01/03/2015
REUTERS/Christian Hartmann
Une étude réalisée dans le cadre de la campagne « Stop le déni » montre que les enfants et adolescents sont les principales victimes de violences sexuelles, et courent de nombreux risques faute de prise en charge adaptée.
C’est une enquête aux résultats alarmants. Réalisée grâce aux réponses de plus de 1210 victimes, âgées aujourd’hui de 15 à 72 ans, dont 95% de femmes, elle montre qu’une femme sur cinq et un homme sur quatorze déclarent avoir subi des violences sexuelles en France. Des agressions commises à 94% par des proches.
Parmi ces victimes, 81% ont subi ces violences avant l’âge de 18 ans, dont 51% avant 11 ans et 21% avant 6 ans. L’enquête a été conduite de mars à septembre par l’association Mémoire traumatique et victimologie, avec le soutien de l’Unicef. Et pointe les risques encourus par des victimes trop peu soutenues.
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STOP AU DENI | Et pourtant, c’était un viol
Publiée le 7 mars 2014
Dans le cadre de la campagne « Stop au déni », l’Association Mémoire Traumatique et Victimologie vous invite à découvrir le clip vidéo « Et pourtant, c’était un viol» qui met en scène une victime face à des voix accusatrices qui illustrent les réactions les plus fréquentes auxquelles doivent faire face les victimes de viol. Tour à tour, les voix remettent en cause la réalité de son agression, tentent de la minimiser ou de faire basculer la culpabilité sur la femme. Des flash-backs de la scène de viol permettent au spectateur de ne jamais douter un seul instant de la réalité de cette agression.
« L’enjeu principal du film était d’exprimer la double peine que subissent souvent les victimes de violences sexuelles. Nous avons d’abord voulu souligner la violence extrême de l’acte et de ses conséquences. Nous l’avons fait à travers la scène du viol mais aussi avec la vulnérabilité et la douleur du personnage lors de l’interrogatoire. Une fois cette évidence posée, les questions deviennent peu à peu des accusations, les interlocuteurs anonymes, des agresseurs. C’est l’autre violence, plus insidieuse et plus généralisée qui s’exprime : le déni. »
Thibaut Oskian, réalisateur
A l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes mobilisons-nous pour dire
STOP AU DENI !
Ensemble nous pouvons dénoncer la culture du viol, la culpabilisation des victimes de violences sexuelles et l’insuffisance de reconnaissance et de prise en charge des troubles psychotraumatiques qu’elles présentent.
Vous pouvez retrouver ce clip video, toutes les informations sur la campagne ainsi que de nombreuses ressources autour des violences sexuelles sur le site de la campagne : http://stopaudeni.com
Tout au long du week-end du 8 et 9 mars, n’hésitez pas à témoigner et dénoncer via le hashtag #stopaudeni sur Twitter.
Vous pouvez également soutenir la campagne « Stop au déni » sur Facebook en partageant le clip vidéo et le site de la campagne et/ou en utilisant les visuels de la campagne comme photos de profil et de couverture.
Le 9 mars, la Dre Muriel Salmona (@memoiretrauma) participera à un live chat sur Twitter sur le fil #stopaudeni.
Nous comptons sur vous.
Soyons solidaires ! N’abandonnons pas les victimes de violences.