Vidéo Outreau : Daniel Legrand une nouvelle fois face à la justice

Envoyé-spécialL’affaire Outreau, c’est l’histoire d’un fiasco judiciaire qui a détruit la vie du plus jeune des acquittés du procès. « Envoyé spécial » a suivi pendant dix ans Daniel Legrand, toujours hanté par cette affaire. À quelques jours d’un nouveau procès, il se confie.

Daniel Legrand fils, le plus jeune des acquittés de l’affaire de pédophilie d’Outreau, va retrouver le banc des accusés. Cette fois-ci, il comparaît devant la cour d’assises des mineurs de Rennes pour des viols lorsqu’il était mineur. De nouvelles accusations qui font réapparaître les démons d’Outreau.

En 2001, lorsque dix-huit personnes sont interpellées dans la foulée des accusations portées par Myriam Badaoui, la principale accusatrice dans l’affaire de pédophilie, Daniel Legrand est inculpé avec son père, et passe trente mois derrière les barreaux. Le père – depuis décédé – et le fils seront acquittés en 2005.

« Il faut s’attendre au pire avec la justice »

Pourtant, une subtilité juridique a permis à une association parisienne d’aide à l’enfance de demander que Daniel Legrand soit jugé cette fois-ci pour les faits qu’il aurait commis quand il était mineur. Or, seule une cour d’assises des mineurs est en mesure de le faire. Le 19 mai 2015, un « mini Outreau » qui s’étale sur trois semaines va rouvrir des blessures jamais totalement cicatrisées.

« Moi, j’ai rien fait, j’irai me défendre avec mes avocats et j’irai me battre devant la cour d’assises. (…) Se battre encore, ouais, malheureusement. (…) J’ai déjà fait deux ans et demi de prison pour rien, alors il faut s’attendre au pire avec la justice. Mais bon, j’y crois pas. Y’a rien dans le dossier, y’a rien qui m’accable. C’est le dernier round, et j’espère que ça sera la fin », confie Daniel Legrand, à douze jours du début du procès. Il garde « la tête haute » et compte bien blanchir son nom et celui de sa famille.

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Ce qui est choquant surtout c’est qu’en démocratie une presse partisane se substitue à la loi et la justice, ceci étant l’équivalent d’une nouvelle forme de dictature empêchant  toute pensée libre et indépendante sous couvert d’une « fausse liberté d’expression »…

GRYSON et les gosses & je souffre moi 171014 (2)