Centres de déradicalisation en France : déjà un échec ?
Dimanche 22 Janvier 2017
Par Xavier Frison
Après un nouveau couac provoqué ce vendredi par la présence d’un pensionnaire mis en examen, le centre de déradicalisation de Beaumont-en-Véron en Indre-et-Loire, par ailleurs sous-utilisé, concentre les critiques. Quant aux 12 autres prévus un peu partout en France, aucun n’a encore vu le jour…
Le paisible domaine de Pontourny dans la tourmente. Niché à quelques encablures de la douce cité de Chinon et de ses vignobles, en Indre-et-Loire, le premier centre « de prévention, d’insertion et de citoyenneté » de France, ouvert en septembre 2016 sur la commune de Beaumont-en-Véron, n’en finit pas d’accumuler les déconvenues. À l’origine, les pensionnaires devaient être dûment sélectionnés : adultes de 18 à 30 ans, signalés par leurs familles et accueillis pour une durée maximale de 10 mois. Mais surtout, ces pionniers devaient être volontaires et non concernés par une procédure judiciaire en cours pour des faits de terrorisme ou de violence. Étaient également exclus les fichés S et ceux qui avaient fait le voyage jusqu’en zone de combat djihadiste.
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