Un boulanger accusé d’inceste teinté de zoophilie

25/05/2011
b>C.St-.P.
Deux sœurs ont déposé plainte à l’encontre d’un boulanger pâtissier de l’Agenais, l’ancien compagnon de leur mère. Elles révèlent viols, agressions et zoophilie.
« Fermeture pour cause de santé, durée inconnue », cette affiche laconique a intrigué un temps.
Mais les gens ont vite compris que l’arrêt de l’activité allait durer au vu du badigeon blanc sur la vitrine. La nouvelle s’est répandue telle une traînée de poudre, la profession n’en fait pas mystère, la clientèle s’avoue au courant et l’information bruisse dans un certain milieu sportif qui avait ses habitudes chez l’artisan.
Ce boulanger agenais de 52 ans dort depuis le 6 mai dernier à la maison d’arrêt. Interpellé à la suite d’une double plainte pour des faits criminels, il a été mis en examen pour « viols sur mineures, agressions sexuelles et corruption de mineures » et placé en détention provisoire.
Après avoir exploité un commerce au centre d’Agen cédé à un repreneur, il s’est installé par la suite à la périphérie de la ville. Ce pâtissier de formation est soupçonné d’avoir agressé ses deux belles-filles âgées aujourd’hui de 17 ans et 21 ans.

Un doberman…

Les filles de son ancienne compagne dont il est séparé depuis quelques mois après 8 ans de vie commune.
Les faits ont été dénoncés début mai par les victimes au commissariat.
Les deux sœurs relatent des viols et des agressions sexuelles commis par leur beau-père entre 2005 et 2010, mais de manière distincte, l’aînée tout d’abord, puis la cadette plus longtemps.
Cette dernière affirme avoir aussi enduré sous la contrainte, des viols répétés par le chien de la maison, un doberman. À aucun moment, les deux sœurs ne s’étaient confiées l’une à l’autre sur les agissements pervers dont elles avaient fait l’objet.
Une réunion de famille aurait servi à libérer ce lourd secret.
Les victimes évoquent des agressions perpétrées lors des moments de repos de l’artisan et de visites sur le chantier d’un hôtel que le mis en cause rénovait à ses heures perdues à Agen et où il attirait la plus jeune.
Des visionnages de films pornographiques sont aussi mentionnés, préliminaires à certains passages à l’acte. L’auteur qui reste présumé innocent, nie les faits et reconnaît uniquement des relations sexuelles consenties avec la benjamine.
Son ancienne concubine n’aurait rien décelé. Décrit comme un bosseur qui ne comptait pas son temps, il est également connu pour parler crûment de sexe. Mais tous ceux qui ont côtoyé le boulanger avouent être tombés des nues, loin de s’imaginer le concernant, une déviance incestueuse teintée de zoophilie.

Me Sophie Grolleau, son défenseur, a déposé une demande de remise en liberté, refusée par la chambre de l’instruction.

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