La mosaïque est une technique artistique qui date de l’Antiquité et qui séduit toujours et encore tant les styles de créations peuvent être différents. Le principe est de coller des morceaux cassés de carrelage, de manière à reproduire des dessins géométriques ou picturaux. La mosaïque est réalisée à partir de céramique ou de carrelage qui ont subi une transformation physico-chimique irréversible au cours d’une cuisson à température plus ou moins élevée, d’où leur durabilité inaltérable.
« L’opus sectile » est un assemblage de morceaux découpés selon des formes variées, carrés, triangles, losanges, etc., « l’opus tessellatum » est un assemblage de cubes réguliers que l’on appelle « tesselles » signifiant en grec « à 4 côtés ». De cette manière on peut ajuster étroitement les cubes les uns aux autres.

Extrait du mémoire
de Marie-Armelle BOREL :
« Parents endeuillés en période de périnatalité : Etude de l’intérêt de l’Art-thérapie à dominante art plastique. »

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BD – Atelier mosaïque à Tours

BD – Atelier mosaïque à Tours
Atelier mosaïque au Centre Social Plurielles avec le Pole Adulte-Famille dont la coordonnatrice est Y.
Pour cet atelier j’ai été accompagnée de L. stagiaire de l’association du Centre Social Plurielles et de M. qui est bénévole avec moi à La Table de Jeanne-Marie et de l’Amac.

 

Du monde autour des tables. Des mains de toutes tailles des petites et des grandes qui viennent toucher et choisir les tesselles de mosaïque colorées. Beaucoup de personnes n’avaient jamais fait l’expérience de mosaïque, mais elles étaient d’emblée très intéressées.
Pour les aider à commencer cet atelier, je leur ai proposé de faire une forme au crayon sur les plaques, de manière à avoir un repère à suivre pour le collage des tesselles.
C’est ainsi que l’atelier s’est mis en route, pour découvrir une nouvelle technique et créer quelque chose de beau et de nouveau.
Beaucoup de compositions ont commencé à prendre leur forme ainsi que les premières couleurs.
Les productions, ne sont pas toutes finies. Elles le seront lors de l’atelier qui aura lieu pendant les prochaines vacances.
Pour terminer, je voudrais juste reprendre les paroles d’une dame qui a participé à cet atelier :

“je me suis détendue, cela m’a apaisée, et je me sens mieux pour rentrer chez moi ce soir ».

Cette phrase est pour moi le plus beau des cadeaux. Je suis repartie avec le sourire de cette dame, et des autres personnes et ces mots : “à la prochaine fois, Madame Béatrice ».
Merci au centre social Plurielles pour son accueil !

Le kintsugi – Métaphore de la résilience

Kintsugi/Kintsukuroi ou la valeur de la fêlure
Ces mots japonais désignent l’art ancestral de réparer une poterie cassée avec de l’or.
Ainsi réparé, l’objet prend paradoxalement toute sa valeur d’avoir été brisé. Orné de sa cicatrice, il raconte son histoire et nous enseigne qu’un « accident » n’est pas une fin en soi, mais peut devenir le début de quelque chose de plus beau.

Le kintsugi
Le kintsugi serait apparu lorsque, à la fin du xve siècle, le shogun Ashikaga Yoshimasa a renvoyé en Chine un bol de thé chinois endommagé pour le faire réparer. Le bol étant revenu réparé avec de vilaines agrafes métalliques, les artisans japonais auraient cherché un moyen de réparation plus esthétique. Cela relève d’une philosophie qui prend en compte le passé de l’objet, son histoire et donc les accidents éventuels qu’il a pu connaitre. La casse d’une céramique ne signifie plus sa fin ou sa mise au rebut, mais un renouveau, le début d’un autre cycle et une continuité dans son utilisation. Il ne s’agit donc pas de cacher les réparations, mais de mettre celles-ci en avant.


Métaphore résilience : Kintsugi/Kintsukuroi ou la valeur de la fêlure.Réparé, objet prend paradoxalement toute sa valeur d’avoir été brisé. Orné de sa cicatrice, il raconte son histoire et nous enseigne qu’un « accident » n’est pas une fin en soi mais peut devenir le début de quelque chose de plus beau.