Quand la sexualité en famille se publie…


Les univers du livres
Petite table soit mise d’Anne Serre
On a vu passer le livre de Christine Angot, sans doute intéressant pour des spécialistes qui l’analysent à la lumière de leurs connaissances, mais sans doute ambigu pour le public, il y a aussi ce petit livre d’Anne Serre
Faut-il en parler ?
Faut-il faire un scandale ?
Vaut-il mieux ne faire aucune publicité  et se taire…
Va-t-on vers une littérature érotique d’un genre particulier ?
Voit-on là une banalisation de l’horreur adoucie par une plume de talent ?
L’art peut-il faire passer ce qui serait inacceptable sans lui ?
Osera-t-on faire des procès en assises pour des actes que certains auront contemplé avec complaisance et commenté avec passion ?
Je pose la question
Je cherche des réponses

Jacques Cuvillier

Autres billets sur Petite table soit mise de Anne Serre

Puisque vous vous en « foutez », allez vous faire foutre Judith Bernard

Le programme VISA du Canada = danger pour les victimes de viols par inceste

Le programme VISA a vu le jour à l’ÉMSF en 1991. Inspiré du modèle d’organisation de services proposé dans les années 1980 par les Américains Henry et Anna Giarretto, VISA offre une approche globale, intégrée et humaniste. Ainsi, bien que le programme s’adresse d’abord aux auteurs d’abus sexuels intrafamiliaux, il accorde une importance particulière au vécu des victimes et de leur famille.
…/…
« D’autres moyens de réparation sont aussi proposés. Ainsi, les hommes sont invités à disculper complètement leurs victimes auprès des membres de leur famille. Si la situation s’y prête, ils sont aussi encouragés à rendre disponible à leur victime une lettre d’excuses sincères.
Comme le dit M Mailloux : « Les victimes s’attendent à ce que leurs pères posent des gestes concrets de réparation et VISA prépare ces derniers à payer en quelque sorte leur dette, non seulement à la société, mais aussi à la victime et cela, selon son souhait à elle. » »
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Disculper : DR. Prouver que quelqu’un est inculpé à tort.
Attention danger ! Valeur inversée = employer le terme de disculper entérine la culpabilité préalable donc l’inversion de la culpabilité, celle du pervers qu’il a voulu faire endosser à la victime et qu’il n’endosse toujours pas.
Une lettre d’excuses sincères : N »oublions pas que dans le système d’emprise, un viol était suivi d’excuses « sincères » et de la promesse de ne pas recommencer. Il y a pourtant eu les viols suivants.
« … payer en quelque sorte leur dette … à la victime et cela, selon son souhait à elle. »
La victime toujours sous emprise, système que l’on fait perdurer pas la lettre, ne peut savoir ce qu’elle souhaite. Elle souhaitera ce qu’on lui demande de souhaiter et ainsi les représentants de la société auront la conscience tranquille du devoir accompli.
Pour lire le programme, cliquez sur le logo du Service correctionnel Canada