Pédophilie : le terrifiant projet de Marc Dutroux

Logo-M6-Info9 mars 2016

Il avait pour idée « d’enlever énormément d’enfants » et de créer « une sorte de cité souterraine », révèle son ancien avocat.

Ce sont des révélations glaçantes. Le pédophile belge Marc Dutroux avait pour projet d’enlever énormément d’enfants » et de « créer une sorte de cité souterraine » dans des galeries de mines désaffectées, révèle un de ces anciens avocats, maître Julien Pierre, dans les colonnes de l’hebdomadaire belge Soir Mag.

« Une sorte de cité souterraine »

L’homme qui fût son avocat entre 1996, année de son arrestation, et 2003, soit un an avant le procès du pédophile, confie à l’hebdomadaire une de ses conversations avec le meurtrier. « Est-ce que vous vous rendez compte que personne ne s’est jamais demandé pourquoi j’avais choisi cette maison-là, cette région-là ? », a déclaré Marc Dutroux à son ancien avocat.

« Mon idée, c’était de commettre énormément d’enlèvements d’enfants et de créer, dans ces galeries de mines, une sorte de cité souterraine où régnerait le bien, l’harmonie, la sécurité », poursuit le pédophile. Sa demeure de Marcinelle est située à proximité de l’ancienne cité minière de Charleroi.

Le rappel des faits
Le 3 août 1996, Marc Dutroux est arrêté. Deux jours plus tard, deux adolescentes, Sabine Dardenne, enlevée quelques jours auparavant, et Laetitia Delhez, enlevée plusieurs mois plus tôt, sont retrouvées vivantes dans la cave d’une maison appartenant à Marc Dutroux, en Belgique, à Marcinelle.
Dans les semaines qui suivent, les coprs de Mélissa et Julie, deux jeunes amies âgées de 8 ans et enlevées en juin 1995 à Liège (Belgique) sont retrouvés. Elles sont mortes de faim. Puis les corps de deux jeunes Flamandes, âgées de 17 et 19 ans, sont exhumés. Elles ont été enterrées vivantes dans le jardin d’une autre propriété de Marc Dutroux.

Aujourd’hui âgé de 59 ans, il purge une peine de prison à perpétuité.

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Des spots radio qui invitent les victimes de viol à parler

Logo-francetvinfoLa rédaction d’Allodocteurs.fr
Mis à jour le
« Après un viol, parler c’est commencer à se reconstruire » : avec sa campagne, lancée le 3 mars sur Internet et diffusée à la radio à partir du 5 mars, le Collectif féministe contre le viol (CFCV) veut inciter les victimes à sortir du silence.

Lise, Anna et Mathilde ont été violées par leur patron, leur mari ou le frère d’une amie, comme elles le racontent d’une voix âgée dans des spots de 30 secondes. Elles se sont tues pendant 20, 30 ou 40 ans.

« Aucune femme ne mérite ça« , conclut l’une d’entre elles, les victimes étant invitées à contacter le numéro gratuit 0800 05 95 95 géré par le Collectif féministe contre le viol (CFCV), où elles trouveront écoute et accompagnement pour faire valoir leurs droits.

En s’appuyant sur trois témoignages inspirés de faits réels, la campagne réalisée bénévolement par l’agence CLM BBDO et le studio Chez Jean met « l’accent sur la souffrance » aggravée des victimes gardant un viol « pour elles pendant de très longues années« . « Parce que c’est difficile d’en parler« , qu’elles ont honte ou se sentent coupables, « trop souvent elles se taisent« , souligne le CFCV. Or, « libérer la parole est la première étape de la reconstruction« , estime Marie-France Casalis, responsable des formations au collectif.

Trop peu de victimes de viols témoignent

Depuis l’ouverture de sa ligne en 1986, le CFCV a reçu 50.000 témoignages de femmes de tous âges, dont certains sont également accessibles sur une plateforme en ligne dans le cadre de la campagne, comme celui d’une octogénaire, violée à 18 ans.

Plus de 86.000 femmes sont victimes de viol ou tentative de viol chaque année, selon le CFCV. « Près de 80% des agresseurs sont des proches« , rappelle la présidente du collectif, Emmanuelle Piet. Seulement 13% des victimes portent plainte et 1% des plaintes conduisent à une condamnation.

Parmi ses revendications figurent une enquête systématique à la suite des plaintes, le jugement des viols exclusivement aux assises (alors qu’ils sont souvent requalifiés en agressions sexuelles, jugées en correctionnelle et passibles de peines moins lourdes) ou encore la prise en charge à 100% des soins pour les victimes.

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