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Il s’est présenté sur le plateau de télé de Laurent Ruquier pour y parler d’un livre autobiographique qu’il vient tout juste de publier, chez Flammarion, rien de moins; il y a été soumis, littéralement, à la question. L’aplomb de ce jeune homme, du fait des obstacles considérables qu’il a dû franchir, m’a renversé, épaté. L’écoutant, j’avais le cœur qui cognait fort. Lui est resté calme et modeste, a soutenu qu’il a été forcé de raconter haut et fort le drame du petit garçon qu’il a été, par défaut d’une solidarité familiale qu’on lui a promise puis retirée, ultime manipulation qui ne laissait au jeune homme d’autre choix que la visite chez le juge d’instruction, pour raconter le délit, et se libérer du crime dont il a été la victime. Il a écrit, publié, sous son vrai nom, l’histoire du viol qu’il a enduré trois ans durant ; c’est un grand nom, les de Villiers, le dévoilement d’une histoire pareille ne pouvait être autrement que considérable, et dramatique ; il l’a été, parmi ses proches, bien sûr, mais dans la presse, aussi, qui s’est parfois outrageusement bidonné de la chose racontée, oubliant qu’il y avait là une victime, un homme, un jeune père, un expatrié, un survivant, qui cherchait désespérément le secours et le soutien des autres, à retrouver confiance dans le genre humain.
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J’ai une peine immense, cette nuit – dévoilement – par RPL
Affaire Laurent de Villiers : il n’y aura pas de procès aux assises pour viol
Il s’est présenté sur le plateau de télé de Laurent Ruquier pour y parler d’un livre autobiographique qu’il vient tout juste de publier, chez Flammarion, rien de moins; il y a été soumis, littéralement, à la question. L’aplomb de ce jeune homme, du fait des obstacles considérables qu’il a dû franchir, m’a renversé, épaté. L’écoutant, j’avais le cœur qui cognait fort. Lui est resté calme et modeste, a soutenu qu’il a été forcé de raconter haut et fort le drame du petit garçon qu’il a été, par défaut d’une solidarité familiale qu’on lui a promise puis retirée, ultime manipulation qui ne laissait au jeune homme d’autre choix que la visite chez le juge d’instruction, pour raconter le délit, et se libérer du crime dont il a été la victime. Il a écrit, publié, sous son vrai nom, l’histoire du viol qu’il a enduré trois ans durant ; c’est un grand nom, les de Villiers, le dévoilement d’une histoire pareille ne pouvait être autrement que considérable, et dramatique ; il l’a été, parmi ses proches, bien sûr, mais dans la presse, aussi, qui s’est parfois outrageusement bidonné de la chose racontée, oubliant qu’il y avait là une victime, un homme, un jeune père, un expatrié, un survivant, qui cherchait désespérément le secours et le soutien des autres, à retrouver confiance dans le genre humain.
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