Première matinée de procès.
Madame Dominique Cottrez est dans une souffrance impensable.
Je me retrouve beaucoup en elle.
Son parcours, dès le départ de sa plus petite enfance est rempli de problèmes, et là je me demande ou l’aide a été mise et proposée aussi.
La médecine (médecin) peut se montrer très brutale au point que la personne peut refuser toutes démarches par frayeur et peur ensuite.
Effectivement l’avortement dans cette famille est bien présent, et cela aussi ce sont des épreuves lourdes de conséquences.
– « Est-ce que vous avez aimé être enceinte ? », demande l’avocat général.
– « Oui. pour Emeline. Que pour Emeline »,
Ce qui m’arrête dans cette phrase c’est le « que »
maintenant la question cette femme n’a t-elle pas été violée pour les autres grossesses ? ou ne s’est-il pas passé autre chose ?
« Elle m’a paru soulagée », analyse le gendarme
Cette phrase aussi c’est comme si elle ne pouvait parler.
Pour les contractions et son mari j’ai un doute. Pourquoi n’a t-il pas été plus attentionné là-dessus ?
Il peut y avoir des crises plus fortes pour l’épilepsie pendant une grossesse et il y a danger grave pour la maman et l’enfant donc je suppose qu’elle a du en faire plusieurs.
Vendredi 26 juin après-midi
Le mettre sur son ventre… L’instinct maternel ? A t-elle ressenti quelque chose ? Du dégout ? De la haine ?
Ce petit bébé représentait-il le violeur…? Ce doute ?
Une partie d’elle est-elle dissociée ?
« L’expert évalue les dates des décès entre 1991 et 2006. Le sexe du bébé n°5 n’était pas identifiable, état trop dégradé.
– L’expert gynéco est certain que le cas #Cottrez est un déni de grossesse »
Un déni on ne ressent pas le bébé bouger je crois. Elle elle l’a senti les contractions et le bébé bouger, je réinterroge là aussi.
Une enfant effacée et timide
Traumatisée par son premier accouchement
Une collègue et une épouse dévouée
Elle dissimule les corps de huit nouveau-nés
Entre elle et son père, une relation incestueuse
« Dominique Cottrez a toujours vécu dans la dépendance affective de son mari, mais aussi dans celle de son père, estime une expertise psychologique. La relation incestueuse perdure après son mariage. Deux fois par mois, quatre fois par an ou trois fois par semaine… Dominique Cottrez se perd dans la fréquence des rapports. Plus que de l’admiration, elle dit éprouver un « amour absolu » pour son père et avoir été consentante à cette période.
C’est ainsi qu’elle justifie le meurtre des nouveau-nés : elle craignait que ses enfants n’aient pour géniteur son propre père. Les analyses génétiques ont, depuis, balayé cette hypothèse. Les experts psychiatriques et les psychologues sont partagés sur ce point. Tous estiment ce passé incestueux crédible, mais n’y voient pas toujours un lien avec le fait de tuer ses propres bébés
Pourquoi n’avoir jamais rien dit ? « J’ai préféré taire cette réalité par honte, et par fidélité à mon père », explique-t-elle aux enquêteurs. Par-dessus tout, Dominique Cottrez craint la réaction des autres. Si elle avoue publiquement aimer son père, elle pense qu’on va la traiter de folle. Elle ressent la même chose à propos de la mort des huit nouveau-nés. Elle a peur d’être rejetée. A son père, et à lui seul, elle parle des huit assassinats. La découverte des cadavres de bébés, en juillet 2010, la soulage. Ce secret lui pesait. Le procès l’angoisse, mais elle a le désir de s’expliquer devant la cour d’assises du Nord. Pour ces huit meurtres avec préméditation, elle risque théoriquement la réclusion criminelle à perpétuité. »
La Honte et le silence ressortent beaucoup, vouloir cacher, ça ressort beaucoup chez des victimes. Cette peur, comme si c’était important pour elle, mais peut-être que cette situation, ce fonctionnement ce fait machinalement, automatiquement, et que la victime ne s’en rend pas compte non plus.
Je dirais que c’est une partie d’elle qui veut cacher. Et que l’autre partie voudrait dire, raconter les faits. D’ailleurs cela a été confirmé qu’elle était soulagée quand on a découvert que…
« Marie-France #Cottrezdécrit sa sœur comme gentille, aimante, mais aussi froide. »
« Elle pense aussi possible que ses parents aient été au courant des grossesses de sa sœur Dominique #Cottrez. Mais elle n’explique pas pourquoi »
Quand je lis ceci, ça me fait penser à ce secret que ça ne doit pas sortir de la famille.
« La présidente fait tout pour faire parler les sœurs de Dominique #Cottrez dont la communication n’est pas le point fort. »
« Rien à signaler », « Je ne sais pas », « Je n’ai rien vu » : top 3 des expressions les plus utilisées au procès »
Le silence qu’elles doivent garder ? ou alors elles ne savent rien vraiment ? Ou alors le déni ?
Pourtant sa sœur l’a dit pratiquement que sa sœur aurait couché avec son père mais elle est revenue sur sa position que s’est-il passer là ?
Je me demande si Madame Dominique Cottrez N’est pas une personne qui se dissocie, car elle ne se rappelle pas de certaines choses comme pour le médicament ; Du Myolastan et le fait aussi qu’elle ait réduit son médicament pour l’épilepsie, elle savait les risques qu’elle encourait.
Mais une partie d’elle avait peur des médecins mais qui avait peur ? Et qui se mélange dans les médicaments car là elle ne sait pas trop expliquer et qui la mettait en danger ? Et qui le voulait en elle ?
La sage-femme l’a mal traitée aussi ses mots on été plus que blessants et oui sa peut provoquer un gros traumatisme.
Et puis il y a cette partie d’elle qui dit que son enfance a été normale, qu’elle ne se rendait pas compte, qu’elle ne savait pas et l’autre dit non qu’elle était pas normale et y met des mots.
Et puis qui était consentante pour coucher avec son père ? Car cela n’est pas normal, une situation impensable ! Et qui à peur d’être rejetée ?
Des questions dans ce morceau de texte, comme pour le reste…
Procès Cottrez : « Le bébé est venu. Je l’ai mis sur mon ventre. Je l’ai étranglé »
Alors cette phrase me pose question ? Ce bébé, ce garçon à ces yeux il représentait quoi ? Les viols ? Donc le violeur ? L’image de son père ? La honte ? Le rejet ? Et pourquoi l’avoir mis sur son ventre ? Un instinct de mère qui est apparu ? et après le tuer aussitôt là je ne comprends pas. Qui l’a tué ? Quelle partie ? La maman qui est en elle ? La victime ? Ou une autre ?
Quand j’ai fait le dessin d’elle, dans ma tête je ne peux la voir dans une salle de tribunal, mais les faits sont graves et là et elle va être juger pour cela, mais ma question : où est l’aide qu’on aurait dû lui apporter, donner, depuis son adolescence ? Moi je la vois pas ! et les conséquences sont là aussi.
Donc se dessin la représente en petite et en elle adulte et peut-être ces parties si elle est une dame dissociée, pour moi je me dis que oui car ce n’est pas possible de faire une chose pareille, de tuer avec autant de sang froid.
Je ne comprends pas non plus pour le père, la justice et les lois ? elles sont où là ?
Lundi 29 juin 2015
Ce procès me rend mal. Personne parle de dissociation la concernant. C’est plus du déni là…
Pour elle c’est pas un viol. Comme cette petite en moi qui ne veut pas l’entendre. Pour son papa. 🙁 et je ne sais pas comment faire !
La question que je me pose une partie de moi aurait elle été capable de faire cela ?
Un tel drame dans mes absences etc. faire du mal. Voire pire.
Cette nuit j’ai eu de grosses convulsions.
2 réflexions au sujet de « BD – Suivi du procès de Dominique Cottrez »
Vous suivez tous les procès ce qui est bien.
Est-ce que c’est dû à vos crises d’épilepsies ? ou si il y a autre chose que nous ne sommes pas censés savoir.
Je suppose que vous allez finir ce dessin en aquarelle.
Continuez vous vos dessins pour l’exercice « Ici et maintenant » ? C’est aussi intéressant, de voir les autres pièces et de nous inviter à suivre ce livre.
sissi
J’ai fait des crises d’épilepsies pendant ma grossesse, la dernière a été dure. J’ai failli perdre ma petite dernière dès 5 mois et après 6 mois et après j’ai fini en réanimation car les crises étaient là plusieurs fois par jour. On a provoqué l’accouchement car nous étions en grand danger toutes les deux. Un arrêt du respiratoire aurait pu aller très loin, elle a fini en néonatologie.
Cette grossesse, mon ami ne la voulait plus, pourtant on avaient tout fait pour l’avoir jusqu’aux tests d’ovulations. On avaient rencontré les médecins avant etc… J’avais pris rdv pour un avortement mais c’est grâce à mon psychiatre qui est intervenu que je ne l’ai pas fait, mais moi je l’aurais fait par « amour » mais cela m’aurait détruite et cela moi je ne le voyais pas et pourtant je pleurais tous les jours.
Ma mère ne m’a pas pas voulue aussi… Ce procès oui il me fait mal et j’ai eu aussi un avortement « clandestin ». Pour moi j’ai tué cet et ces enfants car la personne a crié deux… et je ne sais pas où ils ont été mis… je suis tombée enceinte dans une soirée que mes mères avaient organisée.
On ne s’en remet pas de cela…
Alors oui ce procès me touche.
et pour le dessin oui, j’aime pas le travail bâclé !
Beatrice