La parole interdite dans les familles incestueuses par Martine Nisse et Pierre Sabourin

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Ces familles à transactions incestueuses peuvent être schématisées soit comme des systèmes chaotiques, soit comme des dictatures : confusion des rôles la plus complète et absence de frontières entre les générations dans les premiers cas, soit au contraire rigidité exacerbée des règlements et des secrets, des alliances et des rivalités, dans les seconds.
Dans les familles à promiscuité sexuelle généralisée, familles chaotiques, il est interdit à un enfant d’être autonome, dans les familles dictatoriales il est interdit aux enfants de parler ou d’avoir une pensée différente de celle du parent dominant: le plus souvent, le dominant sadique, c’est le patriarche, quelquefois ce sont des mères qui font la loi depuis toujours. Le silence étant toujours une stratégie de survie. L’interdit qui se retrouve toujours dans ces familles maltraitantes, c’est l’interdit de ressentir l’émotion.

Une réflexion au sujet de « La parole interdite dans les familles incestueuses par Martine Nisse et Pierre Sabourin »

  1. Ne pas tout amalgamer.Il peut exister un patriarche dans une famille (ce serait le chef de famille qui commande et se soumet à ses obligations de subvenir aux besoins et à la protection de sa femme et de ses enfants)sans qu’il soit sadique!
    Il est même vivement recommandé que les enfants se structurent en regard d’un modèle parental fort .Concernant la supposée dictature,où commence-t-elle ,où finit-elle?
    Cependant,il peut arriver que le dit patriarche ne soit pas à la hauteur de ses fonctions s’il ne manifeste aucun sentiment d’amour ou de véritable affection en vers ses enfants et dérive malheureusement vers une pathologie contribuant à opérer dans la perversité.

    En ce qui concerne mr de VILLIERS ,il semblerait que le frère se soit adonné à des actes de grave perversion et que les parents n’aient pas été suffisamment proches ou à l’écoute de leurs enfants.Je dirais même qu’il manquait une ambiance de morale à la maison.Les enfants ressentent toujours ce qui se dégage de moral de leurs parents et s’en imprègnent .La décence,la pudeur ,le respect n’ont pas été transmis au violeur qui a pris plaisir à l’abomination de sa conduite.Tout parent ,patriarche ou pas, est responsable du comportement de ses enfants.

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