Le langage de l’obsessionnel par Vincent Estellon

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René Tostain, dans une étude consacrée au langage de l’obsessionnel (prenant pour référence essentielle l’analyse du cas de Freud) met en évidence deux particularités extrêmes de la langue et de la grammaire d’Ernst :
– d’une part, l’utilisation systématique et surabondante des conjonctions de coordination et de subordination. Nous ajoutons ceci à la pensée de Tostain : ces conjonctions donnent au discours du liant dans une langue où tout est démontré, découpé, architecturé, net. Ces conjonction liantes comblent l’espace du vide entre deux propositions : ce vide insupportable qu’il faut vite colmater avec coordination et logique.
– d’autre part, l’imposition de l’impératif catégorique (« il faut que…, sinon… »), souvent articulé à une pensée magique.
Selon cet auteur, ces conjonctions et l’impératif catégorique seraient les moyens de mettre en scène la conjonction même de deux discours dont l’obsessionnel est le produit problématique.

5 réflexions au sujet de « Le langage de l’obsessionnel par Vincent Estellon »

  1. Bienvenue Espee17 dans les commentaires. On t’espère bientôt dans les billets. Ce n’est pas grave que tu n’aies rien compris. C’est un bout de mon travail pour les partiels de la semaine prochaine. Ce que j’ai retenu d’intéressant, c’est le « il faut ».
    C’est de la même racine latine que le verbe faillir.
    et ici il faut fait parti du langage obsessionnel.
    Et on nous dit tout le temps il faut de manière incantatoire. Donc à proscrire, car il ne faut rien du tout. Chacun à son rythme et comme il peut.

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