Le commentaire soi-disant perdu

Posté le 18 novembre 2012 par Althaea OFFICINALIS
Sur le billet : 3/ La dissociation structurelle de la personnalité
La traduction précise du titre original du livre de Onno van der Art est « assiégé » et pas hanté.
Le traducteur du néerlandais au français François Mousnier-Lompré, psychologue et psychothérapeute comme nous l’annonce l’éditeur, a-t-il voulu renvoyer d’autorité française à l’oeuvre de TOROK et ABRAHAM, avec force cryptes et fantômes ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A1ria_T%C3%B6r%C3%B6k

Des précurseurs francophones, psychanalystes encore dans les années 60 à 90, hongrois comme FERENCZI qui ont traité à sa suite différemment la question du traumatisme, commençant enfin à oser penser le transgénérationnel, comme le fit NAGY-BOZORMENYI dans la thérapie contextuelle.
http://www.systemique.be/spip/article.php3?id_article=273
Mais je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans n’ont pas besoin de connaitre.
Zappez lire  van der Hart directement, ça sera l’utile attitude aujourd’hui 🙂
Et comme on n’est pas à la fête foraine, utile d’en rajouter dans une terreur sur fond de vampires (ne pas voir non plus Gérard LOPEZ http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Vampirisme_au_quotidien), qui ne peut que détourner de ce travail d’orfèvre de rassemblement des parties (partie = deel, delen au pluriel qui connote beaucoup mieux en néerlandais parce que les parties génitales se dit autrement).
Une oeuvre d’apaisement généralisé donc pour lequel le terme de ‘guérison’ dans le même ordre d’idée critique est inadapté.
Le terme de premier choix étant systématiquement celui qui est le plus « neutre » de façon à convenir en plus petit dénominateur commun au plus grand nombre dont une majorité grandissante se fiche du tiers comme du quart de la spiritualité et ne s’en porte pas plus mal !
Moins de structure, plus de dangers de confusion, mais moins de voies sans issue… avec la porte ouverte sur l’innovation (participative, c’est très tendance).
Mon avis et je le partage.
Pour la petite histoire j’ai dès les années 90 été fondateure et seule membre d’une association de fait :
« Les psychotiques homéorhétiques réunis »
une trouvaille précurseuse en forme de blague qui a le don de me mettre encore et toujours en joie !
That’s all folks.
Le premier qui me demandera ce qu’est l’HOMEORHESIE aura gagné un bon point virtuel (circuit de la récompense oblige).
Une de mes fiertés d’avoir créé ce néologisme issu de la dynamique des fluides qui a mis 20 ans à atteindre Wikipedia par la bande des nouvel âge sans que j’y fasse rien que de ne pas réussir à vendre ce concept très riche, ni aux professionnels de la santé, ni aux thérapeutes, ni aux sociologues et autres économistes, est qu’il me porte pourtant de jour en jour.

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Petite table soit mise d’Anne Serre
On a vu passer le livre de Christine Angot, sans doute intéressant pour des spécialistes qui l’analysent à la lumière de leurs connaissances, mais sans doute ambigu pour le public, il y a aussi ce petit livre d’Anne Serre
Faut-il en parler ?
Faut-il faire un scandale ?
Vaut-il mieux ne faire aucune publicité  et se taire…
Va-t-on vers une littérature érotique d’un genre particulier ?
Voit-on là une banalisation de l’horreur adoucie par une plume de talent ?
L’art peut-il faire passer ce qui serait inacceptable sans lui ?
Osera-t-on faire des procès en assises pour des actes que certains auront contemplé avec complaisance et commenté avec passion ?
Je pose la question
Je cherche des réponses

Jacques Cuvillier

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