épanouissement. L’humanisme propose de nouvelles valeurs fondées sur la raison et le libre-arbitre. Grâce à l’invention de l’imprimerie, il s’est développé dans toute l’Europe et a notamment donné naissance à la Réforme. Le mot humanisme est apparu durant la seconde moitié du XIXe siècle.
Quelques humanistes :
Pétrarque (1304-1374), Boccace (1313-1375), Léonard de Vinci (1452- 1519), Jean Pic de la Mirandole (1463-1494), Erasme (v. 1466-1536), Guillaume Budé (1467-1540), Thomas More (1478-1535)…
L’humanisme moderne
Par extension, dans son sens moderne, l’humanisme désigne tout mouvement de pensée idéaliste et optimiste qui place l’homme au-dessus de tout, qui a pour objectif son épanouissement et qui a confiance dans sa capacité à évoluer de manière positive. L’homme doit se protéger de tout asservissement et de tout ce qui fait obstacle au développement de l’esprit. Il doit se construire indépendamment de toute référence surnaturelle.

BD – ARCA – Bienveillance

Du Larousse : Disposition d’esprit inclinant à la compréhension, à l’indulgence envers autrui “. Du Littré : “Disposition favorable de la volonté. La bienveillance avec laquelle vous m’écoutez. Avoir de la bienveillance pour quelqu’un. Gagner, se concilier ou s’attirer la bienveillance de quelqu’un. Reçu avec bienveillance par le ministre. Homme sans bienveillance. “
C’est à la fois un sentiment, une disposition et une volonté. Elle dépend donc de nous-même, ce n’est pas une disposition interactive, du type : “Si tu me donnes ça, je te donne ma bienveillance”. C’est une valeur d’autonomie individuelle, qui incite à un choix personnel d’attitude et de comportement. Nous choisissons d’être bienveillant ou non.

C’est important la bienveillance il ne faut pas négliger cela. Regardons la de la façon positive même si les situations sont dures et que notre colère est là.
Une vraie attitude humaniste.

Elle n’est pas la simple bonté, qui manque parfois de lucidité. Elle n’est pas simplement le respect, dont la froideur parfois n’implique pas forcément l’empathie et l’accueil de l’autre. Elle n’est pas seulement la gentillesse, huile précieuse dans les rouages de la communication entre humains. Elle n’est pas l’amour, à la fois trop vaste ou trop affectif selon le sens qu’on lui donne.
Mais elle est un peu tout cela à la fois.

Elle permet d’approcher l’humain de manière positive. Qui que l’on soit il y a, je crois, en chacun une part de beauté, de tendresse, de sensibilité. Nous ne la montrons pas forcément à tout le monde. Elle n’en est pas moins présente. La bienveillance nous fait voir l’autre dans ses aspect de beauté, de sensible, de tendre. Elle nous met plus en paix intérieurement.
Et elle nous rend libre car nous n’avons pas besoin que l’autre nous aime pour être bienveillant à son égard. Mais la bienveillance peut aussi s’appliquer à nous-mêmes : regarder nos fragilités, nos incomplétudes et nos défauts avec bienveillance, nous réconcilie avec nous-mêmes.

Je ne prétends pas toujours être bienveillant. J’ai mes têtes, et des personnes à qui je n’autorise aucune entrée dans mon cœur.
Mais, alors que les débats d’idées, les conflits, la polémique, peuvent parfois nous faire oublier que nous sommes tous humains sur le même grand bateau qu’est la Terre, la bienveillance est un rappel que nos conflits ne sont pas plus importants que notre appartenance collective à l’humanité.
Je peux être en désaccord, en colère, fâché, en conflit avec quelqu’un. Pas de problème. Mais je ne dois pas oublier de mettre de temps en temps ma volonté en mode “bonne”.

La bienveillance, c’est très cool, paisible, et bon pour la santé.
La Bienveillance est un art qui s’adresse à l’humain dans sa totalité: aux sens, aux sentiments, à l’intellect, et à la volonté, pour vous rendre acteur de votre bonheur dans l’espace où vous êtes !
« Je ne connais pas d’autre marque de valeur que la bonté » (Beethoven)
La bienveillance est un art de vivre, c’est une attitude intérieure qui se cultive.
La bienveillance se présente comme une disposition favorable envers quelqu’un (y compris soi-même) qui facilite la résolution des problèmes
La bienveillance est le langage qu’un sourd peut entendre et qu’un aveugle peut voir. (Mark Twain)
La bienveillance est un choix:
choisir de porter un regard positif sur la vie, sur les gens et sur soi-même
choisir de partager et de pardonner, de prendre soin.
La bienveillance est la porte du cœur, elle engendre la liberté.
Lorsqu’on se rappelle qu’il y a en chaque personne un enfant blessé, la bienveillance peut s’éveiller.
La bienveillance peut être une façon de répondre à l’agressivité verbale et psychologique qui est souvent la cause de la violence physique.
Le monde s’ouvre à ceux qui ne craignent pas de se reconnaître imparfaits et fragiles, mais s’engagent dans une dynamique d’évolution de leur conscience.

La bienveillance envers soi c’est prendre soin de soi, savoir écouter son corps et le comprendre. La bienveillance envers les autres c’est avoir un mot agréable, ne pas l’entraîner avec nous dans le tourbillon de nos soucis c’est avoir une écoute attentive, un geste qui n’étouffe pas, c’est respecter ses limites, c’est être prévenant et avenant et savoir modérer sa colère. Et c’est respecter soi et les autres.

Le vide.
La bienveillance : ne pas entrainer les personnes avec nous mais les écouter, leur apporter une assurance. Sécurité (la tête dans le filet, dans le dessin maintenu avec les deux mains) le positif.
La bienveillance de soi. Là-dessus j’ai du travail.