Québec : Qu’est-ce que la justice réparatrice (ou justice restauratrice)

La justice réparatrice offre un nouveau mode de justice. Elle s’intéresse aux conséquences de l’acte criminel : blessures, traumatisme et torts subis par la victime. Elle permet aux victimes de parler de leur souffrance à leur offenseur (ou à des offenseurs qui ont commis des crimes semblables), d’obtenir les réponses à leurs questions, de se libérer de charges affectives négatives. Elle permet aux offenseurs de prendre conscience de la gravité de leur acte en écoutant les victimes, de mieux comprendre les conséquences de ce qu’ils ont fait et d’exprimer des regrets.
Orientée vers le futur, la justice réparatrice vise à promouvoir des solutions adaptées à la victime, mais aussi au contrevenant et à la communauté (famille, voisins, amis, collègues de travail…).
La justice réparatrice permet aux victimes qui le désirent de jouer un rôle actif dans la résolution de leur conflit alors qu’elles se trouvent souvent oubliées par le système judiciaire, dépossédées de leur pouvoir et contraintes de laisser à l’État l’entière responsabilité de leur affaire.

En un mot la justice réparatrice a pour objectif non pas la punition, mais la réparation des dommages (psychologiques et/ou matériels), la restauration d’une relation rompue, si possible, la réconciliation des personnes et la restitution du sentiment de sécurité.
« Le concept de justice réparatrice met l’accent sur la guérison des victimes, la responsabilisation authentique des délinquants et la participation des citoyens à la création de collectivités plus saines et plus sûres »

La très honorable Adrienne Clarkson, Gouverneure générale du Canada.

Une réflexion au sujet de « Québec : Qu’est-ce que la justice réparatrice (ou justice restauratrice) »

  1. CSJR Montréal – Justice Réparatrice- Tenez vous loin.
    Le CSJR doit cesser ses activités pour les victimes d’inceste

    Après une expérience désastreuse au Centre de Services de Justice Réparatrice (CSJR), on nous a fait rencontrer deux officiers qui nous ont confirmé que le CSJR réfléchit à ses orientations d’avenir. Et manifestement à l’égard du crime de l’inceste et au tabou qui l’entoure, le CSJR est non seulement dépassé mais fait montre d’une incompétence considérable. Il doit cesser ses activités dans ce domaine. Le plus tôt sera le mieux.

    Notre expérience pourra sans doute vous convaincre qu’il vaut mieux ne pas compter sur un tel organisme si vous êtes une victime d’inceste. Vous vous mettriez en danger. Protégez-vous!

    Au début, nous avons cru être seuls à subir l’incompétence de l’organisme. Mais non! Nous avons rencontré deux autres artistes qui, victimes d’inceste, avaient comme nous accepté de participer à une drôle d’exposition dite Art Libérateur et qui en sont ressortis meurtris…meurtris à nouveau. Comme on dit, la deuxième blessure est parfois pire que la première. Très souffrant. L’une écrit : « …mon expérience au CSJR est que la priorité est donnée aux bourreaux en utilisant les victimes comme objets… » L’autre écrit : « Compte tenu des réactions douloureuses que j’ai vécues lors de la dernière exposition, qui s’ajoute au manque de respect des victimes, ressenti et constaté lors des rencontres détenus-victimes à laquelle moi j’ai participé, je fais le constat que le CSJR ne m’apporte pas les outils nécessaires pour favoriser ma guérison, Ce ne serait pas bon pour moi de continuer à investir dans cette direction. »

    Nous avons constaté nous-mêmes que le CSJR n’est intéressé que par les victimes qui ont « pardonné » et sont redevenues silencieuses.
    Et nous ne sommes pas de cette catégorie car jamais nos agresseurs ne nous ont demandé pardon, voyez-vous. Nous avons plutôt appris à les éliminer de notre vie car, devenus intelligents, nous avons compris qu’ils nous ont fait du mal et qu’ils n’en changeront pas. Alors, nous ne voulons pas encourager la multiplication de l’inceste en redevenant silencieux comme le souhaite le CSJR avec ses « victimes réussies ».

    Le CSJR est composé de professionnels et de bénévoles les uns thérapeutes, d’autres criminologues, plusieurs aumôniers de prison, d’autres d’anciens scouts en mal de BA qui veulent sauver leur âme probablement en améliorant le système de justice. Leur technique est de convertir des offenseurs en les faisant rencontrer des victimes afin que les uns et les autres se pardonnent l’un l’autre. C’est peut-être un projet valable pour plusieurs sortes de crimes, mais c’est inapplicable à la situation d’inceste si, comme c’est le cas au CSJR, on ne sait à peu près rien de ce qu’est l’inceste et rien du tabou qui le fait exister et se propager..

    Sachez, par exemple, que pour ces bonnes âmes du CSJR, il n’est pas question de dénoncer le tabou du silence qui entoure l’inceste dans la société, pas question de remettre en cause le HONORE TON PÈRE ET TA MÈRE même quand ceux-ci sont des maltraitants, des abuseurs, des dominateurs. Comme vous le savez, mes amies-et mes amis, ils doivent être considérés comme parfaits ces parents que Dieu nous a donné, ils ont fait pour le mieux et celle ou celui qui pense le contraire ne peut lui-même devenir un adulte ou un parents. Il doit comprendre. Sinon, on doit le considérer comme un anormal, peut-être un terroriste et certainement un incroyant, ciel! Dieu! Notre Père! On l’a tellement entendu ce discours de ceux qui maltraitent et de ceux qui protègent les maltraiteurs!

    Si vous êtes une victime d’inceste, et ne voulez pas entendre le discours des bien pensants, n’allez pas au CSJR. Ce pourrait être dangereux pour vous!

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