Film – MAN DOWN de Dito Montiel avec Shia LaBeouf

MAN DOWN de Dito Montiel avec Shia LaBeouf


Nous travaillons sur les conséquences du stress post-traumatique et il est incroyable que l’on ne puisse trouver quoique ce soit sur le synopsis qui émane du réalisateur.
L’SSPT, ancien ESPT dure quelques mois. S’il est soigné, on en reste là. Or dans ce film, le psychiatre laisse son patient partir alors qu’il a répété qu’il n’y avait pas d’issue.
C’est pourtant clair, quand il revient chez lui il parle seul devant sa porte avant d’entrer retrouver sa femme et son fils. Puis il n’est plus seul : son ami tué en Afghanistan est là et ils conversent ensemble.
Le psychisme de notre soldat a donc créé une personnalité de substitution qui est certainement due à la culpabilité sur la mort de son ami, qu’il a entretenue et dont le psy ne l’a pas débarrassé.
Nous le voyons ensuite déambuler dans une ville fantôme avec un deuxième acolyte. C’est encore une personnalité que le psychisme de notre soldat a créée.
Il n’y a pas d’Amérique apocalyptique, c’est la vision de notre soldat et on le voit lorsqu’il décompense en bas de chez lui, dans le petit passage entre les deux maisons, alors que sa femme le regarde par la fenêtre et qu’elle ne comprend pas, personne ne lui ayant rien expliqué.
Ce soldat est atteint de dissociation tertiaire après un SSPT non soigné. Et la fin du film est semblable à celle de Rambo I : il revit l’Afghanistan. Aurait-on régressé durant toutes ces années d’études pour ne pas, comme dans Rambo, aller chercher son chef d’unité pour l’arrêter et ensuite le soigner au lieu de le tuer parce qu’il fait peur et qu’on a rien compris ?

Centres de déradicalisation en France

Centres de déradicalisation en France : déjà un échec ?
Dimanche 22 Janvier 2017
Par Xavier Frison
Après un nouveau couac provoqué ce vendredi par la présence d’un pensionnaire mis en examen, le centre de déradicalisation de Beaumont-en-Véron en Indre-et-Loire, par ailleurs sous-utilisé, concentre les critiques. Quant aux 12 autres prévus un peu partout en France, aucun n’a encore vu le jour…
Le paisible domaine de Pontourny dans la tourmente. Niché à quelques encablures de la douce cité de Chinon et de ses vignobles, en Indre-et-Loire, le premier centre « de prévention, d’insertion et de citoyenneté » de France, ouvert en septembre 2016 sur la commune de Beaumont-en-Véron, n’en finit pas d’accumuler les déconvenues. À l’origine, les pensionnaires devaient être dûment sélectionnés : adultes de 18 à 30 ans, signalés par leurs familles et accueillis pour une durée maximale de 10 mois. Mais surtout, ces pionniers devaient être volontaires et non concernés par une procédure judiciaire en cours pour des faits de terrorisme ou de violence. Étaient également exclus les fichés S et ceux qui avaient fait le voyage jusqu’en zone de combat djihadiste.

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