Carole ces mots : dérangeant si on le croit, parce ce que c’est incroyable que l’on ne crois pas ..elle la tout compris cette dame !
Mickaël quand il se faisait mal, quand il se scarifiait oui comme il le dit : « il faut que cela sorte ». Tout comme ne rien sentir également. Pour ce « donner à voir » j’aime cette phrase ce dernier geste pour exprimer ce qui détruit pour ce faire entendre. Tout comme : « c’est tous les jours, cela ne sera jamais fini ». C’est comme pour l’eau javel, cette boule cette boule qui nous étouffe à l’intérieur. Ce lien qui est là dont on a besoin mais qui nous pourrit la vie…
Les images traumatiques c’est ce que j’ai vu alors à la tuerie de Tours, ce monsieur explique bien je trouve !
Cette rencontre avec ce passé indicible qui nous a été imposé, ou qu’on a survécu est marqué au fer sur notre cerveau.
Cette vidéo est très explicative mais alors forte dans tous les mots, mais elle a tellement de sens.
Elle me touche beaucoup.
Le reporter Jean-Paul Mari a recueilli les témoignages de militaires, médecins ou journalistes traumatisés par leur présence au cœur des conflits. Des guerres dont ils ne sont jamais totalement revenus.
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Tous sont revenus terrassés de leurs voyages. Insomnies, mutisme, peurs, tentatives de suicide pour certains : ils évoquent avec retenue et gravité leur dépression. Si la plupart ont pris la mesure du mal qui les habitait, grâce à des thérapies adaptées, Jean-Paul Mari laisse entrevoir que ces instants de guerre restent des moments de bascule dans leur vie, désormais murée dans des cauchemars jamais éteints.
Lorsque Chalandon, bouleversé, avoue que les images d’enfants morts à Beyrouth l’accompagnent depuis plus de vingt ans, on comprend la nature de leur effroi. Tous les gestes et actes de leur vie “d’après” se déploient dans un désir d’éloignement de ces images et odeurs persistantes. Sans blessures apparentes, les damnés de la guerre sont pleins de fêlures à fleur de peau.
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