Après avoir fait des recherches sur le net, c’est celui là que je trouve le mieux pour aborder cette émotion sur la tristesse.
http://www.ithaquecoaching.com/articles/role-des-emotions-tristesse-et-manque-affectif-1021.html
Nous éprouvons de la tristesse quand nous sommes privés de quelque chose ou quelqu’un qui a de l’importance à nos yeux. Quelle qu’en soit l’origine, perte, séparation, non obtention, changement difficile, l’ampleur de la tristesse dépend directement de la valeur que nous accordons à son objet. Notre sensibilité à l’absence est révélatrice du déficit affectif qui la suscite. Car c’est bien du lien (et donc du manque) affectif dont il s’agit ici.La tristesse est en fait un instrument de mesure intégré de nos besoins et manques affectifs.
Elle peut d’ailleurs intervenir de façon plus ou moins directe et parfois sans lien apparent avec la situation. Ainsi peut-on lire sur le siteRedpsy, qu’une gentillesse peut faire ressortir chez le destinataire : toute la tristesse accumulée durant une longue privation.
Erigée en art de vivre par les amateurs de spleen, méprisée comme une faiblesse intolérable par d’autres, la tristesse est comme toute les émotions : mal connue, mal perçue, et elle est le signal d’un besoin non ou mal comblé : ici le besoin de nourriture affective.
• Je suis triste car essayer de faire naître ces ateliers, c’était aussi pour moi de montrer qu’avec le dessin on peut remplacer les mots qui sont parfois difficiles à trouver pour expliquer son ressenti profond.
• Je suis triste aussi car je voulais essayer de faire passer ce message que ces ateliers pouvaient aussi être comme une aide, un pansement pour avancer d’une autre façon dans la reconstruction de chacun et chacune.
• Je suis triste car je me dis qu’on loupe un beau partage, et de beaux échanges entre nous mais aussi avec les autres personnes qui nous entourent. C’était un bel ensemble d’enrichissement.
• Je suis triste de ne pas pouvoir continuer, car je me disais que si je me lançais dans ces ateliers c’était aussi pour amener du renouveau, un autre outil de travail tout en continuant à aller de l’avant.
• Je suis triste aussi car je me disais que cela aurait pu permettre à d’autres victimes de rejoindre le groupe, et de sortir du silence.
• Je suis triste aussi car j’avais des idées de travail sympa, qui auraient pu permettre aux autres personnes de s’exprimer sans avoir d’angoisse, de la peur, mais ça aurait été l’occasion de laisser une trace de ce travail en commun.
• Je suis triste aussi car cela aurait pu permettre aux personnes d’exister autrement que par leur passé et leur souffrance.
• Je suis triste car je ne pourrais pas partager ma belle expérience que je vis moi avec l’art-thérapie. Le mot construire est présent dans ma tête.
• Je suis triste car j’ai aussi le ressenti que mes troubles dissociatifs causent des soucis et posent des questionnements sur la confiance que l’on peut m’accorder. Il y a ce doute constant qui plane.
• Je suis triste car ça aurait été un exemple que j’aurais voulu partager, expliquer comment une « ancienne victime » peut aider les autres à sa façon sans se prendre pour une professionnelle, car il ne faut pas oublier que je ne suis pas une art-thérapeute et que je n’ai pas les diplômes pour cela non plus.
Mais c’était juste transmettre la façon comment moi je me reconstruis simplement, avec le blogue et l’aide d’Emmanuelle qui elle est une professionnelle, qui aurait pu aussi apporter son aide.