Liste des conséquences séquelles d’inceste

-1LE SYNDROME POST-INCESTE CHEZ LES FEMMES ET LES HOMMES
LISTE DES CONSÉQUENCES DE L’INCESTE CHEZ LES SURVIVANTS

par E. Sue Blume, C.S.W., Diplomate in Clinical Social Work, auteure de deux livres :
Secret Survivors: Uncovering Incest
Its After-effects in Women et You’re Still.

L’inceste constitue une violation tellement traumatisante que souvent les victimes oublient que cela leur est arrivé. Mais les cicatrices émotionnelles sont bien présentes, même si elles paraissent déroutantes à cause de leur manque de signification apparente. Les problèmes continuels dans les relations, la sexualité, la confiance, le contact physique, les dépendances, la dépression et la culpabilité peuvent, quand leur cause est inconnue, donner le sentiment de devenir fou et de perdre le contrôle de soi-même. Cette liste peut être utilisée pour aider l’adulte survivant à s’identifier en tant que victime d’inceste, pour qu’il sache qu’il existe bien des raisons aux difficultés qu’il éprouve, et qu’en fait, ces « problèmes » sont un moyen de contourner une douleur insoutenable.

L’inceste, la forme la plus commune d’abus sexuel sur un enfant, est avant tout un abus sur un enfant, un abus des limites personnelles et sexuelles de l’enfant par une personne de confiance censée prendre soin de lui. L’inceste est toute utilisation d’un enfant mineur pour satisfaire des besoins sexuels et/ou émotionnels d’une ou plusieurs personnes dont l’autorité s’appuie sur des liens affectifs avec l’enfant. Il faut noter que l’inceste est un abus qui se retrouve dans une relation de pouvoir et pas forcément uniquement dans les liens du sang : c’est la violation de la confiance qui entraîne les plus gros dommages chez l’enfant.

1. La peur de se retrouver seul dans le noir, de dormir seul ;
les cauchemars, les peurs nocturnes (surtout la poursuite, la menace et l’enlèvement) .
2. Ne pas exprimer sa sensibilité :
la peur de l’eau sur le visage durant le bain ou en nageant (sentiment de suffocation) .
3. Aliénation à l’intérieur de son propre corps :
incapacité à prendre en compte les signaux de son corps ou bien d’en prendre soin ;
mauvaise image de son corps ;
prise ou perte de poids pour éviter d’attirer l’attention sexuelle .
4. Problèmes gastro-intestinaux :
problèmes génitaux (dont les infections vaginales spontanées) ;
maux de tête, arthrite ou douleur aux articulations .
5. Porter de nombreux vêtements, y compris en été ;
porter des vêtements larges ;
incapacité à se dévêtir dans les situations appropriées (pour nager, pour se baigner, pour dormir) ;
contraintes très importantes pour l’intimité dans la salle de bains.
6. Désordres alimentaires :
abus de drogue ou d’alcool (ou abstinence totale) ;
autres dépendances ;
comportements compulsifs.
7. Automutilation :
blessures auto-infligées.
8. Phobies ;
9. Besoin d’être invisible ; perfectionnisme ;
10. Pensées suicidaires :
tentatives de suicides ;
obsession du suicide ;
11. Dépression (parfois paralysante) ; pleurer sans raison apparente ;
12. Problème de colère :
incapacité de reconnaître, d’admettre et d’exprimer sa propre colère ;
peur d’une colère réelle ou imaginaire ;
constamment en colère ;
très grande hostilité à l’égard de toute personne du sexe ou de l’ethnie de l’agresseur ;
13. Dépersonnalisation :
faire des malaises, des crises dans des situations stressantes ;
être toujours en crise ;
insensibilité psychique ;
douleur physique ou insensibilité associée à des souvenirs particuliers, des émotions (par exemple la colère) ou des situations (par exemple les relations sexuelles) ;
14. Contrôle rigide du processus de pensée ; manque d’humour ou sérieux extrême ;
15. Se réfugier dans l’enfance :
s’accrocher à quelqu’un, se recroqueviller dans un coin (comportements pour rechercher la sécurité) ;
nervosité à l’idée d’être vu ou surpris ;
se sentir épié.
16. Problèmes de confiance :
incapacité à faire confiance (on n’est pas en sécurité lorsque l’on fait confiance ) ;
accorder trop de confiance ;
accorder sa confiance sans discernement .
17. Prise de risque élevée (« défier le sort ») :
incapacité à prendre des risques .
18. Problèmes de limites :
contrôle, pouvoir, territorialité ;
peur de perdre le contrôle ;
comportements compulsifs/obsessionnels (tentative de contrôler des choses sans importance juste pour contrôler quelque chose!) ;
confusion entre sexe et pouvoir.
19. Culpabilité / honte / très faible estime de soi / se sentir bon à rien / haute estimation des petites faveurs des autres.
20. Comportement de victime :
(persécuter quelqu’un après avoir été soi-même victime), surtout sexuellement ;
aucun sens du pouvoir ou bien du droit d’imposer des limites ;
incapacité de dire « non » ;
rechercher des relations avec des personnes beaucoup âgées (commence à l’adolescence).
21. Envie d’aimer et d’être aimé ;
savoir et faire instinctivement ce que l’autre personne veut ou espère ;
les relations sont de grands échanges (l' »amour » a été pris, mais non donné).
22. Sentiment d’abandon ;
23. Incapacité de se souvenir de certaines périodes (surtout entre 1 et 12 ans), ou d’une personne ou d’un lieu spécifique.
24. Sensation de porter un lourd secret :
être pressé de le dire ou bien au contraire avoir peur qu’il soit révélé ;
penser que personne ne le croira ;
être généralement secret ;
se sentir « marqué » ;
25. Se sentir fou :
se sentir différent ;
se sentir irréel alors que tous les autres sont bien réels, ou inversement ;
se créer des mondes imaginaires, des relations ou des identités (par exemple pour une femme, s’imaginer, se croire un homme c’est-à-dire, pas une victime).

26. Déni :
aucune conscience de ce qui s’est passé ;
répression de la mémoire ;
faire semblant ;
minimiser (« ce n’était pas si grave ») ;
avoir des rêves ou des souvenirs (« c’est peut-être mon imagination ») (flash-back) ;
très fortes réactions négatives « inappropriées » à l’égard d’une personne, d’un lieu ou d’un événement ;
flashs (lumière, lieu, sensation physique) sans avoir aucune idée de leur signification ;
se souvenir de l’environnement mais pas des faits. La mémoire peut revenir par le dernier événement traumatisant ou bien l’agresseur. Les détails de l’abus peuvent ne jamais revenir à la mémoire ;
quoiqu’il en soit la guérison peut intervenir même si on ne se souvient pas de tout. Votre inconscient libère les souvenirs au moment où vous êtes capable de les affronter.

27. Problèmes sexuels :
le sexe est quelque chose de sale ;
aversion à être touché, surtout lors des examens gynécologiques ;
très forte aversion pour certaines pratiques sexuelles, ou au contraire très fort désir ;
sentiment d’être trahi par le corps ; problème pour mêler sexualité et émotions ;
confusion et mélange de sexe/affection/domination/agression/violence ;
avoir besoin d’une relation de pouvoir dans les relations sexuelles ;
abuser des autres ;
séduction « compulsive » ou au contraire tout faire pour ne pas être séduisant ;
besoin d’agresser ou incapacité totale à agresser ;
relations sexuelles impersonnelles et dénuées de sentiments avec des étrangers avec incapacité d’avoir des relations intimes dans le cadre d’une relation amoureuse (conflit entre la sexualité et l’attention) ;
prostitution ;
strip-tease ;
acteur porno ;
dépendance au sexe ;
refus du sexe ;
arrêt des relations sexuelles ;
pleurer après l’orgasme ;
sexualiser toute relation ;
réponse érotique à tout abus ou colère ;
fantasmes de domination ou de viol (culpabilité et confusion) ;
Remarque : l’homosexualité n’est pas une conséquence de l’inceste.

28. Comportement ambivalent ou conflictuel dans les relations ;
Remarque : les partenaires de survivants souffrent également souvent de conséquences du syndrome post-inceste, surtout dans les comportements sexuels et relationnels.

29. Refus de se voir dans un miroir (invisibilité, honte, faible estime de soi, méfiance à l’égard des apparences) ;
30. Désir de changer de nom pour se dissocier de l’agresseur ou prendre le contrôle de soi ;
Ne supporte pas le bonheur ; réticence ou retrait par rapport au bonheur ;
32. N’aime pas faire du bruit y compris pendant l’acte sexuel, en pleurant, en riant, ou tout autre fonction corporelle ;
très grande attention portée à la parole (attention particulière au choix des mots des autres ; voix très douce, surtout quand il y a besoin de se faire écouter) ;
33. Vol ;
34. Personnalité multiple. (publié en 1990, les travaux sur la dissociation n’en étaient qu’à leur début).

Remarque pour les thérapeutes : tout le monde, et en particulier ceux qui ont besoin d’une psychothérapie, peut manifester ces symptômes bien que certains soient particuliers aux victimes d’abus sexuels dans l’enfance. Quand ils apparaissent ensemble, il y a une probabilité importante qu’un inceste soit survenu dans l’enfance.

Informations détaillées
Auteur: E.Sue Blume


  • Relié: 348 pages
  • Editeur : John Wiley & Sons Inc (29 mars 1990)
  • Langue : Anglais
  • ISBN-10: 0471618438
  • ISBN-13: 978-0471618430
  • Dimensions du produit: 3,2 x 15,9 x 22,9 cm

11 réflexions au sujet de « Liste des conséquences séquelles d’inceste »

  1. À relire cet article, je me demande aujourd’hui si cela a un sens de chercher à se retrouver, comme se définir, dans une liste de conséquences. Est-ce que cela à un sens de se définir comme victime, marqué au fer rouge de la douleur pour la vie. Mon pire ennemi dans la vie n’a pas été la douleur, mais l’ennui, le manque de sens à tout, le manque de réalité de la réalité même – comme si même les sentiments n’étaient que de vaines gesticulations alimentées par les hormones, par l’organisme vital, et un cerveau délirant qui surimpose à tout cela un semblant de sens, le « sens de la vie », le « bonheur », le « malheur ». Est-ce que souffrir si jeune n’est pas l’occasion de découvrir la réalité nue de la vie ?

  2. « satisfaire des besoins sexuels et/ou émotionnels d’une ou plusieurs personnes dont l’autorité s’appuie sur des liens affectifs avec l’enfant. »

    Oui c’est cela exactement, faire sans rien dire car on savait pas, ou alors on savait, mais dire la frayeur était là ou alors satisfaire pour continuer à survivre aussi, ce mot mort est là non ? je ne savais pas moi, je pensais que tout était normal. Parfois je me demande si ce n’est pas les dissociations qui était inconnues, mais qui m’ont permis d’être là aujourd’hui sauf que maintenant celles-ci me font souffrir aussi un cercle vicieux ou je dois rechercher la porte de sortie mais ont va y arriver.

    1. Est-ce qu’on croit vraiment que tout est normal ?
      Est-ce qu’on se pose la question de ce qui est « normal » ou pas ?
      On fait parce que papa ou maman le demande, parce que les grands le demandent.
      On sait, face aux humiliations, aux moqueries, que quelque chose ne tourne pas rond et peut-être que quand on commence à penser, je ne sais pas moi, vers 7, 8 ou 9 ans, on commence à se dire que ça ne va pas.
      Mais avant ?
      Et puis, on ne raconte pas autour, parce qu’il ne faut pas dire aux autres, surtout aux autres enfants. Parce que les grands, finalement, on ne leur parle pas. Et quand on voit que les gens qu’on a vu sans unifirme, nus comme des vers, se pabvanent la journée dans leur uniforme de popier, de gendarme, de docteur, de fonctionnaire, l’air de vous ignorer et de parler de rien et de tout… Enfin voilà…. Comment on sait qu’on doit garder le silence… Parce que si on garde le silence, si on ne va pas le dire à la maîtresse, c’est que quelque part, il y a secret, non dit, mais sous forme confuse, sans explication, parce que pour les tout petits, ce n’est pas la peine d’explique, ils ne se rebellent pas. C’est peut-être la douleur physique, beaucoup plus simplement, les substances chimiques sécrétées par le cerveau pour permettre à l’enfant de supporter la panique de la pensée, quand ce ne sont pas les substances apportées par les adultes, qui créent les états dissociatifs rudimentaires sur lesquels vont se greffer d’autres états plus complexes au fur ou à mesure que les fonctions psychiques de l’enfant évoluent, se développent. La peur est le signe que quelque chose ne va pas, une émotion instinctive, « réflexe », qu’on peut apprendre à maîtriser mais qui à au départ une fonction purement biologique, celle de préserver l’organisme. Sur la peur se greffent ensuite d’autres émotions, comme la peur de la peur, le désespoir de la peur, tant d’émotions possibles.

      La peur, c’est aussi le besoin de protection, et la soumission qui va avec. C’est sur la réponse approprié des parents ou des protecteurs de l’enfant à la peur de l’enfant que la possibilité d’accorder sa confiance pourra se développer, non ? Mais si l’nefant est trahi sur ce point-là, que se passera-t-il ? L’adulte qui remplit certains besoins de l’enfant (nourriture, alimentation, école…) pour le tenir en vie et continuer à en jouir devient donc bien une référence pour l’enfant puisque celui-ci est bien dépendant et connaît sa dépendance. L’enfant est posé là, dans son existence, sans aucne justification. C’est le milieu qui donne un sens à l’existence, le lien familial, puis social. Les liens de l’enfant prostitué qui ne connaît pas ce qu’est la prostitution sont donc constitutifs de cette personnalité en développement et tant que le microcosme exploitant l’enfant reste la seule chose que ce dernier connaisse. Mais l’enfant grandit et le microcosme devient trop petit. L’enfant, un jour, apprend à connaître autre chose, à moins qu’il ne soit mort dedans ou dehors avant cela.

      Voilà mes pensées du soir, avant de me coucher. Rien de bien construis, rien de scientifique, des pistes, une reconstitution historique pensée, mais ne s’appuyant sur rien sinon sur l’idée de ce lien fondamental entre ces trois grandes réalités que sont l’être physique (être-là ontologiquement greffé dans le corps), l’être psychique (qui n’est que faible lueur destinée à se transformer en soleil – soleil de papier ou soleil réeil ?), et l’être social dont les vicissitudes sont si importantes.

      tant de pièges, tant de situations, tant d’opportunités dissociatives, mais aussi, peut-être, tant de possibilités de se reconstruire ?… au moins en partie ?…

      1. J’apprécie votre façon d’écrire, c’est nourri d’écrits enrichissants votre façon de voir avec un tel passé reste très réfléchi.

        Est-ce qu’on croit vraiment que tout est normal ?

        Bonne question, mais où est la normalité existe t-elle ? Moi je me la pose et je n’ai pas trouvé, comme être une « bonne maman » ? ou un bon père ? je me dis que plus on se demande tout cela et plus on fait de travers…

        Je ne sais pas moi, vers 7, 8 ou 9 ans, on commence à se dire que ça ne va pas.

        Comment avez vous fait ? Je n’ai pas eu cette réaction. J’étais chez mes mères nourricières.
        Non on ne doit pas dire on reste dans notre coin disons aussi je dirais si un enfant qui aurait l’instinct de raconter ne sera pas pris sérieusement on en revient à l’imagination… on me l’a sorti cela aussi.
        Oui la douleur car le corps apprend vite à la supporter, une façon à lui pour rester en vie.

        « quand ce ne sont pas les substances apportées par les adultes »

        Cette phrase explique tout, le mot substance retient bien mon attention car c’est bien cela ! Une substance destructrice !

        Sur la peur se greffent ensuite d’autres émotions, comme la peur de la peur, le désespoir de la peur, tant d’émotions possibles.
        comme la frayeur, on su-pli, l’angoisse, la mort etc. L’entretenir comme cela pour pouvoir continuer de faire, moi on l’a entretenue tous les jours j’ai été nourrie de tout cela et ce qui me fait mal c’est que cela a marché… Comment apprendre à maitriser tout cela quand on a connu que cela ? Vous avez réussi ? Où trouver la force ? Je pense que je l’ai eu en demandant la mort qui ne venait pas…

        Voilà mes pensées du soir, avant de me coucher.
        De belles pensées du soir constructive merci.

        Mais aussi, peut-être, tant de possibilités de se reconstruire ?… au moins en partie ?…

        Et cette phrase est magnifique plein d’espoir 🙂
        Je vous réponds là car j’ai moins de dissociations, mon esprit est plus clair enfin je pense… 🙂

      2. Vers 7, 8 ou 9 ans, c’est l’âge auquel l’enfant sort de chez lui, sort de son « tout pour moi » dont je suis le centre à la maison. C’est l’âge auquel il commence à aller dormir chez les copains, c’est l’âge auquel il met en place de éléments de comparaison, donc il se rend compte que chez les autres c’est pas comme ça et donc que chez lui ce n’est pas normal.
        Avant tout ce qu’on lui fait est « normal » puisque ça vient des parents protecteurs.
        relire la petite beatrisse qui dit que son papa jouait avec elle.

        1. A cet âge j’étais enfermée dans ma chambre, donc les copines et copains ça m’était inconnu. Donc l’élément de comparaison je n’ai jamais eu d’exemple !
          Des géniteurs normaux et des « mères nourricières » normales et les autres aussi tous normaux qui on rendu une gamine disjonctée du cerveau de l’intérieur avec leur « normal » à eux ! C’est pas beau cela ? Pas une seule fois pas de troubles dans la journée, je vomis se mot « normal »
          En exemple et en comparaison pas eux grand grand chose ça fait rudement flipper à en hurler !

      3. Une chose qui ne se construit pas, c’est le sens du « normal »: on peut compenser, mais le « normal » reste quelque qui nous échappe, que l’on reprend des autres – pur emprunt, totalement extérieur à soi.

        Lorsqu’il s’agit de construire la « normalité  » de ses propres enfants, on navigue dans le brouillard. On sait surtout ce qu’on ne veut pas pour eux, le reste, c’est au radar – si possible avec le partenaire « normal ». Ne pas pouvoir même raconter son expérience parce que « ça casse l’ambiance ».

        Et moi, qu’est-ce qui est normal pour moi ? Rien, tout, le flux incompréhensible des choses, des événements – mais à la base, rien. Ne reste que le silence intérieur, l’impossibilité de dire quelque chose qui ait un sens, un sens pour les autres qui ne veulent ou ne peuvent entendre. Les seuls à entendre, les psys, pour qui nous sommes clients, qui ont leurs grilles, leurs définitions; un autre sujet d’étude. Là non plus, l’humain n’est pas.

        Lorsque je vois les prostituées dans la rue, je pense à ces gens qui viennent à elles et je ne les comprends pas.

      4. Bonjour Philippe,
        Vos questions sont loin d’être ridicules, ainsi que votre écrit.
        Mais parfois j’ai l’impression que d’exprimer ce qu’on ressent en nous déstabilise, un non droit est quand même là encore, car aussi nos réflexions gênent, rendent mal, on provoque l’impuissance et parfois l’incompréhensible au personne qui se trouve en face de nous, j’en ai fait encore l’expérience ce matin. Je me dis que je reste un « cas » compliqué mais n’empêche quand les situations sont là qu’on les vit, on en fait quoi quand l’écoute n’est pas vraiment là, où un semblant, par exemple dans le domaine médical. Ce n’est pas déstabilisant ? Ça nous pousse pas à garder le silence, même si celui-ci n’est pas compris après.
        C’est bien compliqué je trouve, tout comme gérer ces séquelles décrites dans votre billet, qui est intéressant et vrai.
        Je vais finir par votre phrase, cet espoir :

        « tant de possibilités de se reconstruire ? au moins en partie »

        Je me dis : oui il y en a des possibilités 🙂
        Au plaisir Philippe de vous lire

  3. Je pense avoir trouvé ce qui a capté mon attention, concernant votre texte quand je l’ai lu la première fois, j’ai du me dire et c’est ce que je me dis aujourd’hui que l’ordre des symptômes me concernant certains seraient changés de place, je pense aussi que c’est dû à la fréquence, la force de mes troubles, et absences au cours de la journée.
    Je trouve ce texte très clair et pas trop compliqué à comprendre ce qui n’est pas toujours le cas parfois et cela aussi est important je trouve.

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