6 novembre 2013
JUSTICE – Faut-il allonger les délais à partir desquels les crimes sexuels sont prescrits ? La question était examinée mercredi 6 novembre par la Cour de cassation. L’avocat général a préconisé le rejet du pourvoi. La chambre criminelle a mis sa décision en délibéré au 18 décembre.
Saisie par une femme de 41 ans, la haute juridiction devra dire si son dossier peut être examiné par la justice. Le souvenir des faits, remontant à 1977, n’est revenu à la plaignante qu’en 2009, après une séance d’hypnose. Elle a déposé plainte en 2011, dénonçant des faits de viols, qui seraient survenus dans le cadre familial alors qu’elle était âgée de cinq ans. Or, la prescription pour ce type de crime est de 20 ans à compter de la majorité de la victime.
« Je suis sortie de l’amnésie en 2009, soit trente-deux ans après les faits. Cela a été d’une violence extrême. J’ai revécu tout le traumatisme, les sensations, les émotions, la terreur. Une décompensation qui a nécessité une longue hospitalisation », raconte Cécile (dont le prénom a été modifié) au Parisien.
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